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Une chapelle urbaine
et bientôt restaurée
PATRIMOINE. Bientôt des travaux pour
la chapelle Saint­Jean­Baptiste.
PAGE 6
■ PS
Martine Aubry
veut donner
l’image
d’un parti
uni et apaisé
PAGES FRANCE
lepopulaire.fr
HAUTE-VIENNE
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 - 1,60€
« Aller à l’idèal et comprendre le réel », Jean Jaurès
■ BASKET
Pari gagné pour
le Limoges CSP
à Levallois (78-75)
PAGES SPORTS
■ HANDBALL
Le ROC-ASSJ gagne
36 à 31 face
à Val de Boutonne
L’AS Saint­Junien
plaque l’USAL
PAGES SPORTS
■ LIMOGES
Fête foraine :
sensations fortes
pour petits et grands
PAGE 3
■ FOOTBALL
Honneur : Aixe
a eu “chaud”
face à Niort (1-1)
PAGES SPORTS
12/12/10
ISSN 1144-4185
Limoges
D 0694
1,60 EUR
■ PROPOS D’UN JOUR
Lingeries. Même s’il s’agit, selon l’ex­
pression consacrée, de « beau linge »,
mieux vaut toujours le laver en fa­
mille. C’est ce que les avocats des
Bettencourt ont compris, en amenant
leurs clientes à conclure un accord. A
propos de lingerie (fine), il ne reste
en France que Geneviève de Fontenay
et Endemol pour continuer les chica­
neries, il est vrai très médiatiques.
Mais abondance de biens ne nuisant
pas, avoir deux Miss France, ce n’est
peut­être pas plus mal. Il n’y a qu’à
voir le PS, qui s’accommode bien de
deux égéries… en attendant le grand
nettoyage des primaires.
■ DERBY. Devant près de 3.000 spectateurs, l’AS Saint­Ju­
nien s’est adjugé la première manche du derby Fédérale 1
qui l’opposait hier à l’USA Limoges..
Le public des
Deep Purple a
leur âge… mais
les ados les
adorent aussi !
JEUNES. Le groupe de rock Deep Pur­
ple était vendredi soir au Zénith de
Limoges (photo Bruno Barlier). Parmi
leurs fans, deux ados accros… PAGE 5
■ 18-15. Une pénalité de Mestre au bout du temps addi­
tionnel a offert la victoire à une généreuse équipe saint­
juniaude. PHOTO JEAN LEPLANT
PAGES SPORTS
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DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
MUSIQUE. Évènement. Le con­
cert de Felicity Lott a connu un
triomphe à l’Opéra théâtre de
Limoges. La noble Dame a en­
chanté les mélomanes avec
la complicité de son pianiste,
Graham Johnson. ■
Votre météo
Ce dimanche est généralement ensoleillé.
Mais, après les faibles gelées du matin, les
températures restent basses.
Services de garde
Urgences. Retrouvez les services de
garde du département en page 9.
L'essentiel
L'image du jour
■ Le journal en 2 minutes
MAGAZINE
Paisible, le chat, du bon côté de la frontière grillagée
LITTÉRATURE. Vialatte, l’irréfutable
hommage. Opération commune à
tous les titres du Groupe Centre­
France, « 2011­Année Vialatte »,
sera un hommage rendu à celui
qui se disait « notoirement mé­
connu » et dont la notoriété ne
fait que croître, au fil du temps. ■
THAÏLANDE. Un gala international
de muay thaï (boxe thaïlandaise)
est organisé chaque année à Ban­
gkok, pour l’anniversaire du roi.
Pour l’événement, une sélection
de boxeurs français a combattu
sur le ring. ■
PHOTOGRAPHIE. Le photographe
Philippe Guionie a, une décennie
durant, parcouru quatorze pays
d’Afrique à la recherche d’anciens
tirailleurs. De ce périple, il a ra­
mené une foule de portraits, re­
gards sur une mémoire oubliée. ■
PLANÈTE TERRE. 6.800 km : la plus
longue coulée de lave du Système
solaire se déroule sur Vénus.
22 km de hauteur : s’il était sur
terre plutôt que sur Mars, Olym­
pus Mons couvrirait presque la
France entière. Le volcanisme est
à la fois extrêmement répandu et
varié dans le Système solaire. ■
Pour en savoir plus PAGES MAGAZINE
ACCUEILLANT. Le centre SPA de Couzeix, près de Limoges, ouvre ses portes à l’occasion de Noël. Les animaux peuvent être adoptés pour leur
offrir un doux foyer. Ce chat, à l’accueil de la SPA, fait partie de la maison et invite l’humain à secourir le monde animal. PHOTO BRIGITTE AZZOPARD
■ VOS SORTIES DU DIMANCHE DANS LA RÉGION
VICQ-SUR-BREUILH
Crêche de 1750. Exposition, à l’église, dès aujourd’hui,
d'une crêche de Noël sculptée par le sabotier du village
vers 1750, avec 18 personnages. 05 55 00 61 03.
GUÉRET
10 H 00 - 18 H 00
16e bourse aux minéraux et fossiles au lycée Bourdan,
au profit du foyer des élèves.
87
Le père Guy Gilbert
bénira des motos
à Ussel
AHUN
BLOND
23
Aubusson
LIMOGES
Rochechouart
DÈS 9 H 30
19e Foire aux chapons. En présence d'une vingtaine
de confréries gourmandes, plus de cent stands.
A 11 h 30, course de chapons, vente aux enchères
des volailles primées, repas à midi. 05 55 60 46 90.
19
USSEL
10 H 00 - 18 H 30
USSEL
TULLE
10 H 00 - 19 H 00
Salle Latreille, marché de Noël. Restauration sur place.
TULLE
BRIVE
AHUN
A la salle des fêtes, vente d'objets d'artisanat confectionnés, toute l'année, par Ahun Accueil.
Messe à l'église Saint-Martin, suivie d'une bénédiction
des motards, place de la Poste, avec le père Guy Gilbert.
VICQ
LIMOGES
Fête foraine. Esplanade du Champ-de-Juillet,
70 attractions. 05 55 34 46 87.
BLOND
GUÉRET
BRIVE
15 H 00
Audition publique d'une masterclasse de chant
baroque, à la chapelle de la Providence. Gratuit.
Hvi
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Région
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Actualités
FESTIVITÉS ■ La fête foraine , c’est parti depuis hier au Champ de Juillet et le plaisir durera jusqu’au 2 janvier
“Limoges la tête à l’envers, c’est nickel !”
L’ÉLASTIQUE. Pour sauter dans les bras de Spider Man.
Avec ses 70 manèges et attractions, c’est parti pour
trois semaines de fête foraine au Champ de Juillet.
Sensations fortes, sorties
entre copains et en famille
garanties.
Muriel Mingau
Photos Jean Leplant
«L
imoges la tête à
l’envers, c’est nic­
kel ! C’est trop
bien ! », lance Perr ine,
16 ans, en descendant du
“Booster”. Le “Booster”,
c’est l’une des nouvelles
attractions de la fête forai­
ne, qui s’est installée hier
au Champ de Juillet.
A une vitesse de 98 kilo­
mètres à l’heure, le “Boos­
ter” lance tous ceux qui le
veulent à une hauteur de
45 mètres. Là, il les fait
tournoyer efficacement,
en leur mettant la tête en
bas. « Franchement, ça re­
tourne la tête et ça fait
monter l’adrénaline », se
réjouit Bryan, 14 ans.
Les amateurs de sensa­
tions fortes trouveront
leur compte au Champ de
Juillet, avec le “Booster”,
mais pas seulement. Le
“Loop Zone” envoie aussi
le public à des hauteurs
vertigineuses, tout en le
satellisant. Le “Maxi dan­
ce”, nouveauté également,
le fait rebondir, en tour­
nant. La “Grosse Vague”
est une semi­nouveauté,
puisqu’elle n’était pas re­
venue depuis 7 ans. C’est
une gigantesque balançoi­
re collective. En l’air, elle
retourne tout le monde,
un peu comme dans une
énorme vague de surf. Évi­
demment, avant de mon­
ter sur tous ces engins, on
évitera de faire le méga re­
pas...
Mais, pas de panique, on
peut aussi profiter de la
fête de manière plus “pé­
père”, et même carrément
tendre avec ses bambins.
Po u r e u x , l a q u e u e d e
Mickey et le carrosse de
Cendrillon sont toujours
là, sans oublier la fabuleu­
se pêche aux canards.
Les grands classiques de
la fête foraine ne sont pas
prêts de disparaître, autos
tamponneuses, bon vieux
labyrinthe et inoubliable
train de l’horreur, tir à la
carabine, loterie pour ga­
gner de grosses peluches.
Les confiseries régaleront
et réchaufferont tout le
monde, chichis, gaufres,
barbe à papa, nougats,
pommes d’amour, etc. ■
SUCRÉ. Barbe à papa ou Barbapa ? On s’en moque. C’est bon !
FOULE. Dès le premier jour, hier samedi, il y avait du monde.
AUTO TAMPONNEUSES. Bonne vieille technique de séduction.
LE “BOOSTER”. Amateurs de sensations fortes : bonheur assuré !
FABULEUX. Ah ! La fabuleuse pêche au canard...
Hvi
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DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
Région
Actualités
MILLEVACHES ■ Ils sont venus de toute l’Europe pour le rassemblement national du club de moto meymacois
3.000 motards sur un plateau
Hier, ils étaient près de
3.000 motards, venus de
toute la France et d’Europe
pour le rassemblement hivernal annuel du plateau de
Millevaches.
Magali Roche
magali.roche@cenrefrance.com
C
es deniers jours, les
multiples passages en
Limousin et notam­
ment à Limoges de motos
et autres side­cars, présa­
geaient d’un évènement
hors normes sur les som­
mets corréziens. Mythi­
que, la concentration de
motards qui a lieu, chaque
année, sur le plateau de
Millevaches, l’est assuré­
ment.
« Je les ai suivis
parce que c’est
mythique »
Pour preuve, on y retrou­
ve les fondus de deux­
roues déjà présents à la
toute première, lancée en
1 9 6 9 . Co m m e Ro l a n d ,
venu bivouaquer avec les
amis des clubs de Savoie
et de Saint­Étienne, ce
week­end, en haute­Cor­
rèze.
« J’étais là il y a quaran­
te ans et cela fait deux ans
que je reviens régulière­
ment, explique­t­il au coin
du feu de camp. C’est le
plus gros rassemblement
d’hiver de France. On s’y
retrouve chaque année,
d’où que l’on vienne. »
Pour David, de la Loire,
c’est une première. « Je les
ai suivis parce que c’est
mythique, tout le monde
en parle. L’idée, c’est de
partager sa passion de la
moto, de discuter, de quel­
que milieu social que l’on
soit et de faire un peu de
tourisme aussi. »
Bien loin des clichés écu­
lés sur les motards, sur le
plateau de Millevaches,
toutes les professions se
côtoyaient, hier soir, du
philosophe au fonction­
naire, en passant par le
chef d’entreprise et l’em­
ployé du bâtiment. Mêmes
■ FAITS DIVERS
Perte
de contrôle devant l’hôpital
MAGNAC-LAVAL ■
Il était 6 h 30, hier matin, quand une voiture a
heurté un portail dans le bourg de Magnac­La­
val, à quelques mètres de l’hôpital. Le conduc­
teur de cette voiture, seule en cause dans cet
accident, a perdu le contrôle de son véhicule
pour une raison encore indéterminée. Blessé,
cet homme de 47 ans a été emmené au CHU de
Limoges par hélicoptère. ■
club sont mobilisés, tous
les ans, pour cette con­
centration », explique le
président, Bill Deluchey.
Sur invitation
TERRE PROMISE. Des motards à perte de vue pour un bivouac qui s’étend sur douze hectares de
terrain. Ils sont venus en voisins ou de très loin pour ce rendez-vous.
blousons, mêmes jeans
pour une uniformisation
d’un soir. Un mélange des
genres bienvenu qui po­
sait son bivouac pour le
week­end sur douze hec­
tares de terrain, entre
deux virées dans la cam­
pagne. Dès vendredi soir,
les premiers motards ont
fait leur apparition après
un petit passage à la salle
polyvalente de Meymac
pour s’inscrire et pour ne
repartir que ce matin.
La recette du succès
Côté organisation, c’est
le moto Club meymacois,
triple champion de France
de tourisme moto qui
gère. « 70 bénévoles du
« Les premiers rassem­
blements, ouverts au
grand public, ont eu lieu
de 1969 à 1973 puis face à
l’affluence, on a opté pour
une opération sur invita­
tion. Avec le bouche­à­
oreille, il y avait trop de
m o n d e à g é r e r. Vo i l à
deux ans, on a relancé
l’événement après une pe­
tite période d’essouffle­
ment. Et ça marche tou­
jours autant, avec près de
3.000 motards venus de
tous les départements de
France mais aussi d’Alle­
magne, de Hollande, d’Ita­
lie, d’Espagne, de Suisse
ou de Belgique. »
Incontournable. Même
pour ce motard qui est
venu de Poitiers… en mo­
bylette et a attiré la sym­
pathie de ses collègues sa­
voyards et stéphanois.
« Faut être passionné, c’est
sûr. J’ai mis dix heures
pour venir, mais ça valait
le coup. » ■
SECOURS ■ La commission des jeunes sapeurs­pompiers réunie à Tulle
Revaloriser le travail des animateurs
Un corps sans vie
retrouvé dans la Corrèze
BRIVE ■
Hier, vers 9 h 30, un sportif qui courait le long
de la Corrèze, dans la plaine des jeux de Tujac,
a aperçu un corps sans vie dans l’eau. Il s’agis­
sait d’une femme d’une soixantaine d’années.
Les pompiers se sont rendus sur place, ainsi
que la police qui a conclu à un suicide. ■
Pas de blessé dans l’incendie
de l’appartement
Le feu a pris dans un appartement de la rue
Sallès, hier, vers 12 h 30, à Brive. Le sinistre,
d’origine accidentelle – sans doute un mégot
mal éteint – s’est déclaré au premier étage d’un
petit immeuble. L’incendie, qui a noirci les
murs de l’habitation, n’a pas fait de blessé. Il a
été maîtrisé en une heure par les pompiers.
L’occupante a été prise en charge par la munici­
palité et sera relogée. ■
Un motard blessé
à Moutier-Rozeille
CREUSE ■
Samedi, un peu avant 11 heures, un motocyclis­
te a chuté sur la D982, entre Aubusson et Felle­
tin, à hauteur de Moutier­Rozeille. Cet homme,
âgé d’une cinquantaine d’années, participait à
une sortie avec un groupe de motards. Il est
tombé en franchissant un passage à niveau. Se­
couru par les pompiers, il a été évacué à la
clinique de la Croix­Blanche, à Aubusson.
Il souffrirait d’une fracture de la cheville. ■
SOUTIEN. De jeunes sapeurs-pompiers corréziens ont reçu du matériel pédagogique de la part de l’association Crédit Agricole Centre
France, lors du rassemblement régional de la commission Aquitaine-Limousin.
La commission régionale
Aquitaine-Limousin des jeunes sapeurs-pompiers (JSP)
s’est réunie, hier, à Tulle.
La question de la revalo­
risation du statut d’anima­
teur de section a été l’un
des dossiers chauds étu­
diés par la commission,
qui a réuni des formateurs
issus de plusieurs départe­
ments.
« Quand un secouriste
anime une formation, il
obtient une rétribution.
Les animateurs, eux, sont
quasiment tous bénévo­
les », explique le capitaine
Pierre Delpit, animateur
régional Aquitaine­Limou­
sin.
Réagir face
au désengagement
La baisse des effectifs et
un plan de formation de
plus en plus volumineux
poussent les instances di­
rigeantes à réagir. « Le ras­
semblement est l’occasion
de réfléchir sur ce désen­
gagement et faire remon­
ter des initiatives à l’éche­
lon national. Mais pour
l’instant, nous n’avons que
très peu de pistes », déplo­
re Pierre Delpit. En Fran­
ce, 3.500 animateurs sont
chargés de former les jeu­
nes sapeurs­pompiers jus­
qu’à l’obtention du brevet.
Ils sont à l’heure actuelle
29.000 à s’être lancés dans
cette noble aventure.
Entre 11 et 18 ans, cha­
que futur soldat du feu
bénéficie de plusieurs
centaines d’heures de for­
mation. La préparation du
prochain rassemblement
technique régional, qui
aura lieu en juin 2011 à
Ahun (Creuse), a égale­
ment été à l’ordre du jour.
« C’est un concours de
manœuvres, qui permet
d’insuffler une dynamique
régionale ». ■
■ MATÉRIEL
Remise. Parallèlement à la
réunion de la commission,
le Crédit Agricole Centre
France a fait don de matériel pédagogique (projecteurs, écrans, ordinateurs)
aux jeunes sapeurs des
sections de Peyrelevade,
du Lonzac et de Sornac,
d’une valeur de 3.000 €.
Hvi
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Région
5
Actualités
ROCK ■ Comme le vin, Deep Purple se bonifie au fil des ans. Les jeunes aussi aiment ces dinosaures du rock
Noël avant l’heure avec Deep Purple !
Deep Purple s’est arrêté à
Limoges, vendredi, pour un
concert fabuleux. Ces stars,
très simples, touchent de
nombreuses générations.
Gilles Deville
et Sylvia Teeder
«P
ourvu que nous
n’assistions pas à
leur dernier
concert ». Ce fan de Deep
Purple était déjà au Zénith
de Limoges, le 31 mars
2007, pour dévorer des
yeux et des oreilles ce
groupe mythique.
Trois ans plus tard, Lau­
rent est encore là. « Je ne
les raterais pour rien au
monde », lâche t­il avec
un large sourire. Il ne sera
pas déçu. Au terme d’un
nouveau concert éblouis­
sant, vendredi soir, la ban­
de de Ian Gillan a enflam­
mé de joie près de 3.000
personnes. Et cela, pen­
dant deux heures.
Ici tout le monde ap­
prouve le “Come on” de
Space Truck’in. Certes, un
grand nombre de fans se­
couent des cheveux gri­
sonnants au rythme en­
diablé des co­inventeurs
du hard­rock. Il faut dire
qu’ils les suivent depuis la
RENCONTRE. Steve Morse, toujours en mouvement, et Roger Glover (en bas), ainsi que Ian Paice et Don Airey encadrent gentiment
Chloë et Amandine, deux “ados” passionnées par ce hard-rock qui, à plus de quarante ans, ne vieillit pas. PHOTO GILLES DEVILLE
fin des années 60 ! Mais
beaucoup de jeunes ap­
précient cette légende.
Chloë et Amandine, deux
“ados accros” les écoutent
depuis déjà pas mal de
L’INVITÉ DU DIMANCHE
temps. Mais là, « nous les
voyons sur scène », appré­
cient­elles le regard émer­
veillé. « Ils jouent à la fois
du rock dur et du rock
plus doux. Ce sont vrai­
ment de bons musiciens ».
Cerise sur le gâteau, Don
Airey les invite dans sa
loge au terme du specta­
cle. Avec une gentillesse
aussi douce que son doig­
té sur les claviers, l’artiste
confirme que « les jeunes
sont nombreux à venir. Ils
s’installent devant la scè­
ne. Leurs têtes dépassent
à peine », plaisante t­il.
Roger Glover passe alors,
un verre de vin rouge dans
une main et un litre de lait
dans l’autre. « J’en ai be­
soin », s’amuse le bassiste.
Steeve Morse, lui, fait en­
core quelques accords sur
une guitare, alors que l’ar­
rivée de Ian Paice fait sou­
rire les deux “ados”. « Il est
trop fort, lâche l’une d’en­
tre elles. Tu as vu lorsqu’il
a joué avec une seule ba­
guette et un verre dans
l’autre main… »
Un s o u r i re, u n g e s t e
amical, un encouragement
en anglais, les musiciens
montrent qu’ils aiment
cette jeunesse. La trans­
mission est en marche.
« Les jeunes viennent par­
ce que nous ne faisons pas
semblant », nous avait dé­
claré Don Airey (notre édi­
tion du 12 novembre).
« C’est vrai, répondent les
“ados”. En plus, ils sont
simples, accessibles, gen­
t i l s e t p a s v a n t a rd s » .
Après une nuit à Limoges,
le groupe est parti, hier
après­midi, pour Tours
(concert ce soir), avant de
boucler à Lille (lundi soir)
une série de 37 spectacles
en 7 semaines. Come
on ! ■
Le comédien Jean­Claude Dreyfus a donné deux représentations à Brive
Le théâtre, c’est l’art du travestissement
Il était l’inquiétant boucher
de Delicatessen, le Monsieur
Marie de la pub. Il est une
femme dans Le mardi à Monoprix. Le comédien JeanClaude Dreyfus revient sur
ses choix de carrière.
I
Laetitia Soulier
l est 11 heures. Jean­
Claude Dreyfus se lève.
En tournée avec la piè­
ce Le mardi à Monoprix, il
a fait étape à Brive pour
deux représentations. Il
débarque dans le hall de
son hôtel, Le Collonges,
tout sour ire. Sabots en
plastique, pantalon rose,
polaire noire siglée du
théâtre de la Manufacture
de Nancy, cheveux relevés
en chignon. Vestige de son
personnage, Marie­Pierre.
■ Quel est le propos de la
pièce? Jean­Pierre devient
Ma r i e ­ P i e r re. C h a q u e
mardi, elle va à Monoprix
avec son père dont elle
s’occupe et qui n’a jamais
compris sa transsexualité.
Cela parle d’exclusion, de
tolérance, de non­dits, du
regard des autres.
■ Qu’est-ce qui vous a séduit
dans ce texte d’Emmanuel
■ FILMS
18 février 1946,
1950 ?
Coquet, il laisse
planer le doute sur
son âge mais a « plus
d’une heure de vol ».
1974
Il débute sa carrière
avec Michel Audiard.
1978
Le sucre avec Jean
Carmet.
1983
Le marginal avec
Belmondo.
1987
Tandem de Patrice
Leconte.
1991
Delicatessen de
Jean-Pierre Jeunet.
2001
L’Anglaise et le duc
d’Eric Rohmer.
2007
Le bénévole de
Mocky.
JEAN-CLAUDE DREYFUS. « J’aime bien qu’on vienne me proposer des choses ». PHOTO P. PERROUIN
Darley ? Le sujet bien sûr
et la forme. Son texte se lit
facilement mais il est dur
à jouer. Il y a un rythme
particulier. J’aime le dialo­
gue qui s’instaure avec la
contrebasse.
■ Est-ce difficile de jouer
une femme ? Non. Dans ce
rôle, je suis vraiment une
femme. Et puis pour moi,
le théâtre est une forme
de travestissement. Dans
L’hygiène de l’assassin
d’Amélie Nothomb que
j’ai joué, c’est du travestis­
sement. Le rôle, ce n’est
jamais moi. C’est toujours
du jeu. Le plus beau com­
pliment, il m’a été fait à
Annecy. Un spectateur
bouleversé a trouvé « la
comédienne formidable ».
■ Votre filmographie est im-
pressionnante. Comment faites-vous vos choix ? Pour
faire des choix, il faut
avoir des propositions.
J’aime bien que l’on vien­
ne me proposer des cho­
ses. Je les lis. Le choix est
vite fait, c’est une chose
instinctive. Même si cela
m’est arrivé, entreprendre,
ça m’emm....
■ Rohmer, Boisset, Blier,
Audiard..… vous avez tour-
né avec les plus grands. Des
regrets ? Chabrol. Il avait
envie de tourner avec moi
mais cela ne s’est jamais
fait. Parfois, même les plus
grands n’ont pas toujours
l’autonomie de choix.
■ Delicatessen et Jeunet ont
marqué un tournant dans
votre carrière. Oui. Mais 16
ans de pub “Marie” aussi.
Ça m’a fait connaître du
public. J’ai eu beaucoup
de seconds rôles mar­
quants comme dans Un
long dimanche de fian­
çailles de Jeunet. Jean Car­
met aussi était un second
rôle que j’admirais. Lui
donner ce César à la fin de
sa vie était un peu pathéti­
que. Moi, j’ai été nommé
mais je n’ai jamais été en­
combré par leurs nids à
poussière. Je suis content
d’être nommé mais je ne
cours pas après la récom­
pense
■ Des projets ? Je dois me
faire opérer de la hanche.
Je ne peux donc pas répé­
ter Abraham et Samuel de
Victor Haïm comme pré­
vu. Le projet est repoussé
à janvier 2012. A Avignon
cet été, je dirais des textes
de Raymond Devos. ■
Hvi
6
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
Patrimoine en Limousin
LIMOGES ■ La deuxième tranche des travaux de la paroisse du Sacré Cœur va débuter
« Pour que l’église fasse signe »
Après l’église du Sacré-Cœur
l’an dernier, c’est au tour de
la chapelle Saint Jean-Baptiste de se refaire une santé
et une beauté. La paroisse
limougeaude et la Fondation du patrimoine viennent
de lancer l’opération.
Vanessa Monteil
vanessa.monteil@centrefrance.com
«U
n j o u r, j’ a i v u
dans l’église de
Beynac, en Cor­
rèze, où j’ai passé une par­
tie de mon enfance com­
me scout, une plaque
disant qu’elle avait été res­
taurée avec la Fondation
du patrimoine. Et j’ai sou­
haité la même chose pour
ma paroisse ».
Alors le père François
Renard a décidé de relever
le défi. Entouré, et parti­
culièrement bien, par ses
paroissiens du Sacré
Cœur­Jeanne d’Arc, et
soutenu par la Fondation
du patrimoine en Limou­
sin.
L’année dernière, la pre­
mière tranche des travaux
CHŒUR. Il abrite des vitraux contemporains qui méritent d’être mis en valeur, et attend de
devenir un lieu baptismal marqué, pour répondre à la mission de son patron Saint Jean-Baptiste.
avait concerné l’église du
Sacré­Cœur elle­même, si­
tuée rue François­Perrin.
Mise en lumière, bétons,
clocher, portes,… la quasi
totalité de l’édifice a ainsi
été restaurée. Le coût des
travaux, s’élevant à plus
de 100.000 euros, avait
alors en grande partie été
financé par les dons re­
c u e i l l i s d a n s l e c a d re
d’une campagne de mécé­
nat populaire.
« Les églises devaient
être discrètes »
DISCRÈTE. La chapelle est aujourd’hui totalement méconnue des Limougeauds.
Depuis quelques jours, le
second volet de ce grand
projet sur la paroisse du
Sacré Cœur est lancé. Ob­
jectif : faire aussi bien, et
même mieux que pour la
première tranche (voir ci­
dessous), et redonner son
lustre à cette petite église,
méconnue du grand pu­
blic car bien cachée en
contrebas de la rue Fustel
de Coulanges, au Puy Las
Rodas. « Elle a été aména­
gée à une époque, dans
les années 1950, où les
églises devaient être dis­
crètes, résume Bernard
Gorse, de la Fondation du
patrimoine. Il faut aujour­
d’hui que cette église nous
fasse signe, il faut la met­
tre en valeur, notamment
ses vitraux, et bien la mar­
quer comme lieu baptis­
mal ».
Dans les mois à venir, la
chapelle sera donc entiè­
rement restaurée : électri­
cité, mise hors d’eau (l’hu­
midité a beaucoup abîmé
les murs), rehaussement
du campanile, réaménage­
ment du chœur et mise à
jour de la charpente,
« pour retrouver le bois et
la pierre d’origine », se fé­
licite le père Renard.
Pour financer ces tra­
vaux, dont le montant est
estimé à 130.000 euros et
parce que l’église ne peut
bénéficier de subventions
publiques, la paroisse et la
Fondation comptent donc
sur la générosité des pa­
roissiens, mais aussi des
voisins et plus générale­
ment de tous. Une vingtai­
ne de donateurs se sont
déjà manifestés, le “reli­
quat” de la première tran­
che sera également mobi­
lisé, et la Fondation du
patrimoine abondera. Il
manque encore plus de
30.000 euros pour redon­
ner à ce lieu de culte mais
aussi d’histoire locale, une
vie de lumière. ■
À VOTRE AVIS
Que représente
ce projet
pour vous ?
FRANÇOIS RENARD
Curé de la paroisse du
Sacré Cœur
« Le bien, le beau et la
préservation. Parce que
les gens tiennent à leur
clocher, même s’ils n’y
vont pas et qu’il n’y a
rien de pire qu’une église
triste. Le beau doit être
partout, alors il faut s’en
donner les moyens ». ■
JEANNETTE GRILLOU
Paroissienne
« Il correspond bien à
cette paroisse, qui est très
vivante et très active, qui
a une vie intérieure et
extérieure. Nous aimons
cette idée que l’église
sache être accueillante,
ouverte et chaleureuse,
même pour ceux qui sont
loin de Jésus ». ■
■ Un peu d’histoire...
Située rue Fustel de Coulanges, la petite chapelle Saint
Jean-Baptiste a été aménagée dans les années 1950. À
l’origine, il y avait ici un corps de ferme, et c’est l’ancienne
bergerie qui a ainsi été réaménagée.
Peu connue des Limougeauds, même habitant le quartier,
car située en contrebas de la route, la chapelle abrite cependant de magnifiques vitraux contemporains, malheureusement peu mis en valeur.
Dépendant de la paroisse du Sacré-Cœur (avec l’église du
même nom située rue François-Perrin et l’église Sainte
Jeanne-d’Arc, rue d’Isle), elle propose chaque dimanche
matin un office. ■
“Mille mains généreuses pour la chapelle”
La campagne de mécénat
populaire accompagnant la
première tranche des travaux de la paroisse avait
été un succès, au-delà des
espérances de tous.
Plus de 600 donateurs
avaient alors répondu pré­
sent. Des paroissiens, cer­
tes, mais aussi des voisins
et des Limougeauds d’ici
et d’ailleurs. « Les gens
n’aiment pas voir une égli­
se fermée ou mal entrete­
nue, souligne le père Fran­
çois Renard. C’est à la fois
un lieu de repère et un
lieu de visite, alors ce gen­
re de projets les touche ».
Et de fait, cette campagne
avait alors obtenu des ré­
sultats jamais atteints par
aucun autre projet similai­
re en France !
Pour cette seconde tran­
che, la paroisse et la Fon­
dation du patrimoine ont
donc décidé de lancer et
se lancer un défi supplé­
mentaire : réunir 1.000 do­
nateurs, soit 400 de plus,
et lui donner un petit sup­
plément d’âme, une en­
vergure nationale (*).
« Donner
au projet
une dimension
nationale
et artistique »
que la symbolique de la
main est importante, dans
la Bible mais aussi dans la
vie. La main, c’est la géné­
rosité, le partage, la con­
fiance, le soutien… » Une
œuvre qui trouvera tout
naturellement sa place
d a n s l’ é g l i s e d u Sa c r é
Cœur.
Les paroissiens ont déjà
commencé à relever le
défi et attendent toutes les
bonnes volontés et toutes
les mains… ■
è Pratique.
« Le but est de créer éga­
lement une œuvre d’art
originale, sous la forme
d’une fresque sur laquelle
chaque donateur appose­
rait sa main un peu à la
m a n i è r e d u “ Wa l k o f
Fame” américain, explique
Bernard Gorse. Et parce
Pour faire un don,
contacter la paroisse du Sacré
Cœur-Jeanne d’Arc à Limoges au
05.55.34.17.91, la Fondation du
patrimoine en Limousin au
05.55.08.20.83 ou le site internet
www.fondation-patrimoine-limousin.com
(*) Pour ce projet, la paroisse et
la fondation du patrimoine béné­
ficient du soutien de la banque
Tarneaud, qui a financé la cam­
pagne de promotion de ce défi.
DÉFI. Atteindre les mille donateurs pour créer une œuvre d’art
durable et originale. PHOTO PASCAL LACHENAUD
Hvi
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Région
7
Actualités
ANIMAUX ■ Les journées portes ouvertes de la SPA se poursuivent aujourd’hui au refuge de Couzeix
Adopterunanimal? Uncadeau pas bête
Ce week-end ont lieu les
traditionnelles
journées
portes ouvertes pour le Noël
des animaux, à la SPA de la
Haute-Vienne, située à Couzeix. Hier, les visiteurs ont
été nombreux.
étaient venues, hier, pour
“c h o i s i r” u n n o u v e a u
membre à quatre pattes.
« Avant d’offrir un chaton
ou chiot à son petit­fils ou
à son neveu, mieux vaut
demander l’accord des pa­
rents… Tout en se rappe­
lant bien que l’animal
n’est pas un jouet », souli­
gne bien Janine Delage.
Anne-Marie Muia
«L
e but n’est pas de
venir chercher un
cadeau de Noël,
mais de devenir LE cadeau
de Noël de l’un de nos
pensionnaires ». Tel est le
slogan de ce nouveau Noël
des animaux de la SPA,
qui se déroule dans 56 re­
fuges de l’association,
dont celui de la Haute­
Vienne.
« Il y a, actuellement,
une opération de collecte
de nourriture pour chiens
et chats dans les grandes
surfaces, qui ont toutes
accepté de nous aider.
L’alimentation représente
un gros budget pour l’as­
sociation, avec des tonna­
ges annuels très impor­
tants, explique Janine
Delage, la présidente de la
SPA. Ces dons vont essen­
tiellement pour aider les
“nourrisseuses” des chats
des rues, dont nous nous
occupons dans les quar­
tiers ».
Leur Noël
AFFLUENCE. Des très nombreux visiteurs sont venus pour apporter des produits alimentaires pour les animaux ou pour adopter un
petit compagnon. PHOTO BRIGITTE AZZOPARD
Mais ces deux jours sont
aussi et surtout des portes
ouvertes afin que de fu­
turs propriétaires viennent
adopter un chien ou un
chat. Un acte incitatif
mais encadré, même si le
refuge affiche plus que
complet, avec 350 toutous
CITÉ DES MÉTIERS ET DES ARTS
Une exposition pour trouver
le cadeau qu’il vous faut !
et autant de matous.
Une responsabilité
« Nous sommes devenus
réticents et vigilants car
les abandons sont de plus
en plus nombreux. Nous
avons même des chiens
de race. Malgré un prix
élevé, dès que l’animal a
un bobo ou si les proprié­
taires ne peuvent plus fi­
nancer la nourriture et les
soins, ils les abandonnent,
alors même que parfois ils
n’ont pas fini de le payer.
Puis, certaines personnes
s’imaginent que si elles y
mettent le prix, le chien
sera plus propre ou moins
turbulent. Pour notre part,
nous préférons être hon­
nêtes en avertissant et
sensibilisant les visiteurs »,
raconte la présidente.
No ë l a p p r o c h a n t , d e
nombreuses familles
Au vu de la fréquenta­
tion, pour sûr, certains
passeront de belles fêtes
de fin d’année dans leur
n o u v e a u f oy e r … t o u t
comme les “vieux” chiens
de chasse qui, à la suite de
la visite d’un homme au
grand cœur, possèdent do­
rénavant un nouveau lieu
de vie, propre, maçonné et
adapté. En effet, ce chef
d’entreprise du bâtiment a
envoyé une équipe de pro­
fessionnels, durant trois
jours. Un beau cadeau de
Noël pour ces animaux
peu susceptibles d’être
adoptés du fait de leur
“grand âge”. Le Père Noël
sera donc passé au refuge
avant le 25 décembre... ■
èPratique. Les journées portes
ouvertes continuent aujourd’hui, de
10 heures à 18 heures, sans
interruption, au refuge de Couzeix.
VENTE AUX ENCHÈRES ■ Peintures, tapisseries, vases en porcelaine...
Pour amateurs d’art et de mobilier
L’Hôtel des ventes à Guéret
ouvre ses portes cet aprèsmidi sur le raffinement.
Barrage et moulin de la
Folie, à Crozant est une
très belle toile de Paul Ma­
deline (60 cm sur 73). Un
vase de Chine du milieu
du XVIIe siècle, en porce­
laine blanche décorée en
bleu sous couverte rappel­
le la qualité d’une produc­
tion de plus en plus re­
cherchée.
De Madeline à Lurçat
ORIGINALITÉ. Certains objets sont des pièces uniques.
Aujourd’hui encore, la Cité
des métiers et des arts accueille “Noël Art”, une exposition réunissant 27 artisans.
Pour tous les goûts et
tous les budgets. Pour
tous les styles et tous les
âges. Hier et aujourd’hui
encore, les voûtes de la
Cité des métiers et des
arts abritent quelques tré­
sors, qui se retrouveront
certainement au pied du
sapin. Des bijoux très ori­
ginaux en émaux, en céra­
mique, en ambre, de la
porcelaine, de la poterie,
des sacs en cuir à faire pâ­
lir les grands créateurs,
des broderies d’art, des
jeux en bois, du raku, des
tee­shirts colorés… Bref,
une kyrielle de cadeaux
plus originaux les uns que
les autres, voire des pièces
uniques qui ne pourront
laisser insensibles.
À porter ou pour décorer,
à offrir ou pour se faire
plaisir, les “œuvres” de
cette exposition reflètent
bien la diversité des sa­
voir­faire et l’imagination
des jeunes créateurs li­
mousins. ■
èEncore aujourd’hui. Cité des
métiers et des arts, Jardin de l’Évêché,
5 rue de la Règle à Limoges. Ouvert
aujourd’hui de 10 à 17 heures. Entrée
gratuite.
Ces deux œuvres, avec
quelques tapisseries
d’Aubusson du XXe siècle,
domineront la vente aux
enchères qui débutera ce
dimanche après­midi, à
14 heures, à l’Hôtel des
ventes de Guéret. M° Tur­
pin proposera du mobilier
de qualité et de nombreux
objets d’art dont des piè­
ces marquants les deux
expressions artistiques ca­
ractéristiques de la Creu­
se, l’École de Crozant et la
tapisserie d’Aubusson­Fel­
letin. Outre la remarqua­
ble toile de Madeline (es­
timée : 10 à 12.000 €), on
pourra admirer (et acqué­
rir) des toiles de Fernand
Maillaud, d’Eugène Al­
luaud, de Marcel Belle…
Une douzaine de tapisse­
ries, dont deux signées de
PRÉSENTATION. Pierre Turpin et le beau vase de Chine du milieu du XVIIe siècle. PHOTO S. LEFÈEVRE
Lurçat, d’autres de Dom
Robert (enchères enlevées
à attendre), de Prassinos,
de Marc Petit, de Saint­
Saëns, de Toffoli ou encore
de Ilhe seront proposées à
la vente. M° Turpin disper­
sera aussi du mobilier
(commode XVIII e siècle,
s e c r é t a i re s E m p i re e t
Louis Philippe, chiffon­
nier, vitrines… Bijoux et
objets d’art (ensemble de
porcelaine de Tharaud)
compléteront la présenta­
tion.
Une reprise
du marché en cours
Le marché de la peinture
et celui des tapisser ies
d’Aubusson amorcent une
reprise, des artistes sont
recherchés. En toute logi­
que, M° Turpin s’attend à
de bonnes enchères pour
plusieurs lots. Le marché
du mobilier demeure plus
hésitant. C’est sans doute
le bon moment pour réali­
ser de belles affaires.
La vente organisée
aujourd’hui à Guéret, à
quelques jours, de la fin
d’année, se signale par la
qualité d’ensemble des
lots mais aussi par leur di­
v e r s i t é . Au c u n d o u t e,
amateurs et curieux de­
vraient être nombreux cet
après­midi rue Georges­
Clémenceau. ■
Robert Guinot
è Pratique.
Renseignements
auprès de l’Hôtel des ventes, tel :
05.55.52.83.62. Exposition ce matin,
de 9 heures à 12 heures. Début de la
vente à 14 heures. Voir aussi www.interencheres.com
Hvi
8
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
CINÉMATHÈQUE. Philippe Jeammet. Ex
directeur de la communication à la
SNCF, Philippe Jeammet vient de re­
joindre la cinémathèque du Limou­
sin. Par ailleurs il vient d’être élu pré­
sident de l’Agence de Valorisation
économique et culturelle du Limou­
sin. Cette structure regroupe des or­
ganismes existants et notamment
l’Agence technique culturelle régiona­
le et Limousin Expansion. ■
LE TREMPLIN CATALACUM LES CANDIDATURES SONT LANCÉES
APPEL. Le 5 mars. Le 5 mars à la salle Georges­Bras­
sens à Feytiat se déroulera le tremplin Catalacum.
Organisé par Gaétan Cornée, Aurélie Tricard, Jérémy
Faure et Johana Faury, étudiants en technique de
commercialisation à l’IUT de Limoges, cette soirée
s’adresse aux musiciens, tous styles confondus. Ils
ont jusqu’au 1er février pour déposer leur maquette
dans les magasins de musique de Limoges ou à la
mairie de Chaptelat. Celle­ci doit contenir trois ti­
tres minimum. Quatre groupes seront retenus par le
jury. Et le 5 mars au soir un seul sera désigné pour
participer au festival de rock de Chaptelat début
juillet. ■
Limoges
Loisirs
MUSIQUE ■ Dame Felicity Lott était en concert vendredi soir à l’Opéra Théâtre
La vraie reine d’Angleterre, c’est elle !
Dame Felicity Lott a
illuminé de sa voix solaire
l’opéra de Limoges
vendredi. Un événement
de taille qui n’a pas
échappé aux mélomanes.
D
trois valses” d’Oscar Straus re­
prennent des couleurs. Poursui­
vant son périple sur ces terres
plus légères et agréablement dé­
suètes, elle séduit bel inconnu
dessiné par Reynaldo Hahn,
puis prend le bras, pour termi­
ner, du Mozart des Champs Ely­
sées.
Jean-François Julien
Graham Johnson
au piano
ame Felicity Lott était
vendredi soir à Limoges.
Oui Dame Felicity Lott !
La même qui a illuminé
le Covent Garden, “la Scala”, “le
Carnegie Hall” et autres grandes
salles de la planète.
Admirable comtesse Almaviva
dans les “Noces de Figaro”,
l’inoubliable “Maréchale” dans
le “Chevalier à la rose” a, par sa
prestance et son éclat, marqué
de son passage le Grand­Duché
de Gérolstein. Anoblie par la
Reine d’Angleterre en 1996 pour
sa carrière artistique, Dame Fe­
licity Lott est une aristocrate de
la musique, une étoile pleine
d’énergie et de lumière, d’hu­
mour et de tendresse.
Un timbre lumineux
À Limoges vendredi, plus de
600 mélomanes ont mesuré
l’importance de ce rendez­vous.
Et ils n’ont pas été déçus. La
dame s’est montrée à la hauteur
de sa réputation. Francophone
et francophile, elle maîtrise à
merveille le répertoire français.
De ce fait, Duparc, Berlioz, Cha­
brier, Reynaldo Hahn, Maurice
Yvain et Jacques Offenbach ont
été dignement honorés. Peu
convaincante au début, dans la
“Vilanelle “et le “Spectre de la
FELICITY LOTT. Une grande diva qui vendredi soir a reçu un très bel accueil.
rose” de Berlioz, la soprano
trouve ses marques dans les
trois pièces de Duparc.
Jusqu’à la fin de sa prestation,
Felicity Lott laisse filer son tim­
bre lumineux et ample, maniant
à la perfection ses capacités vo­
BRIGITTE AZZOPARD
cales et théâtrales. Elle fait sien­
nes les rêveries de Hahn et lors­
que celui­ci habille de ses notes
les poèmes de Victor Hugo, la
soprano se demande ce qui se
passerait “si ses vers avaient des
ailes”. En seconde partie, toute
de rose vêtue, Dame Felicity
Lott visite les grands airs d’opé­
rette. Avec “C’est la saison
d’amour” et “je ne suis pas ce
que l’on pense” rendus célèbres
par Yvonne Pr intemps, “Les
Au contact d’Offenbach, la
diva se lâche, sautille, se fait
mutine, coquine. C’est cette
musique qui produit cet effet­là.
Et le pianiste Graham Johnson
enveloppe d’attention ses pré­
cieuses cordes vocales. S’il se
montre un peu trop enthousias­
te dans le “Voyage à Paris” de
Poulenc, le musicien s’adapte
aux climats des œuvres, crée
une atmosphère rassurante.
Ainsi soutenue et protégée, la
voix s’épanouit.
La complicité entre les deux
artistes est évidente. Graham Jo­
hnson, il est vrai, maîtrise l’art
de l’accompagnement. Victoria
de Los Angeles, Christoph Pre­
gardien entre autres, ont sollici­
té ses compétences. Cette soirée
marquait le début du deuxième
chapitre de la saison consacré à
Chabrier. Le 31 décembre à 20 h
30 et le dimanche 2 janvier à
15 heures, sera présentée
“L’étoile”. Cet opéra­bouffe que
Duparc qualifiait de “Maîtres
chanteurs français”, allusion à
l’opéra de Wagner, est une pure
merveille. Benjamin Levy aura
la délicate mission de servir cet­
te partition. ■
RETOUR SUR… ■ Homagassey et Éric Longsworth à La Borie
Des sons, des rythmes, des climats
Deux climats, deux styles, deux
ambiances. Homagassey et Éric
Longsworth étaient à l’honneur
jeudi soir à La Borie.
Si le froid a freiné les ardeurs
du public, il n’a pas impression­
né les musiciens. Homagassey
quartet, où officie le composi­
teur Vincent Thouverey, le saxo­
phoniste Thomas Letellier, le
bassiste Etienne Caugant et le
batteur Simon Valmort, a offert
un public une superbe presta­
tion. De leurs notes chaudes,
rondes pétries dans le bois d’un
pianiste manifestement lié au
classique, cette musique s’épa­
nouit, prend des couleurs. Facé­
tieux, solides musicalement, les
interprètes sculptent avec intel­
ligence les matières mélodiques,
que l’inspiré pianiste leur porte.
Puis dans ces champs de notes,
ils évoluent en toute liberté, ta­
quinent les “Beatles” ou le “Bon
Bourguignon”. Silmon Valmort,
le fin et subtil batteur, ne donne
pas seulement le tempo. Il lan­
ce, accompagne, soutient ses
complices avec élégance. Avec
le “Ér ic Longworth tr io”, en
deuxième partie, autre ambian­
ce, autre climat. Chérif Souma­
no au kora, Jean­Luc Difraya
aux percussions et Éric Lon­
gworth au violoncelle jouaient
ensemble pour la première fois.
Ils sont brillants mais le réper­
toire choisi était ennuyeux, mo­
nochrome. Il manquait une âme
à cette musique. Il faudra atten­
dre quelques mois pour que
chacun trouve ses marques.
Jean-François Julien
ÉRIC LONGSWORTH TRIO. Les musiciens jouaient pour la première fois
ensemble
Hvi
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Limoges
Loisirs
■ A L’AFFICHE
CINÉMAS
GRAND ECRAN CENTRE
place Denis-Dussoubs. 08.92.68.20.15.
Opéra : tarif plein : 15 €; tarif réduit : 12€
4,90 € pour les moins de 14 ans à la 1re séance du mercredi après-midi.
LE MONDE DE NARNIA 3 : L’ODYSSÉE DU PASSEUR
D’AURORE, (en 2D) de Michael Apted, avec Georgie
Henley, Skandar Keynes, Ben Barnes : 13 h 15, 15 h 55,
19 h 15, 21 h 55 ; dim., 10 h 30. Nouveau
HARRY POTTER (7) ET LES RELIQUES DE LA MORT, 1RE
PARTIE, de David Yates, avec Daniel Radcliffe, Emma
Watson, Rupert Grint, Helena Bonham Carter : lun., mar.,
13 h 20, 14 h 30, 16 h 20, 19 h 45, 20 h 30 ; dim., 10 h 20,
13 h 20, 14 h 30, 16 h 20, 17 h 30, 19 h 45, 20 h 30.
RAIPONCE (en 3D relief), film d’animation de Byron
Howard & Nathan Greno pour Walt Disney-Pixar : 13 h 35,
15 h 55, 19 h 35, 21 h 55 ; dim., 10 h 35.
LES TROIS PROCHAINS JOURS, de Paul Haggis, avec
Russel Crowe, Elisabeth Bank, Liam Neeson, Olivia Wide :
13 h 05, 15 h 50, 19 h 05, 21 h 50 ; dim., 10 h 20.
Nouveau
RAIPONCE, film d’animation de Byron Howard
& Nathan Greno : dim., 13 h 35, 15 h 50 ; dim., 10 h 35 ;
film 15 mn plus tard. (2e salle).
HOLIDAY, de Guillaume Nicloux, avec Jean-Pierre
Darroussin, Judith Godrèche, Josiane Balasko : 13 h 40,
15 h 55, 19 h 40, 21 h 55 ; dim., 10 h 35. Nouveau
A BOUT PORTANT, de Fred Cavayé, avec Gilles Lellouche,
Roschdy Zem, Gérard lanvin : 13 h 55, 15 h 55, 19 h 55,
21 h 55 ; dim., 10 h 35.
POTICHE, de François Ozon, avec Catherine Deneuve,
Fabrice Luchini, Gérard Depardieu, Karine Viard,
Judith Godrèche, Jérémie Rénier : 13 h 30, 15 h 50,
19 h 30, 21 h 50 ; dim., 10 h 30.
LES PETITS MOUCHOIRS, de Guillaume Canet, avec François
Cluzet, Marion Cotillard, Benoît Magimel, Gilles Lellouche,
Jean Dujardin : dim., mar., 13 h 30, 16 h 30, 20 h ;
lun., 16 h 30, 20 h.
MACHETE (interdit moins de 12 ans), de Robert
Rodriguez & Ethan Maniquis, avec Danny Trejo, Michelle
Rodriguez, Steven Seagal, Jessica Alba, Robert De Niro :
mar., 13 h 30, 15 h 55, 19 h 30, 21 h 55 ; dim., lun.,
19 h 30, 21 h 55 ; dim., 10 h 30.
NO ET MOI, de Zabou Breitman, avec Bernard Campan,
Nina Rodriguez, Julie-Marie Parmentier : lun., 15 h 50 ;
mar., 13 h 30, 15 h 50.
LE NOM DES GENS, de Michel Leclerc, avec Sara Forestier,
Jacques Gamblin, Zinédine Soualem : 13 h 30, 15 h 50,
19 h 30, 21 h 50 ; dim., 10 h 30.
MONSTERS, de Gareth Edwards, avec Whitney Able, Scoot
McNairy : mar., 13 h 40, 15 h 55, 19 h 40, 21 h 55 ;
dim., 19 h 40, 21 h 55 ; lun., 13 h 40, 19 h 40, 21 h 55.
MORDS-MOI SANS HÉSITATION, de Jason Friedberg,
avec Rett Terrell, Ken Jeong : dim., 13 h 45, 21 h 55 ;
lun., mar., 21 h 55.
MON POTE, de Marc Esposito, avec Edouard Baer : dim.,
15 h 50, 19 h 25 ; lun., mar., 13 h 25, 15 h 50, 19 h 25 ;
dim., 10 h 30.
PLANÈTE 51, film d’animation de Jorge Blanco, Marcos
Martinez & Javier Abad : dim., à 10 h 30 ; tarif unique : 3 €.
LE CAMBODGE, Les Clés d’un Royaume film et récit
d’Emmanuel Braquet : (“Connaissance du Monde”) dim.,
15 h et 17 h 30 ; lun., 14 h 30, 17 h 30 et 20 h.
CASSE NOISETTE, opéra-ballet de Tchaïkovsky :
mardi à 20 h.
LE LIDO
Avenue du Général-de-Gaulle
NOWHERE BOY (VO), de Sam Taylor-Wood, avec Aaron
Johnson, Kristin Scott Thomas : dim., 14 h 30, 16 h 30,
18 h 30, 20 h 30 ; lun., 15 h, 18 h, 20 h, 22 h 15 ;
mar., 15 h, 18 h, 20 h, 22 h 15. Nouveau
DE VRAIS MENSONGES, de Pierre Salvadori, avec Audrey
Tautou, Nathalie Baye, Sami Bouajila : dim., 14 h 30,
16 h 30, 18 h 30, 20 h 30 ; lun., 15 h, 17 h 50, 20 h,
22 h 15 ; mar., 15 h, 17 h 50, 20 h, 22 h 15. Nouveau
PIEDS NUS SUR LES LIMACES, de Fabienne Berthaud,
avec Diane Kruger, Ludivine Sagnier : dim., 15 h, 18 h ;
lun., 15 h, 20 h, 22 h 15 ; mar., 17 h 50, 20 h, 22 h 15.
L’AMOUR FOU, documentaire de Pierre Thoretton, avec
Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé : dim., 20 h 30 ; lun., 18 h ;
mar., 15 h.
GRAND ECRAN ESTER
260, rue Aristide-Briand. Tél. 08.92.68.20.15.
Opéra : tarif plein : 15 €; tarif réduit : 12€
4,90 € pour les moins de 14 ans à la 1re séance du mercredi après-midi.
HARRY POTTER (7) ET LES RELIQUES DE LA MORT, 1RE
PARTIE, de David Yates, avec Daniel Radcliffe, Emma
Watson, Rupert Grint, Helena Bonham Carter : 13 h 55,
16 h 50, 19 h 15, 21 h, 22 h 20 ; dim., 15 h 30.
LE MONDE DE NARNIA 3 : L’ODYSSÉE DU PASSEUR
D’AURORE, (en 3D relief) de Michael Apted, avec Georgie
Henley, Skandar Keynes, Ben Barnes : 13 h 40, 16 h 20,
19 h 40, 22 h 20. Nouveau
RAIPONCE, (en 2D), film d’animation de Byron Howard
& Nathan Greno pour Walt Disney : 13 h 55, 16 h 50.
LE MONDE DE NARNIA 3 : L’ODYSSÉE DU PASSEUR
D’AURORE, (en 2D) de Michael Apted, avec Georgie Henley,
Skandar Keynes, Ben Barnes : 16 h 20, 19 h 40, 22 h 20.
Nouveau
L’APPRENTI PÈRE NOËL, film d’animation de Luc
Vinciguerra : mer., sam., dim., 13 h 40 ; film 10 mn plus
tard.
RAIPONCE (en 3D Relief), de Byron Howard & Nathan
Greno : 13 h 50, 16 h 20, 19 h 50, 22 h 20. (2e salle).
POTICHE, de François Ozon, avec Catherine Deneuve,
Fabrice Luchini, Gérard Depardieu, Karine Viard, Judith
Godrèche : dim., 13 h 50, 19 h 50 ; lun., mar., 13 h 50.
LES TROIS PROCHAINS JOURS, de Paul Haggis, avec Russel
Crowe, Elisabeth Bank, Liam Neeson, Olivia Wide : 13 h 25,
16 h 20, 19 h 25, 22 h 20. Nouveau
BÉBÉ, MODE D’EMPLOI, de Greg Berlanti, avec Katherine
Heigel, Josh Duhamel, Josh Lucas, Christina Hendricks :
13 h 40, 16 h 15, 19 h 40, 22 h 15. Nouveau
DE VRAIS MENSONGES, de Pierre Salvadori, avec Audrey
Tautou, Nathalie Baye, Sami Bouajila : 13 h 45, 16 h 20,
19 h 45, 22 h 15. Nouveau
RED, de Robert Schwentke, avec Morgan Freeman, Helen
Mirren, Bruce Willis, John Malkovich, Mary-Louise Parker :
dim., 22 h 20 ; lun., 13 h 40, 16 h 20, 22 h 20.
A BOUT PORTANT, de Fred Cavayé, avec Gilles Lellouche,
Roschdy Zem, Gérard Lanvin : 14 h, 16 h 20, 20 h, 22 h 20.
LE CAMBODGE, Les Clés d’un Royaume film et récit
d’Emmanuel Braquet : (“Connaissance du Monde”)
mardi 15 h et 20 h.
è SERVICES DE GARDE
URGENCES
SAMU. 15. 24 heures/24.
CHRU. Chambres et services,
05.55.05.55.55.
CLINIQUE CHÉNIEUX. Urgences et
standard, 05.55.45.40.00.
SOS MÉDECINS
LIMOGES. 05.55.33.20.00.
MAISON MÉDICALE. 43, boulevard
Gambetta, 05.55.43.00.00,
dimanches et jours fériés, de
9 heures à minuit.
MÉDECINS DE GARDE. De 20 h à 8
h ; samedis à partir de 12 h ;
dimanches et jours fériés, toute la
journée, tél. 15.
CHIRURGIEN-DENTISTE. Dr
Riouallon, 05.55.77.12.11
(dimanches et jours fériés, de
9 heures à 12 heures et de
14 heures à 18 heures, téléphoner
avant de se présenter).
PHARMACIES. Pharmacie de
Nougier, 126, rue François-Perrin ;
Pharmacie Guichard, 10, rue
Suzanne-Valadon ; pharmacie
mutualiste Carnot, 67, rue
François-Chénieux (de 9 heures à
9
12 heures).
VÉTÉRINAIRES. Clinique vétérinaire
Vanteaux, 05.55.50.71.90 ; Clinique
vétérinaire du Val de l’Aurence,
05.55.01.74.74 ; Dr Boutin,
05.55.50.27.87 ; Dr Debail,
05.55.77.91.93.
AGGLOMÉRATION
COMPOSER LE 15. Dans les
communes où il n’y pas de médecin
de garde.
BOISSEUIL,
ST-JUST-LE-MARTEL. Tél. 15.
CONDAT, ISLE. Tél. 15.
COUZEIX. Tél. 15. Pharmacie : lundi
matin, Pauliat.
FEYTIAT, LE PALAIS. Tél. 15.
NIEUL, PEYRILHAC,
SAINT-GENCE. Pharmacie Sardin à
Saint-Junien, 05.55.02.13.72.
PANAZOL. Tél. 15. Pharmacies :
samedi toute la journée, Pharmacie
de la Beausserie, place du
Commerce ; le matin, Mmes
Morange et Salagnac, 59, avenue
de la Libération ; lundi toute la
journée, B. L’Hortolary, 14, avenue
du Président-Carnot ; l’après-midi,
Mmes Morange et Salagnac.
RILHAC-RANCON, SAINT-PRIESTTAURION. Tél. 15.
SOLIGNAC, LE VIGEN. Tél. 15 ou
Groupe médical du Vigen,
05.55.00.51.69.
DÉPARTEMENT
COMPOSER LE 15. Dans les
communes où il n’y pas de médecin
de garde.
AIXE-SUR-VIENNE. Pharmacies :
dimanche, Boyer à Flavignac,
05.55.39.11.13 ; lundi, Pharmacie
de la Gare à Aixe, 05.55.70.18.06.
AMBAZAC. Pharmacie Pommaret à
Ambazac, 05.55.56.83.04.
BELLAC. Pharmacies Chevalier,
05.55.68.75.87 et Mauvy à
Magnac-Laval, 05.55.68.75.87.
BESSINES-SUR-GARTEMPE.
Pharmacie Glomot à Razès,
05.55.71.01.36.
CHÂLUS. Pharmacie Boyer à
Flavignac, 05.55.39.11.13.
CHÂTEAUNEUF-LA-FORÊT. Pharmacie du Mont-Gargan à La Croisille,
05.55.71.70.39.
CHÂTEAUPONSAC. Pharmacie
Glomot à Razès, 05.55.71.01.36.
EYMOUTIERS. Pharmacie du
Mont-Gargan à La Croisille,
05.55.71.70.39.
LAURIÈRE. Pharmacie Pommaret à
Ambazac, 05.55.56.83.04.
MAGNAC-LAVAL. Pharmacies
Chevalier à Bellac, 05.55.68.75.87
et Mauvy à Magnac-Laval,
05.55.68.75.87.
NANTIAT. Pharmacies Chevalier à
Bellac, 05.55.68.75.87 et Mauvy à
Magnac-Laval, 05.55.68.75.87.
NEXON. Pharmacie Saint-Roch,
05.55.58.10.26.
PIERRE-BUFFIÈRE. Pharmacie du
Mont-Gargan à La Croisille,
05.55.71.70.39.
ROCHECHOUART. Pharmacie
Thépault à Saint-Mathieu,
05.55.00.31.80.
SAINT-JUNIEN. Pharmacie Sardin,
05.55.02.13.72.
SAINT-LÉONARD-DE-NOBLAT.
Pharmacie Etoubleau, à
Sauviat-sur-Vige, 05.55.75.30.25.
SAINT-YRIEIX-LA-PERCHE.
Pharmacie Saint-Roch à Nexon,
05.55.58.10.26.
VOIX DU MONDE
JAN DAU MELHAU
“Chant roman du Limousin”
(troubadours limousins du
XIIe siècle) : mardi 14 à 20 h 30 à
la BFM (renseignements :” Librairie
Occitane”, 05 55 32 06 44).
BABET
(Dionysos) : vendredi 17 à 21 h, à
“La Fourmi”, rue de la Font-Piot
(05 55 34 54 13).
MUSIQUES ACTUELLES
TY SEGALL
(garage-rock, San Francisco, USA) :
mercredi 15 à 21 h, à “La Fourmi”,
rue de la Fot-Pinot
(05 55 34 54 13).
18E FESTIVAL DE NOËL
deux soirées à John-Lennon,
proposées par “Execution
Management” (05 55 78 45 91) :
- vendredi 17, à 20 h, avec les
groupes Inntroll, Samaël, Rotting
Christ, Metsatöll et Nothnegall ;
- samedi 18, à 20 h, avec
Exorcizer, Cipher, DarkNight, Syrinx
et Unsafe (05 55 06 24 83).
BLUES, SWING
LA PAPAGOJ
(swing manouche) : mercredi 15, à
17 h 30, aux “Matins Céladon”,
BFM, apéro-concert proposé par
“Esperanto Limousin”
(05 55 33 12 33).
BOBBY DIRNINGER
(chant, guitare, piano) :
vendredi 17 à 21 h 30, aux
“Matins Céladon”, BFM (05 55 33
12 33).
THÉÂTRE
“LES AMIS DU PRÉSIDENT”
d’Alain Gautré, par le Centre
dramatique national de Limoges
(mise en scène Pierre Pradinas) :
reprise mardi ; jusqu’au
vendredi 17 au Théâtre de l’Union,
rue des Coopérateurs (05 55 79
90 00).
JEUNE PUBLIC
“LE JEU DE L’OIE DE M. PAILLER”
de Max Eyrolle, par Gérard Pailler,
Compagnie Expression 7 :
mardi 14 à 19 h, à la “Maison du
Berger”, à La Geneytouse ; en sus,
expo de tableaux de Max Eyrolle
(05 55 09 73 79).
ROBINSON
attention, le concert du
mercredi 15 à Jean-Gagnant est
reporté
(05 55 45 94 00)
MÉMOIRE
MUSÉE DE LA RÉSISTANCE
chapelle de l’Abbaye de la Règle :
tous les jours, 10 h à 12 h et 14 h
à 18 h (05 55 34 46 87).
BESTIAIRE/LUDIQUE
FÊTE FORAINE
70 attractions, esplanade du
Champ de Juillet, jusqu’au
dimanche 2 janvier de 14 h à 23
h ; vendredi, samedi, Noël et
Nouvel An de 14 h à minuit ; tarifs
réduits les mercredis 15 et
22 décembre et dimanche
2 janvier (05 55 34 46 87).
PARC DU REYNOU
(parc animalier - 600 animaux - et
paysager), Le Vigen, sortie 37 par
l’A20 : ouvert les mercredis et les
week-ends, de 10 h à 17 h
(05 55 00 40 00).
AQUARIUM DU LIMOUSIN
2, boulevard Gambetta : tous les
jours de 10 h 30 à 18 h 30 ;
fermeture des caisses à 18 h ;
pour les groupes de 9 h 30 à 21
h, sur réservation
(05 55 33 42 11).
PATRIMOINE
MUSÉE DES BEAUX-ARTS
(ex-Musée de l’Evêché)
réouverture après transformation
et extension : jusqu’au 31 mars de
10 h à 12 h et de 14 h à 17 h,
fermé le mardi et le dimanche
matin (05 55 45 98 10).
CITÉ DES MÉTIERS ET DES ARTS
(Musée des meilleurs ouvriers et
Compagnons du tour de France),
5, rue de la Règle : fermeture
annuelle (05 55 33 86 86).
MUSÉE NATIONAL A.-DUBOUCHÉ
place W.-Churchill : tous les jours
de 10 h à 12 h 25 et 14 h à
17 h 40, sauf mardi
(05 55 33 08 50).
MOULIN DU GOT
près de Saint-Léonard, lieu-dit “Le
Pénitent” ; jusqu’en décembre,
expo, lectures et ateliers autour
de la collection d’ouvrages du
Père Castor (05 55 57 18 74).
EXPOSITIONS
“GARE DE LIMOGES,
81 PRINTEMPS”
(peintures et dessins de Sandrine
Audevard et Nathalie
Tamagnaud) : jusqu’au
31 décembre, mardi au samedi,
10 h 30 à 12 h 15 et 14 h 30 à 19
h, Galerie Vincent-Pécaud, 21, rue
Elie-Berthet (05 55 34 35 47).
“LA BFM S’AFFICHE EN NOIR”
(affiches de films noirs des
années 40 à 80 ; conception
Gerardo Lambertoni) : jusqu’au
22 janvier à la BFM
(05 55 45 96 00).
YACOUBA TOURÉ
(sculptures en bronze ; Burkina
Faso), jusqu’au 31 décembre, du
lundi au samedi, à la Galerie
“Rêv’et Culture”,
3, rue d’Aguesseau.
NOÊL EN CADEAU ARTISANAL
(60 artisans) : jusqu’au
31 décembre, lundi au samedi, à
la Galerie des Métiers, 12, avenue
Garibaldi (05 55 45 27 00).
”ELECTRO GÉO”
(volet 3, évolution de l’art
abstrait) : jusqu’au 5 mars, au
Frac-Limousin, impasse des
Charentes.
HOMMAGE À B. DE VENTADORN
présentation du livre d’artiste
d’Hubert Martial (vers
calligraphiés par Sophie
Larigaldie rehaussés de lettrines
émaillées) : jusqu’au
24 décembre, à la Librairie
Occitane, rue Haute-Vienne
(05 55 32 06 44).
LITHOS, PEINTURES, TAPISSERIES
(Bahgory, Sanfourche, Laurent et
Mazet) : jusqu’au 15 décembre,
10 h 30 à 19 h, Galerie
municipale, place de la
République (Atelier
“Presse-Caillou”, 06 77 73 14 05).
GRAVURE
(A.-P. Arnal, Daniel Humair, Patrick
Loste, Tony Soulié, Richard Texier
et Gérard Titus-Carmel) : jusqu’au
30 décembre, mercredi au
samedi, 14 h 30 à 19 h, et sur
R.V., Galerie Saint-Pierre, 10, rue
Rafilhoux (06 12 55 13 84).
FREDDY LIMOUSIN
(peintures) : jusqu’au
15 décembre, à Jean-Gagnant
(05 55 45 94 00).
MARYSE FAUCHER, BERNARD
LAZERAS
(photos) : jusqu’au 27 décembre,
Galerie du Cercle de Quorum, à
Condat (”Music Road Promotion”,
06 16 28 01 89).
“RÉCUP’ART”
(sculptures et jardin insolite) :
route du barrage, Chauvant,
St-Priest- Taurion
(05 55 39 65 01).
WEEK-END DIGEST
“CADEAUX À P’ART”
expo-vente (bois, cuir, émail,
porcelaine, maroquinerie,
bijoux…) et ateliers pour les
enfants : ce dimanche de 10 h à
17 h, à la Cité des Métiers et des
Arts, 5, rue de la Règle
(05 55 32 57 84).
VISITEZ LIMOGES
les souterrains de la Règle :
dimanche, RV à 15 h au pied de
la cathédrale (inscriptions à l’O.T.,
bd de Fleurus (05 55 34 46 87).
CHAPONS DE NOËL
19e foire de Blond, dimanche dès
9 h 30 ; repas à midi et tiercés à
11 h 30 et 16 h (05 55 60 46 90).
MARCHÉS DE NOËL
à Bosmie-l’Aiguille,
dimanche 9 h à 19 h, avec foire
aux oranges (05 55 36 14 54) ; à
Vicq-sur-Breuilh, dimanche (05 55
99 89 91, ou 00 89 91) ; à
Nexon, dimanche 9 h à 18 h ; à
Rilhac-Rancon, dimanche 10 h à
18 h ; à Magnac-Laval,
dimanche ; à Saint-Victurnien,
dimanche.
“LES PUCES DE LA CITÉ”
dimanche, 7 h à 19 h, quartier de
la cathédrale ; 170 exp.
Hvi
10
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
Limoges
Ouvert dimanches 12
et 19 décembre
NAPAPIJRI Homme et femme
G STAR • RALPH LAUREN
MARLBORO
*
LIQUIDATION
TOTALE
AVANT CHANGEMENT
G
D’ENSEIGNE
S G
50 %
QUELQUES EXEMPLES DE PRIX
CHEMISE MARLBORO
PARKA G STAR
BLOUSON NAPAPIJRI
PULL RALPH LAUREN
JEAN DIESEL
TEE-SHIRT DIESEL
POLO NAPAPIJRI
CHEMISE NAPAPIJRI
SWEAT SUPERDRY
95
150
289
145
160
40
79
69
99
48
75
199
73
40
20
55
48
69
POUR LA FEMME
TEE-SHIRT NAPAPIJRI
VESTE SUPERDRY
JEAN NAPAPIJRI
59
149
119
39
74
83
OUVERT NON-STOP JUSQU’À NOËL
RETOUR SUR… ■ “Chez Ikkyû” spectacle jeune public de Carlotta Ikeda
Un conte magnifique pour tous
”Chez Ikkyû” est le premier
spectacle jeune public de
Carlotta Ikeda. Pour raconter cette histoire extraordinaire, la chorégraphe japonaise s’autorise tous les excès. Elle compose ainsi une
chorégraphie somptueuse.
Muriel Mingau
*Récépissé de déclaration 2010-42
JUSQU’À
Loisirs
34, place de la Motte - LIMOGES - Tél. 05.55.32.90.87
“C
hez Ikkyû” est la
toute dernière
création de la
grande chorégraphe et
maître de butô Carlotta
Ikeda. Après le théâtre du
Cuvier près de Bordeaux,
le centre culturel Jean­Ga­
gnant était la deuxième
scène à accueillir ce spec­
tacle, imaginé pour tous,
de 8 à 99 ans.
Au cœur
de la tradition
japonaise
En créant cette œuvre,
Carlotta Ikeda a choisi de
raconter une belle histoi­
re, comme les contes qui
enchantent les rêves de
l’enfance. C’est celle d’un
jeune moine japonais,
Ikkyû Sojun, devenu au
Moyen Âge poète, calligra­
phe et grand maître zen.
Ikkyû a réellement existé.
Son existence extraordi­
naire l’a fait entrer dans la
légende. Il est un véritable
”CHEZ IKKYU”. Ce spectacle jeune public est aussi un spectacle tout public
mythe au Japon.
Pour l’évoquer, Ikeda
Carlotta a osé l’excès dans
la conception esthétique.
En images mouvantes et
changeantes, elle a osé les
nuages flottants, l’air, le
vent, le papillon, les ceri­
siers en fleur, l’architectu­
re sophistiquée du temple,
la noire et inquiétante fo­
rêt, sans oublier une pluie
de pétales colorés. Elle a
aussi osé les costumes
chatoyants. Enfin, elle a
osé l’opéra.
La partie musicale de
l’œuvre prend cette am­
pleur. Elle donne à enten­
dre des instruments tradi­
tionnels japonais, mais
a u s s i l a vo i x d e Ju n k o
Saïto, sublime… Dans cet
ensemble, la danse, pour­
tant exceptionnelle par
moments, se perd un peu.
Certains pourraient même
trouver le tableau un peu
chargé, donnant l’image
d’un Japon à la limite du
folklorique.
Nuages mutants…
Mais il est rare que le
folklore laisse des nuages
se muer en tête de mort,
même de manière fugace
comme ici… Dans cette
œuvre en effet, Carlotta
Ikeda n’a rien cédé des
préoccupations existen­
tielles qui guident sa dé­
marche de créatrice du
PHOTO “PHOTO LOT”
butô. Cette danse des té­
nèbres est née dans l’effroi
et la révolte de l’après
Hiroshima au Japon.
« M è re, q u i s u i s ­ j e ?
Quelle est l’importance de
ma destinée ? Je ne sais
rien », s’inquiète Ikkyû.
Ces questions valent de
différentes manières, à
tout âge, que ce soit 8, 15
ou 90 ans.
Pour les plus jeunes, Car­
lotta Ikeda la repose en la
p l a ç a n t a u c œ u r d’ u n
spectacle magnifique, un
écr in somptueux. Pour
l’apprécier, pas de doute,
il faut retrouver son âme
d’enfant, une certaine naï­
veté dans le regard. ■
■ LES DISQUES DU DIMANCHE
THE PRIEST ■
Noël (Sony)
C’est au séminaire de Bel­
fast que ces trois prêtres
THE PRIESTS. Divins.
www.notaires.fr
www.chambre-limousin.notaires.fr
MARDI 14 DÉCEMBRE 2010
Chambre interdépartementale
Corrèze-Creuse-Haute-Vienne
14 h à 17 h 30 - Maison du Notariat
3, place Winston-Churchill - LIMOGES
‘‘Notaires de France, sûrement et pour longtemps’’
se sont connus. En 2008
ils décident d’unir leur
voix et enregistrent leur
premier CD en Irlande et à
la Basilique Saint­Pierre
du Vatican. Forts du suc­
cès de ce premier album,
vendu à 1 million d’exem­
plaires, ils enregistrent en
2009 “Harmonie”.
Noël manquait à leur ré­
pertoire. Ils viennent de
combler cette lacune en
consacrant tout un disque
aux chants de Noël britan­
niques. Leader du groupe
pop “The Pogues”, Shane
Macgowan, a apporté sa
petite touche. La rencon­
tre est étonnante. Les cols
blancs s’accommodent de
ces teintes musicales iné­
dites. Les morceaux choi­
sis ne manquent pas de
charme.
À noter ce “Little drum­
mer boy”. Apprécié outre­
Manche, le morceau ra­
conte l’histoire d’un tam­
bour qui ne peut rien of­
fr ir d’autre que ses
roulements. Et chanté ain­
si, c’est poignant. ■
LIZZY LING ■
No smili (Believe
digital)
Il y a deux ans, il y avait
un tigre dans son bunga­
low. Encouragé par les
ventes, Lizzy Ling revient
dans les bacs avec “No
smili”. Et là elle passe à la
vitesse supérieure.
Des accords plus musclés,
des textes plus fort, bref,
Lizzy ne plaisante pas.
Lionel Privat lui donne, à
trois de ses compositions,
l’habillage qui s’impose.
Pour l’instant, pas de tour­
née en vue. Mais si Lizzy
s’approche de la région il
ne faudra pas la louper. Sa
musique le démontre, elle
a du tempérament. ■
VIVA ELVIS ■
The album (Sony)
Le cirque du soleil rend
hommage au “King”, à sa
vie et à sa musique.
Le spectacle rend
hommage à
l’incontestable roi du rock
et met en lumière
l’énergie exceptionnelle
de cet artiste.
La bande originale, qui
vient de sortir, mêle
nostalgie et modernité. On
retrouve sur ce disque la
voix, les tubes, mais le
tout passé au filtre des
sons du XXIe siècle. Un
album qui donne envie de
voir le spectacle.
La première sera donnée
au Canada en février. Il
sera présenté en juin à
Paris. Événement en
perspective.
Jean-François Julien
Hvi
11
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Limoges
Vie locale
DÉFENSE ■ Le 15e bataillon du train sur les traces de ses anciens
■ CONFÉRENCE
“BERTHE MORISOT, AU CŒUR DE
L’IMPRESSIONNISME” ■ Pour la première fois à
Limoges, les Amis du musée des Beaux­Arts de Limoges
ont voulu que soit évoqué le parcours de Berthe
Morisot, une femme peintre au cœur de
l’impressionnisme. Ils ont convié Sylvie Patry,
conservatrice au musée d’Orsay, pour une conférence
intitulée “Berthe Morisot, au cœur de
l’impressionnisme” le mercredi 15 décembre, à 19 h 30,
à la BFM à Limoges (entrée payante).
Retour en Macédoine
Sylvie Patry fut commissaire d’une exposition consacrée
à cette artiste au Palais des Beaux­Arts de Lille et à la
Fondation Pierre Gianadda à Martigny en Suisse.
A l’occasion de la réouverture du musée des Beaux­Arts
de Limoges, le public peut en particulier admirer un
tableau de Berthe Morisot : “Les enfants de Gabriel
Thomas”. ■
èContact. Musée des Beaux-Arts de Limoges, Palais de l’Evêché, 1, place de
l’Evêché à Limoges. Tél. 05.55.45.98.10 ; amilim@wanadoo.fr
GERBE. Le chef de corps, accompagné du président des sous-officiers et du président des engagés volontaires, a déposé une gerbe
au pied de l’ossuaire en mémoire des quelques 13.000 « poilus » inhumés dans cette nécropole française.
Pour la première fois de son
histoire, une délégation du
15e bataillon du train a participé aux cérémonies commémoratives franco-allemandes de l’armistice de
1918, à Bitola en Macédoine.
D
14 e
Vente par correspondance
Participation aux frais
d’envoi incluse
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BON DE COMMANDE
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45, rue du Clos-Four - 63056 Clermont-Ferrand Cedex 2
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Bon à découper et à envoyer avec votre chèque
à l’ordre de Centre France Communication à :
e mars 1915 jusqu’en
septembre 1918, le
corps expéditionnai­
re français débarqué aux
Dardanelles, soutenu no­
tamment par les unités du
15e escadron du train des
équipages militaires, re­
joint très rapidement Salo­
nique. En septembre 1915,
c’est la ruée des alliés vers
le nord. Les Français
bousculent les Germano­
bulgares et s’emparent de
Florina puis de Monastir
(actuel Bitola).
En septembre 1918, une
ultime offensive victorieu­
se est déclenchée, les Aus­
tro­allemands se replient
v e r s l a Ho n g r i e e t l e s
Français conduits par le
général Franchey d’Espe­
rey atteignent le Danube
et entrent en Roumanie.
Le “15” a toujours été pré­
sent.
Ces faits d’armes de Ma­
cédoine et d’ailleurs sont
inscrits au patrimoine de
l’unité. Ainsi son fanion
est décoré et porte les ins­
criptions : Florina 1916,
Monastir 1916 ; Danube
1918.
Sur invitation
De fait, pour la première
fois de son histoire et sur
invitation de l’ambassa­
deur de France à Skopje,
capitale de la Macédoine,
une délégation du 15e ba­
taillon du train, conduite
par le lieutenant­colonel
Nicolas Aranda, chef de
corps, a participé aux cé­
rémonies commémorati­
ves franco­allemandes de
l’armistice de 1918.
Ces cérémonies se sont
déroulées le dimanche 7
novembre aux cimetières
militaires français et alle­
mand de Bitola, au sud­
ouest de la Macédoine.
Ces très émouvantes pres­
tations, placées sous l’égi­
de des ambassadeurs fran­
çais et allemand de
Skopje, ont eu lieu en pré­
sence de nombreux repré­
sentants civils et militaires
du corps diplomatique in­
ternational, des représen­
tants du Souvenir Fran­
çais, d’autorités civiles et
militaires de Macédoine
ainsi que d’une délégation
de la ville d’Epinal ( Vos­
ges), ville jumelée avec Bi­
tola depuis 1958.
Durant la cérémonie, les
ambassadeurs accompa­
gnés du chef de corps du
bataillon ont tout d’abord
fleuri la tombe du soldat
Jacques Limousin du 15 e
ETEM, originaire de Châ­
teauroux et por tant le
nom de la région de garni­
son du bataillon puis le
chef de corps accompagné
du président des sous­offi­
ciers et du président des
engagés volontaires de
l’armée de terre ont dépo­
sé une gerbe au pied de
l’ossuaire en mémoire des
quelque 13.000 “poilus”
inhumés dans cette nécro­
pole française.
Cette mission du souve­
nir a été la dernière op­
portunité pour une délé­
gation du “15” de pouvoir
honorer ses morts tombés
pendant la campagne
d’Orient 1916­1918 et de
participer ainsi au devoir
de mémoire avant sa dis­
solution programmée le
30 juin 2011. ■
TOMBE. La tombe du soldat
Jacques Limousin.
et receve
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gourmande
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Hvi
12
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
Haute-Vienne
■ PEYRAT-LE-CHÂTEAU
Les sapeurs-pompiers
ont fêté la Sainte Barbe
A L’HONNEUR. Le Chef de groupement du SDIS 87, M. le Maire,
le Chef de Centre et les récipiendaires.
Il y a quelques jours,
tous les sapeurs­pompiers
se sont retrouvés en mai­
rie pour évoquer l'année
2010.
Sur le plan opérationnel,
une légère baisse d'inter­
ventions a été évoquée par
rapport à 2009. Mais le
centre de secours a colla­
boré avec ses collègues de
la Creuse suite à des feux
d'habitations ou de végé­
tations.
Le sergent chef Pierre
Farges a été en renfort sur
la Charente suite aux im­
portantes et dramatiques
inondations. Il fait partie
d'Urgence internationale
et il est parti en aide aux
Haïtiens en janvier suite
aux tremblements de ter­
re.
Pour être
opérationnel
La formation du person­
nel des sapeurs­pompiers
volontaires est très impor­
tante et chacun doit s'in­
vestir tout au long de l'an­
née, au cours de séances
de 1 à 4 heures, soit les di­
manches matin, soit en
séquence courte tous les 3
mois où l'ensemble du
personnel est regroupé
( s o i t 4 0 h e u re s p a r a n
auquel s'ajoutent 16 heu­
res de recyclage). L'adju­
dant chef Christophe Né­
grarie est le référent de la
partie formation et organi­
se au mieux ces temps de
présence pour tous.
Attestations. Les sapeurs­
pompiers L. Farges, L.
Launay, D. Carcy, P. Gillo­
tin, J.­C. Defer, Corinne
Géry, S. Certain, C. Négra­
r i e, P. Ba n d e r n e e t M .
Paillard qui ont reçu leur
attestation de stage.
Recrues. Trois nouvelles
recrues sont venues re­
joindre le centre : Pierrette
Banderne, Jean­Christo­
phe Defer et Martial
Paillard, ainsi qu’un nou­
veau compagnon, de race
Saint­Hubert. Nommé Fax,
il est venu renforcer
l'équipe “cyno”. Le direc­
teur, M. Toret de Portiso, a
confectionné des niches
confortables pour les tou­
tous sauveteurs.
La cérémonie s’est dé­
roulée en présence du
conseiller général du can­
ton, du maire de Peyrat,
des maires des communes
du secteur de 1er appel, du
chef du groupement du
SDIS 87, des chefs de cen­
tres voisins ou leurs repré­
sentants du 87 et du 23,
des sapeurs­pompiers du
centre de Peyrat, des re­
présentants de la gendar­
mer ie, des anciens sa­
peurs­pompiers, des chefs
d'entreprises ou direc­
teurs d'établissements qui
e m p l o i e n t u n s a p e u r­
pompier volontaire.
L’ambiance
et le sport
Le chef de centre, dans
son discours, a remercié
vivement la municipalité
et les chefs d'entreprises
qui autorisent leurs em­
ployés à participer aux in­
terventions en journée. Il
souligne le soutien général
du SDIS 87. Il félicite le
président de l'Amicale
pour l'organisation de
tous les bons moments en
famille et remercie les
épouses ou conjoints pour
leur compréhension et
présente ses félicitations
à l'ensemble du personnel
pour le travail accompli.
Sportif. Il faut noter les
exploits sportifs de Grégo­
ry Allart pour sa perfor­
mance de meilleur buteur
au tournoi de foot Haute­
Vienne et sa sélection au
championnat de France
de foot des sapeurs­pom­
piers. Patrick Négrarie res­
te fidèle à lui­même dans
toutes ses participations
sportives.
Cette cérémonie a été
suivie d'un apéritif du tra­
ditionnel repas de la Sain­
te­Barbe. ■
■ LES MÉDAILLÉS
La remise des médailles a
permis de rendre hommage au dévouement. Claude
Géry, chef de centre, a
reçu la médaille d'or pour
ses 30 ans de ser vice ;
Jean-Luc Gourinet, la médaille d'argent pour ses 20
ans de service ; le médecin caporal-chef Jean-Pierre Demaison, la médaille
d'argent pour ses 20 ans
de service. Les galons de
caporal chef ont été remis
à Corinne Géry et Sébastien Certain. .
Vie locale
■ COGNAC-LA-FORÊT
Des maisons de paille et de bois...
Les engagements dans le
développement durable,
un respect de la planète
qui commence à s’impo­
ser, font que des techni­
ques ancestrales oubliées,
revues et améliorées par
de nouvelles approches
commencent à revenir à la
mode et surtout à s’impo­
ser comme de véritables
solutions.
Certains s’engouffrent
dans ce nouvel avenir, no­
tamment dans le cadre de
la construction de nos ha­
bitats. Les règles sont sim­
ples : utiliser des maté­
riaux locaux pour valoriser
l’économie et éviter les
transports coûteux et pol­
luants, tout axer sur le
confort d’entretien et l’iso­
lation pour faire des éco­
nomies en rejetant le mi­
nimum de CO2, créer des
habitats confortables
c o m b i n a n t re s p e c t d e
l’environnement et techni­
ques de pointe, penser
aux générations futures
qui, si un jour détruisent
nos constructions, pour­
ront facilement faire dis­
paraître ou recycler les
matériaux utilisés.
Sylvain Jacopé est l’un de
ceux­là. Armé d’une for­
mation de charpentier
réalisée en AFPA, il s’est
ensuite dirigé vers un sta­
ge à la Chambre des mé­
tiers et une for mation
CIFA dans le domaine de
la gestion. Il a ensuite créé
son entreprise individuelle
en 2008. Amoureux du
bois, il s’est spécialisé
dans la charpente et la dé­
coration intérieure bois ce
VISIONNAIRE Sylvain Jacopé croit en l'avenir des habitats réalisés avec des matériaux de proximité qui respectent l'environnement.
qui l’amène à rénover ou
construire des toitures ou
parachever la décoration
d e re s t a u ra n t s l i m o u ­
geauds. Mais son rêve
c’est de construire des
maisons pas comme les
autres…
La tempête
de 1999
Cet évènement a été un
déclencheur dans sa vie.
Fils d’agriculteurs, il a vu
sur le terrain familial des
centaines de chênes et de
châtaigniers tombés au
sol. Coupés, stockés ces
bois lui ont permis quel­
ques années après de
construire une maison
pour ses parents en ossa­
tures et bardages bois. Le
virus l’avait atteint. Il avait
trouvé sur place les maté­
riaux, la logistique… De­
puis il a le projet d’en
construire d’autres, en
paille, en bois de cordée,
en Douglas… Isolées avec
du chanvre, des enduits
terre, de la chaux, il veut
démontrer que de telles
maisons peuvent être des
plus fiables et même avoir
des durées de vie supé­
rieures à des pavillons tra­
ditionnels, tout en don­
nant des qualités
d’isolation qui seront de
toute façon imposées à
tous dans quelques an­
nées par les normes euro­
péennes. Utopie ? Il faut
croire que non. En effet si
l’obtention de tel permis
de construire est parfois
difficile dans notre région,
certaines communes com­
me Saint­Cyr s’apprêtent à
modifier leur PLU (Plan
Local d’Urbanisation)
pour accueillir de telles
constructions. D'autres lui
emboîteront probable­
ment le pas. Cet enfant du
pays croit « dur comme
châtaignier » à son aven­
ture, et en attendant que
les mentalités évoluent, il
continuera à monter des
charpentes bois de grande
qualité. ■
è Contact. Sylvain
Jacopé-Montpoutier, 87310
Cognac-la-Forêt, tél.06.84.45.88.36.
Emmanuel Douay
■ MARVAL
L’occitan enseigné au Pays de Burgou
Dispensé par la Maison
de Païs de Saint­Auvent,
l’occitan du Limousin, est,
aujourd’hui, enseigné
dans le Pays de Burgou.
Ce patois était parlé cou­
ramment encore dans les
années 50 voire 60 dans
nos campagnes et un bon
n o m b re d e L i m o u s i n s
l’utilise encore de nos
jours dans les conversa­
tions quotidiennes,
Sous la houlette de Jean
Claude Ducourtieux, qui
donne des cours d’occitan
dans les écoles du canton
de Saint­Laurent­sur­Gor­
re, quelques adeptes de
notre langue limousine, is­
sus du Périgord et du Sud­
Ouest de la Haute­Vienne,
se rassemblent à la mairie
de Marval pour écouter,
parler, lire, écrire et chan­
ter la langue de nos
aïeux.
Ces séances, qui se dé­
roulent dans la bonne hu­
OCCITAN Ecouter, parler, lire, écrire et chanter dans la langue limousine
m e u r, s o n t o u v e r t e s à
tous. Jeunes et moins jeu­
nes sont conviés à rejoin­
dre le groupe, le jeudi de
16 h 30 à 18 h 30 voire jus­
qu’à 19 heures. ■
è Contact. Tél. : 0555000130.
Courriel : maison-de-pais87@orange.fr
Hvi
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Haute-Vienne
Vie des clubs
ARTS MARTIAUX ■ Racing Limoges Judo
Ceinture noire pour Adrien
Adrien Lacombe, judoka du
Racing Limoges Judo, vient
d’obtenir sa ceinture noire.
Elle lui a été remise fin novembre par son enseignant,
Patrick Savary.
A
dr ien pratique le
judo depuis l’âge de
4 ans et est membre
du Pôle espoirs de Limo­
ges.
Côté résultats sportifs,
les judokas du RLJ ne sont
pas en reste. Ils se sont
distingués dans leurs caté­
gories respectives.
En benjamins, Blandine
Fouret, Mélina Vignaud,
Samuel Clavière, Maxime
d e C a r v a l h o, Q u e n t i n
Fraisseix, Gouga Gourouli
et Clément Viel ont parti­
cipé à l’animation dépar­
tementale du 27 novembre
où ils ont tous obtenu de
très bons classements.
Les minimes ont disputé
le championnat départe­
mental le 28 novembre.
Plusieurs d’entre eux sont
montés sur le podium. 1res
places pour Guillaume
Langle, Manon Thinnes,
Justine Bex et Julia Etien­
ne ; 3es places pour Erwan
Sazerat, Thomas Naintre
et Alexia Faucher et 5 e s
places pour Tom Chas­
sard. Sans oublier la parti­
cipation de Benoît
Fouilland qui n’a pas réus­
si à se classer.
Certains de ces judokas
avaient participé quelques
jours plus tôt au tournoi
de Coulounieix­Chamiers
(Dordogne) qui regroupait
CEINTURE. Adrien Lacombe a reçu sa ceinture noire des mains de son enseignant Patrick Savary.
300 judokas. Chez les gar­
çons, Guillaume Langle a
récolté une tres belle mé­
daille d’argent et Thomas
Naintre le bronze. En ce
qui concerne les filles,
Manon Thinnes a fini à la
1re place, Justine Bex et Ju­
lia Étienne ont terminé 3es.
Chez les cadets, les ré­
sultats sont à la hauteur
des objectifs. La quasi­to­
talité des judokas sont
montés sur le podium.
Malaury Gauthey, Vladimir
Pagnou, Adrien Lacombe
se sont octroyé le titre de
champion départemental ;
Véronique Ngo Mendeng
s’est classée 2e ; Alexandre
Bey, 3e et Vincent Meunier
5es. La plupart d’entres eux
sont qualifiés pour les
phases régionales de
même que Mathieu Mo­
raud, Manon Druaux, Sou­
kayna El Barnoussi et Cé­
cile Barry lesquels n’ont
pu combattre en raison de
blessures.
Aurélien Claux
médaille d’or
En juniors, le 4 décem­
bre, deux judokas du RLJ
participaient au tournoi
National Label A à Nantes.
Aurélien Claux a décroché
la 1re place de cette com­
pétition de haut niveau.
En revanche, Damien Clé­
ment n’a pu se classer.
Ils ont également disputé
le championnat départe­
mental avec Adrien Faure.
Aurélien et Adr ien ont
remporté l’or et Damien le
bronze.
Le 27 novembre ces trois
juniors ont disputé le
championnat régional par
équipes juniors sous les
couleurs de l’Alliance Judo
Limoges et ont participé à
la qualification de l’équipe
pour les phases finales na­
tionales qui auront lieu à
Pa r i s a u m o i s d e j a n ­
vier 2011.
Adr ien et Damien ont
aussi participé le 28 no­
vembre au championnat
départemental par équi­
pes seniors 2D et se sont
classés 2e avec l’équipe de
l’AJL.
Le Racing Limoges Judo
o r g a n i s e, l e v e n d r e d i
17 décembre, la fête de
Noël du club. Les judokas
et leur famille sont atten­
dus au dojo Robert­Lecon­
te, à partir de 18 h 30.
è Renseignements. Site Internet
du club : www.rlj87.com ou auprès de
P. Savary au 06.15.54.41.67. ■
CYCLOTOURISME ■ Assemblée générale
CC Couzeixois : entre échecs et réussites
L’assemblée générale du
Cyclo Club Couzeixois s’est
tenue dernièrement.
En ouvrant la séance, le
président Thierry Goutard
a adressé de nombreux re­
merciements avant de fai­
re un tour d’horizon des
disciplines pratiquées au
sein du club sous la tutelle
de deux fédérations :
FFCT et UFOLEP.
Il a regretté vivement
l’arrêt de l’école de cyclo­
tourisme faute de volon­
taires pour poursuivre cet­
te belle initiative
construite et développée
par Gilette et Michel Co­
rand. Gilette, le pincement
au cœur, a motivé sa dé­
cision : « le bénévolat est
une noble cause lorsqu’il
est partagé par un grand
nombre, mais il peut éga­
lement devenir très lourd
lorsqu’il est supporté par
un petit nombre. »
« La section FFCT est­el­
le aujourd’hui sur le bon
braquet face aux difficul­
tés rencontrées ? », telle
AG. Le bilan du Cyclo Club couzeixois est contrasté.
est la question posée par
Michel Corand, le respon­
sable FFCT du club, qui a
présenté un bilan en de­
mi­teinte malgré les belles
sorties en 2010 comme la
traversée des Pyrénées, le
Tour cyclotouriste, la sor­
tie dans le Lot, le voyage
VTT en Jordanie et la sor­
tie « mer­montagne » pour
les féminines. Ces organi­
sations ne peuvent cacher
le désappointement de
Michel Corand, déçu par
le peu d’intérêt porté à
l’organisation locale de la
randonnée Michel­Nau
2010 où seulement 8 li­
cenciés FFCT du départe­
ment étaient présents.
Sans doute la goutte d’eau
d e t r o p, c e l l e q u i f a i t
abandonner à Michel sa
fonction de représentant
FFCT au sein du club.
13
Parmi les sorties cyclo, il
en est une qui a particu­
lièrement marqué les es­
prits : l’Alpe d’Huez. Pré­
paré minutieusement par
Guy Nouhaud, hélas ab­
sent pour cette randon­
née, cette escapade sous
un soleil radieux, a été
unanimement appréciée
par tous les participants. A
renouveler !
Après la présentation du
rapport financier par le
trésorier, Xavier Delcam­
bre, qui laisse apparaître
une bonne santé de la tré­
sorerie, le bureau a été re­
nouvelé et voici sa com­
position : Président,
Thierry Goutard ; Vice­
président Michel Corand ;
Trésorier Xavier Delcam­
bre ; Secrétaire, J­Pierre
Faure ; Secrétaire adjoint,
Claude Chatenet ; Respon­
sable des sorties, Éric Nor­
mand ; responsable des
adhésions FFCT, Gilette
Corand ; responsable des
équipements Thierry La­
garde.
RUGBY ■ Pôle cadets juniors ASSJ
Les jeunes pas récompensés
Les jeunes rugbymen de
Saint-Junien veulent marcher sur les pas de leurs
aînés mais les chemins de
la gloire sont semés d’embûches.
Après s’être imposés à
Isle lors de la dernière
journée de la phase de
brassage, les cadets, ayant
empoché leur billet pour
la suite de la compétition
en Teulière A, recevaient
leurs homologues d’Ussel.
Les “rouges et noirs” en­
traient bien dans la partie,
mais malgré leur main
mise sur le match, malgré
la bonne conquête en tou­
che et une mêlée domina­
trice, ils péchaient dans le
dernier geste pour pouvoir
convertir leur domination.
Les jeunes Corréziens ten­
taient d’inverser la ten­
dance mais les Gantiers
grâce à un bon travail dé­
fensifs reprenaient le des­
sus. En seconde période
les Saint­Juniauds mainte­
naient leur pression mais
les Ussellois ouvraient le
score sur pénalité. 0­3, ce
sera le score au coup de
sifflet final. Des points
perdus pour les protégés
du trio Teisseire­Désaphy­
Gatineau qui devront ab­
solument aller récupérer à
l’extérieur.
À noter que cette ren­
contre a pu se dérouler
dans de bonnes condi­
tions sur le terrain synthé­
tique.
Les juniors s’inclinent
contre Ussel
C’est dans les mêmes
conditions climatiques
difficiles avec un terrain
enneigé que les moins de
19 ans recevaient l’équipe
d’Ussel pour le compte de
la deuxième phase de
championnat Balandrade.
Très bon match de l’équi­
pe avec de nombreuses
occasions non concréti­
sées suites a de nombreu­
ses fautes de mains. La
domination des jeunes
gantiers tout au long de
cette rencontre n’aura pas
suffi à faire la différence.
Ce match laisse énormé­
ment de regret car la vic­
toire était largement à la
p o r t é e d e s “r o u g e s e t
noirs”. ■
DÉFENSE. Les cadets ont animé brillamment le jeu avant de
s’incliner sur la plus petite des marges (3-0).
PÉTANQUE ■ Assemblée générale
Amis de la Pétanque
de Saint-Denis-des-Murs
L’assemblée générale des
Amis de la Pétanque s’est
tenue dernièrement en présence du maire, des conseillers municipaux et des
bénévoles.
La saison a été décevan­
te.
Les licenciés sont trop
inactifs et en nombre in­
suffisant.
Une remise en question
était nécessaire pour re­
partir sur de bonnes bases
et espérer un nouvel élan
du club.
Un nouveau bureau
Malgré ce bilan forcé­
ment mitigé et dans l’opti­
que d’une prochaine sai­
son plus encourageante à
tous les niveaux, un nou­
veau bureau a été élu.
Il se compose comme
suit : président d’honneur,
M. le maire de la commu­
ne de Saint­Denis­des­
Murs ; président, Nolwen
Buxeraud ; vice­président,
Jean­Paul Lacouche ; se­
crétaire, Julien Faucher ;
adjoint, Jean­Luc Pou­
thier ; trésorière, Angéli­
que Buxeraud ; adjoint,
Geoffrey Aymard ; mem­
bre, Fabrice Mazel.
Le nouveau bureau sou­
haite la bienvenue et une
bonne saison 2011 à la
t re n t a i n e d e l i c e n c i é s
prêts à s’investir dans le
club. ■
Hvi
14
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
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■ La reproduction ou l’utilisation , sous quelque forme que ce soit de nos
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éditions, liste ci-jointe :
Encarts TV Magazine Centre-France :
Clermont-Riom, broché, 24 + 4 pages, « Auvergne
Viandes» ; Vichy, broché, 4 pages, « Clos des Saveurs »
; Creuse, jeté, 4 pages, « Maxauto » ; Tulle, broché,
16 pages, « Citéa » ; Haute-Vienne, broché, 4 pages, « Audi
87 » ;Nièvre, broché, 4 pages, « Chocolatier Ragueneau » ;
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« Calendrier Clermont » ; Riom, jeté, 2 pages, «Calendrier Riom » ; Thiers-Ambert, jeté, 2 pages, « Calendrier
Thiers » ; Issoire, jeté, 2 pages, « Calendrier Issoire » ;
Vichy, jeté, 2 pages, «Calendrier Vichy » ; Moulins,
jeté, 2 pages, « Calendrier Moulins » ; Montluçon, jeté,
2 pages, « Calendrier Montluçon », Cantal, jeté, 2 pages,
« Calendrier Cantal» ; Haute-Loire, jeté, 2 pages, « Calendrier Haute-Loire » ; Creuse, jeté, 2 pages, « Calendrier
Creuse » ; Corrèze, jeté, 2 pages, « Calendrier Corrèze»
; Nièvre, blister, « Fiat Tenailles Gazetta Fiat » ; Moulins,
blister, « Fiat Tenailles Gazetta Fiat » ; Cher, jeté, 2 pages,
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12 pages, «Noël à Moulins » ; Vichy, broché, 12 pages A4,
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Charité-sur-Loire ».
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Hvi
15
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
NOS CONFRÈRES ONT VU
LeCritériumdesTroisAnsserviradesupportauquintédujour.Danscette
épreuve de prestige, ils ne seront que quatorze mais la qualité est au
rendez-vous, certains d’entre-eux sont promis à un bel avenir. Sur la
grande piste et sur la distance classique de 2700 m, on devrait assister
à un spectacle de choix, l’arrivée s’annonce assez indécise. ■
La Voix du Nord 14 12
Banco Turf 12 14
P.J. Goetz
13 10
DNA
10 12
Paris Turf
12 14
Le Parisien 14 12
Nice Matin 9 6
13
8
3
11
10
10
12
10
11
8
14
11
11
11
11 8 5 9
13 10 3 4
12 14 6 5
9 13 8 3
13 8 9 3
13 5 8 9
10 8 1314
La Hte-Marne 6 3
La Provence 2 9
Le Matin de L.10 14
Paris Normandie 4 3
7 de week-end 10 12
Rép. Lorrain 13 10
L’Echo du Centre 5 14
Week-End
12 8
L’Eveil
13 14
Les courses
9
13
12
10
14
11
6
11
10
13
11
11
13
11
14
12
14
11
14 12 10 8
10 12 8 14
13 8 5 3
11 8 1412
8 13 3 6
5 4 9 8
8 3 1310
4 3 1013
8 12 9 3
La Marseillaise 14 8
France-Soir 10 14
L’indépendant 12 14
Midi-Libre
12 10
Ouest-France 12 10
Europe 1
13 14
L’Union
8 14
L’Alsace
4 7
Dépêche du Midi 8 3
12
12
13
14
14
12
13
11
14
10
11
10
13
11
11
10
10
12
13 11 9 2
13 8 5 3
8 11 3 5
11 5 8 4
8 5 3 1
8 9 10 5
12 11 7 4
12 13 14 8
9 11 1310
Charente Libre 5 10
Presse Océan 13 10
Courrier Picard 10 13
Dauphiné Libéré 12 14
8
8
11
10
9
14
9
11
12 11 1413
11 9 12 3
14 12 3 8
13 8 9 3
RÉCAPITULATIF 1 1x ❙ 2 2x ❙ 3 18x ❙ 4 7x ❙
5 12x ❙ 6 5x ❙ 7 2x ❙ 8 29x ❙ 9 16x ❙ 10 29x ❙ 11 26x ❙
12 28x ❙ 13 28x ❙ 14 29x
Vincennes
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RÉUNION I ■ Cet après-midi à Vincennes, les 3 Ans à l’honneur…
Autres épreuves
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1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
TOUTOUNE GAILLARD D.4
TAMIRA D'HAVAROCHE D.4
TALIDA DU VIVIER D.4
TROÏKA DU CORTA
TORNADE DU RIB
TOLÉRANCE D.2P
TROPHY CHARM
TERRE D'ANY D.4
TEXAS STYLE D.4
THE BEST MADRIK D.2P
THE LOVELY GWEN
TORINO D'AUVILLIER
TUCSON D.4
TIMOKO D.4
RECORDS Sexe
Robe Âge
1'15"5
F b. 3
1'13"
F b. 3
1'14"4
F al. 3
1'15"6
F b. 3
1'14"8
F b. 3
1'13"
F al. 3
1'14"5
M b. 3
1'12"7
F b. 3
1'13"1
F b. 3
1'12"7
M b. 3
1'12"6
F b.f. 3
1'13"8
M al. 3
1'13"3
M b. 3
1'12"5
M b. 3
DIST.
DRIVERS
ENTRAINEURS
PROPRIÉTAIRES
2700
2700
2700
2700
2700
2700
2700
2700
2700
2700
2700
2700
2700
2700
B. Piton
L. Guinoiseau
M. Abrivard
F. Nivard
D. Thomain
Th. Duvaldestin
E. Raffin
J.-M. Bazire
L. Baudron
J.-E. Dubois
P. Vercruysse
W. Bigeon
J. Verbeeck
R. Westerink
A. Lebrun
D. Lefaucheux
F. Souloy
P. Allaire
J. Hallais
Th. Duvaldestin
N. Raimbeaux
J.-M. Bazire
L. Baudron
J.-E. Dubois
M. Lemercier
J.-L. Bigeon
P. Allaire
R. Westerink
Ecurie des Moreaux
Y. Nicolini
Ecurie AB Trot
A. Benaroch
Ecurie Rib
D. Lourmière
Ecurie Horseway
M. Gozlan
L. Baudron
Ecurie des As
G. Faure
J. Séché
F. Cotreuil
R. Westerink
TIRELIRE : 3 700 000 EUROS
(E) Ecuries - Intentions de déferrer : D.4 : 4 pieds - D.2A : 2 antérieurs - D.2P : 2 postérieurs
1
TOUTOUNE GAILLARD
3a 8a 4a 9a 9a 7a 0a 1a 3a
Sérieuse, cette pouliche vient tenter sa
chance mais elle aura du mal à rivaliser
avec des adversaires qui l’ont déjà précédée lors du Prix Queila Gédé couru le 22
novembre.D’autrepart,illuifaudraitaméliorer son record pour espérer s’emparer
d’une allocation. Parmi les outsiders.
2
TAMIRA D'HAVAROCHE
NOTRE PRONOSTIC
TUCSON 13 ■ THE BEST MADRIK
10 ■ TALIDA DU VIVIER 3 ■ TERRE
D'ANY 8 ■ TORINO D'AUVILLIER
12 ■ TIMOKO 14 ■ TOLÉRANCE 6 ■
TORNADE DU RIB 5
LE CHOIX DE GAËTAN PRAT
LE CHOIX DE BRUNO MARIE
2a 6a Da 3a 3a 9a Da 6a 7a
Délicatemaisdouée,elleaffichaitdesprogrès lors du Prix Queila Gédé en se classant sixième derrière The Lovely Gwen et
Terre d’Any. Elle reste sur un bon parcours
le 1er décembre sur la distance du jour et
annoncée déferrée des quatre pieds, elle
pourrait accrocher la cinquième place.
3
TALIDA DU VIVIER
4
TROÏKA DU CORTA
3m Dm 2a 2a 1a Da 1a 2a 1a
Bonne pouliche qui est passée sous la
selle après d’excellentes performances
réalisées à l’attelé. Son dernier parcours
aumontél’avueseclassertroisièmedefuturs champions dans la discipline, elle
revientausulky pour confirmersaforme.
Déferrée des quatre pieds, méfiance !
7
14
10
12
13
11
9
8
7
TROPHY CHARM
1m Da Dm Da Da 5m 1m Da
Luiaussipossèdeunsacrécaractèremais
reste capable dans un bon jour de réaliser une belle performance comme lors
de sa dernière sortie le 2 décembre au
montéoùilbattaitdebonséléments.Ilremettaitlespendulesàl’heureaprèsquatre
disqualifications d’affilée. Sage, possible.
THE BEST MADRIK
TORINO D'AUVILLIER
TIMOKO
TORNADE DU RIB
TEXAS STYLE
TUCSON
THE LOVELY GWEN
TROÏKA DU CORTA
2a 3a 3a 1a 2a 3a 5a 5a 0a 1a
Pas grand-chose à lui reprocher toujours
àl’arrivée,ellesemontrerégulièreaupossible et devrait jouer encore un des premiers rôles dans ce Critérium. Deuxième
du Prix Queila Gédé le 22 novembre, battue de peu par The Lovely Gwen, elle a
une revanche à prendre. On y croit !
1a 2a 1a 4a 2a 4a Da 1a 2a 1a
Pouliche de classe qui vient de remporter
de belle manière le Prix Queila Gédé disputé le 22 novembre. Elle battait ce jourlà, Terre d’Any, Tornade du Rib et Texas
Style.Sesparcoursantérieursannonçaient
cetteperformance.Faceauxpoulains,elle
devrait se montrer redoutable.
8
TERRE D'ANY
11
12
THE LOVELY GWEN
TORINO D'AUVILLIER
1a 2a 2a Da Da 2a 2a 1a 1a 2a
Poulain d’avenir, il vient de s’imposer
brillamment le 22 novembre dans le Prix
Jacques de Vaulogé devant Timoko, The
BestMadriketTucson.Ilavaitunerevanche
àprendresurTimokoquil’avaitbattudeux
fois auparavant. Un nouveau duel s’annonce, il ne va pas lâcher le morceau.
4a 1a 1a 3a 2a 7a 1a 2a 1a 1a
Pétrie de talent, elle aligne des performances de choix et s’apprête à confirmer
sa quatrième place obtenue le 22 novembre dans le Prix Queila Gédé. Elle restaitsurdeuxsuccèsobtenusdansdebelles
épreuves, sur sa lancée elle est en mesure
de se glisser à l’arrivée. A sa chance.
6
10 THE BEST MADRIK
3a Da 1a 2a 1a Da 2a 4a 1a 1a
Fils du champion Coktail Jet, il se montre
à la hauteur de son illustre père et aligne
desperformancesquiluidonnentledroit
de remporter ce Critérium. Troisième de
Torino d’Auvillier et de Timoko lors du
Prix Jacques de Vaulogé couru le 22 novembre, il pourrait mieux faire. A jouer !
TORNADE DU RIB
13
TUCSON
14
TIMOKO
4a 4a 2a 3a 7a 1a 3a 1a 2a
Deuxième atout de Ph. Allaire, cet autre fils
deCoktailJetnereniepassonpère.Eneffet,
depuis ses débuts, il s’est montré performantets’apprêteàréaliseruncoupd’éclat.
Quatrièmelorsdesesdeuxdernièressorties
derrièreTimokoetTorinod’Auvillier,ilpourrait inverser les rôles à l’arrivée !
TOLÉRANCE
Da Da Da 1a 9a 6a 3a Da Da
Pas de tous les jours , très délicate, elle
reste difficile à cerner et ses trois disqualificationsconsécutivesenregistréesdans
de grosses épreuves, notamment le Prix
Queila Gédé ne sont pas faites pour arranger les choses. Néanmoins, on s’en
méfiera, un rachat n’est pas impossible.
TEXAS STYLE
5a Da Da 7a 1a 2a 5a 8a 7a
Après une belle série de performances
ponctuées par un succès acquis fin août
dans une grosse épreuve courue sur cette
piste,ellesemontraitfautivepardeuxfois,
étant disqualifiée. Lors de sa dernière tentative dans le Prix Queila Gédé, elle se rachetait, cinquième. Peut en faire autant.
10
12
14
5
9
13
11
4
4m Da 3a 2a 5a 1m Da 1a 1a
Première pensionnaire de Ph. Allaire, elle
vientdebrillersouslasellele2décembre,
en se classant quatrième tout près de Talida du Vivier, troisième. Malgré un échec
enregistré auparavant dans le Prix Queila
Gédé, on retiendra de bons parcours à
l’attelé. Avec F. Nivard, pourquoi pas ?
5
9
LE VISITEUR
TIMOKO 14 ■ TORINO D'AUVILLIER
12 ■ TUCSON 13 ■ THE BEST
MADRIK 10 ■ THE LOVELY GWEN
11 ■ TERRE D'ANY 8 ■ TORNADE
DU RIB 5 ■ TEXAS STYLE 9
TIMOKO
THE BEST MADRIK
TORINO D'AUVILLIER
TUCSON
THE LOVELY GWEN
TEXAS STYLE
TERRE D'ANY
TROPHY CHARM
COTE GAINS
PROB.
60/1 88 410
50/1 89 040
20/1 90 450
18/1 143 900
10/1 159 160
24/1 176 860
40/1 184 060
7/1 244 880
16/1 284 050
5/1 308 060
11/1 353 700
3/1 358 000
13/1 359 300
4/1 382 730
Torino d'Auvillier ne devrait pas être loin de la vérité.
2a 1a 2a 1a 5a 1a 3a 5a 1a 2a
Révélation, ce poulain n’arrête pas de
briller et même s’il vient d’être battu de
peuparTorinod’Auvillierle22novembre
lors du Prix Jacques de Vaulogé, il est en
mesure de réussir cette fois-ci dans ce
Critérium. Annoncé déferré des quatre
pieds, il devrait fournir une belle valeur.
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10 Sinko Du Vivier . . . . . . .Ch. Martens
11 Sam Bourbon . . . . . . . .J.P. Dubois
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■A retenir : 11 - 12 - 9 - 6 - 8 - 3
3■ PRIX DE CRÉCY-LA-CHAPELLE
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65.000 € - 2850 m (G.P.) - 19 partants
COUPLÉS - TRIO
1 Ohe Louise . . . . . . . . . .B. Piton
2 Quartz Blanc . . . . . . . .P. Vercruysse
3 Quip D’Hetre . . . . . . . .Ch. Feyte
4 Quita Des Bordes . . . . .S. Bazire
5 Quartz De Vindecy . . . .F.J. Peltier
6 Quenzo Du Plach . . . . .M. Verva
7 Papy Cool . . . . . . . . . . .E. Raffin
8 Quid De La Muette . . . .P. Levesque
9 Pacha De Carjac . . . . . .D. Brohier
10 Odedjalo . . . . . . . . . . . .F. Nivard
11 Quai Des Orfevres . . . .D. Bonne
12 Presidential . . . . . . . . .F. Ouvrie
Suivants à 2875 mètres
13 Quassia Du Bon Air . . .B. Marie
14 Quisling D’Anjou . . . . .F. Delanoe
15 Quito D’Ecroville . . . . . .S. Olivier
16 Querida D’Hermes . . . .M. Abrivard
17 Quartz Duophi . . . . . . .J.M. Bazire
18 Qualypso Jiel . . . . . . . .Ch. Martens
19 Perle Du Mouchel . . . .F. Souloy
■A retenir : 8 - 17 - 13 - 16 - 11 - 6
5■ PRIX DE MÉRAL
Monté - Course D - Femelles - 4 ans
42.000 € - 2700 m (G.P.) - 10 partantes
COUPLÉS - TRIO
1 Sanosis Du Chene . . . .E. Raffin
2 Sines . . . . . . . . . . . . . . .F. Nivard
3 Soielene . . . . . . . . . . . .D. Bonne
4 Sofia De Vandel . . . . . .A. Abrivard
5 Saga De Virmont . . . . .J.L.Cl. Dersoir
6 Sara Saint Quentin . . . .M. Mottier
7 Strettia Pierji . . . . . . . .P.Y. Verva
8 Star Des Caillons . . . . .J. Koubiche
9 Surprise De Lune . . . . .G. Guilbert
10 Star Dete . . . . . . . . . . .J. Carre
■A retenir : 8 - 9 - 3 - 7 - 5 - 1
6■ PRIX DE MANSLE
Attelé - Course C - Femelles - 4 ans
60.000 € - 2700 m (G.P.) - 14 partantes
COUPLÉS - TRIO - MULTI - 2 SUR 4
1 Sainte Trinite . . . . . . . .S. Levoy
2 Singapore Sling . . . . . .Ch. Martens
3 Stanie Belle . . . . . . . . .Ch.Chalon
4 Sibelle D’Ostal . . . . . . .P.A. Geslin
5 Sapporo . . . . . . . . . . . .D. Dauverne
6 Sakura Jiel . . . . . . . . . .J. Verbeeck
7 Sadaya De Cerisy . . . . .B. Piton
8 Sarah D’Occagnes . . . .M. Abrivard
9 Si Seulement . . . . . . . .D. Locqueneux
10 Santa Rosa France . . . .W. Bigeon
11 Samara De Faverol . . . .S. Roger
12 Source De Vivoin . . . . .E. Raffin
13 Selecao De Lou . . . . . . .A. Abrivard
14 Samba De Lou . . . . . . .J.M. Bazire
■A retenir : 9 - 13 - 12 - 14 - 7 - 2 - 4
7■ PRIX DE CASTILLONNÉS
Monté - Course C - 7, 8 et 9 ans
65.000 € - 2850 m (P.P.) - 13 partants
COUPLÉS - TRIO
1 Obelie . . . . . . . . . . . . . .C. Corbineau
2 Pasco Barbes . . . . . . . .D. Bonne
3 Play D’Haufor . . . . . . . .D. Thomain
4 Pieta Marboula . . . . . .L. Mollard
5 Perle Speed . . . . . . . . .Mlle A.M. Angeliaume
6 Pantheon Jiel . . . . . . . .A. Garandeau
7 Official Secret . . . . . . . .F. Nivard
8 Potin Meslois . . . . . . . .E. Raffin
9 Palita Quick . . . . . . . . .M. Abrivard
10 Primo De Gautiers . . . .G. Simon
11 Outsider De Kacy . . . . .Ch. Dreux
12 Opera De Joss . . . . . . .Ph. Masschaele
13 Nyl Du Grand Wez . . . .Y. Lebourgeois
■A retenir : 6 - 7 - 8 - 9 - 2 - 12
8■ PRIX DE CANCALE
Attelé - Course B - Femelles - 3 ans
44.000 € - 2850 m (P.P.) - 14 partantes
COUPLÉS - TRIO
1 Tripolia . . . . . . . . . . . . .J.Ph. Mary
2 Tarvicka Des Mires . . . .L. Guinoiseau
3 Tigresse Du Vivier . . . . .P. Levesque
4 Tarina Sly . . . . . . . . . . .C. Beurel
5 Teva De Morchies . . . . .P.Y. Verva
6 The Good Action . . . . . .J. Dubois
7 Toscane De Hoerdt . . . .P. Vercruysse
8 Tours . . . . . . . . . . . . . . .Y. Dreux
9 Topaze De Fael . . . . . . .Th. Duvaldestin
10 Trackmania . . . . . . . . . .J.Et. Dubois
11 Tafilalet . . . . . . . . . . . . .J.L. Giot
12 Terre Rouge . . . . . . . . .L. Baudron
13 Tiralla . . . . . . . . . . . . . .F. Anne
14 Thalia De Thiego . . . . .Ch. Martens
■A retenir : 3 - 10 - 14 - 13 - 8 - 5
9■ PRIX DES GARDÉNIAS
Attelé - Course D - Femelles - 2 ans
32.000 € - 2200 m (G.P.P.) - 14 partantes
COUPLÉS - TRIO
1 Union D’Amour . . . . . .J. Verbeeck
2 Unora De Lou . . . . . . . .L.Cl. Abrivard
3 Urticacee . . . . . . . . . . .Th. Lamare
4 Utopia Josselyn . . . . . .J.M. Bazire
5 Utsidane . . . . . . . . . . . .N. Roussel
6 Upsa De Blimont . . . . .Ph. Ternisien
7 Utopie Rom . . . . . . . . .M. Verva
8 Ultima D’Arcy . . . . . . . .Ph. Rouer
9 Ultra Du Goutier . . . . . .E. Raffin
10 Ursula Jiel . . . . . . . . . . .M. Abrivard
11 Uvea Du Moncel . . . . . .D.Bekaert
12 Ukarina Du Beryl . . . . .P. Vercruysse
13 Ura Du Cap Vert . . . . . .P.Y. Verva
14 Udiane Dungy . . . . . . .F. Nivard
■A retenir : 10 - 13 - 14 - 11 - 7 - 4
DEMAIN À CAGNES-SUR-MER
TIERCÉ – QUARTÉ + – QUINTÉ + – 2 SUR 4 – MULTI
2-Prix de la Promenade des Anglais
HAIES - Handicap divisé - Première épreuve - 4 ans et plus - 100.000 €
3 900 m. - 16 partants - Départ à 13 h 33
Nº CHEVAUX
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
■
ESPLENDIDO
MISTER NO
ZARKALI (E1)
LA TRATTORIA (E2) (Œil)
SUPER BOWL (E2) (Œil)
PENTACLE
FAIR ATTITUDE
RIVER CHOICE (Œil)
FORMOSA JOANA HAS
QUESTIMATO (E2) (Œil)
PEARL DE LA ROQUE
BOLLYWOOD (Œil)
LITTLE FIGHTER
MYAKODA
SPHINX DU BERLAIS (E1)
NAPO DU LÉON (E2) (Œil)
Sexe
Âge
H7
H6
H9
F5
H9
H5
H6
H7
F5
H6
F7
H7
H5
F5
H 11
H8
JOCKEYS
A. Lecordier
F. Estrampes
E. Chazelle
J.-L. Beaunez
G. Adam
F. Panicucci
L. Philipperon
J. da Silva
Mlle N. Desoutter
N. Chevalier
L. Doreau
S. Culin
G. Brunot
M. Regairaz
A. Poirier
M. Levent
À retenir (Première impression) : 9 - 7 - 2 - 12 - 14 - 4 - 5 - 3
POIDS
69
68
67
67
66
66
65,5
65
64,5
64,5
64,5
64
64
63,5
63
63
51121201
L’ÉTUDE DU JOUR
Hvi
16
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
Les courses Argentan - Toulouse - Lyon-Parilly
RÉUNION II
RÉUNION III
Ce matin à Argentan Cet après-midi à Toulouse
1■PRIX DE CHANTILLY
5■ PRIX DE MAISONS-LAFFITTE
COUPLÉS - TRIO
COUPLÉS - TRIO
MULTI - 2 SUR 4
Plat - Jeunes Jockeys et Jockeys
Course G - A réclamer - 2 ans
16.000 € - 1950 m - 14 partants
1 Euphrosin De Kour 13 M. Poirier . . . .59
2 Kahsablanca . . . 14 J. Bensimon . .59
3 Bois Plage . . . . . . 7 Jm. Breux . . .59
4 Cash Des Aigles . . 4 R. Le Dren D. .57,5
5 Bravo Biloute. . . . 6 A. Bonnefoy . .57,5
6 Zann . . . . . . . . . . 2 G. Clouet . . . .57,5
7 Abandon . . . . . . . 3 Y. Barille . . . . .57,5
8 Wilona Wells . . . . 1 F.Garnier . . . .56
9 Irish Cool . . . . . . . 9 G. Fourrier . . .56
10 Little Risk . . . . . . 11 A. Clement . . .56
11 Rose Of Egypte . . 8 P. Tomas . . . . .54,5
12 En Revanche . . . 10 S. Moulin . . . .54,5
13 Gold Wind . . . . . . 5 C. Gueude . . .54,5
14 Bal Rocket . . . . . 12 Mb. Boudaud 54,5
■A retenir : 9 - 5 - 4 - 1 - 3 - 11
2■ PRIX DE LONGCHAMP
Plat - Handicap de catégorie
Course F - 3 ans
18.000 € - 1950 m - 14 partants
COUPLÉS - TRIO
1 Triple Plea. . . . . . 11 F. Lefebvre . . .60
2 Taxi Bamako . . . . 8 A. Hamelin . .58
3 Blue Verglas. . . . . 3 R. Marchelli . .59,5
4 Miss Julia . . . . . . 13 A. Badel . . . . .59
5 Taneshko . . . . . . . 9 A. Clement . . .59
6 Grigiamine. . . . . . 4 T.Bachelot . . .55
7 Decaf . . . . . . . . . . 5 M. Androuin .55,5
8 Private Joke. . . . . 6 W. Saraiva . . .55
9 Kitty Yield. . . . . . 10 M. Delalande .55
10 Belle De Javilex . . 1 M. Martinez . .54
11 Freedom Light . . 14 M. Sautjeau . .53,5
12 Rumeur Des Aigles . 2 C. Cadel . . . . .51
13 El Miesquo . . . . . 12 J. Bensimon . .51
14 Salut Royale. . . . . 7 D. Breux . . . . .51
■A retenir : 11 - 3 - 4 - 1 - 7 - 10
3■ PRIX DE SAINT-CLOUD
Plat - Handicap de catégorie
Course F - 3 ans
18.000 € - 2800 m - 14 partants
COUPLÉS - TRIO
1 Tzapane . . . . . . . . 9 A. Bourgeais .60
2 Becquastar . . . . . 4 R. Marchelli . .60
3 Narvica Gravelle . 3 M. Martinez . .60
4 Crystifou . . . . . . . 11 V.Seignoux . . .60
5 Haya Kasi. . . . . . . 5 M. T. Da Silva .58,5
6 Hermilia . . . . . . . . 1 G. Fourrier . . .59
7 Plume Du Peintre . . 7 D. Fournier . . .58,5
8 Air Blond . . . . . . 13 F. Lefebvre . . .58,5
9 Reloading. . . . . . 14 M. Delalande .58,5
10 Grand Akbar. . . . 10 M. Sautjeau . .58
11 Orion Rose . . . . . 12 M. Androuin .57,5
12 Mindtwist . . . . . . 8 L. Hoisnard . .56,5
13 Bravissima. . . . . . 6 A. Badel . . . . .55,5
14 Grace Des Bois. . . 2 A. Clement . . .55,5
Ecurie ent. N. Leenders : 1 - 7
■A retenir : 6 - 7 - 4 - 1 - 2 - 3
4■ PRIX DE LA FÉDÉRATION DE
BASSE-NORMANDIE
Plat - Course E - 4 et 5 ans
15.000 € - 2800 m - 10 partants
COUPLÉS - TRIO
1 Regard Sur Tout . . 1 S. Colas . . . . .68
2 Run Foul Moriniere . 2 N.Rousse . . . .66
3 Sinoe . . . . . . . . . . 9 B. Hubert . . . .64
4 Sara De Flee . . . 10 S. Castellier . .63,5
5 Safhir D’Arzembouy . 6 N. Paysan . . .63
6 Spiv . . . . . . . . . . . 5 F. Lefebvre . . .62
7 Siroco Du Mesnil . 4 B.Lusy . . . . . . .62
8 Rouesty . . . . . . . . 8 L. Hoisnard . .61,5
9 Sherywood . . . . . 3 M. Poirier . . . .60,5
10 Sait On Jamais. . . 7 Mb. Boudaud 60,5
■A retenir : 3 - 1 - 4 - 8 - 10 - 2
1 Icy River . . . . . . . 13 G. Clouet . . . .58,5
2 Homme D’Aze . . . 2 D. Fournier . . .60
3 Kahya La Hutte . . 5 A. Bourgeais .60
4 Dorosia . . . . . . . . . NON-PARTANTE
5 Damozane . . . . . . 9 T.Bachelot . . .57
6 Salsavana. . . . . . . 1 M. T. Da Silva .56,5
7 Hatem . . . . . . . . 14 A. Fouassier . .58
8 Adios Padre . . . . . 7 M. Sautjeau . .56,5
9 Lady Sol . . . . . . . 11 A. Clement . . .56
10 Sara Jane. . . . . . . 8 M. Delalande .55
11 Auraking . . . . . . . 6 D. Breux . . . . .54
12 Made Of Cire . . . 12 M. Androuin .54
13 Out Of Arabia . . . 4 M. Martinez . .52,5
14 Mazao . . . . . . . . . 3 A. Badel . . . . .51
Ecurie T. Poché : 7 - 14
Ecurie ent. C. Plisson : 10 - 11
■A retenir : 8 - 10 - 12 - 14 - 2 - 3 - 9
6■ PRIX DE DEAUVILLE
Plat - Handicap de catégorie
Course E - 4 ans
18.000 € - 2500 m - 12 partants
7■ PRIX ADRIEN BESNOUIN
2■ PRIX DES CATALANS
Plat - Course D - 4 ans
24.000 € - 2500 m - 9 partants
COUPLÉS - TRIO
1 Soleil Des Iles. . . . 1 M. Martinez . .67
2 Soleil Du Soleil . . 2 D. Fournier . . .66
3 Somat D’Oudairies 7 A. Clement . . .64
4 Samurmure Coudray. 4 S. Colas . . . . .62
5 Sol Kerfellec. . . . . 6 L. Hoisnard . .62
6 Saturnette . . . . . . 5 M. Androuin .61,5
7 Sisline . . . . . . . . . 9 S. Castellier . .60,5
8 Satine D’Azur. . . . 8 S.Geffriaud . . .60,5
9 Saphira Mans . . . 3 R. Marchelli . .60,5
■A retenir : 1 - 2 - 6 - 9 - 3 - 4
8■ PRIX DE COMPIÈGNE
Plat - Jeunes Jockeys et Jockeys
Course D - 4 ans et plus
20.000 € - 2500 m - 14 partants
COUPLÉS - TRIO
MULTI - 2 SUR 4
1 Mafra. . . . . . . . . . 3 A.Le Corre . . .58,5
2 Speedy Catcher . . 2 M. Poirier . . . .58
3 Frankle . . . . . . . . 11 C.Sagot . . . . .56
4 Singapore Sun . . 14 P. Tomas . . . . .56
5 Invincible Javilex 12 Y. Barille . . . . .56
6 Natoire . . . . . . . . 13 A. Bonnefoy . .56
7 Testibar . . . . . . . . 7 G. Clouet . . . .56
8 Pasagarde . . . . . . 6 A. Clement . . .56
9 Rogeurs . . . . . . . . 8 V.Seignoux . . .56
10 Thamcri . . . . . . . . 5 J. Bensimon . .56
11 Parle Toujours . . . 9 G. Fourrier . . .54,5
12 Collocation. . . . . 10 B.Lusy . . . . . . .54,5
13 Golos . . . . . . . . . . 4 R. Le Dren D. .54,5
14 Maka Diama . . . . 1 C. Gueude . . .54,5
Ecurie ent. C. Plisson : 8 - 13
Ecurie S. Seignoux : 9 - 10
■A retenir : 11 - 2 - 1 - 7 - 13 - 14 - 8
Ce midi à lyon-Parilly
Attelé - Course Européenne - Groupe III
5 à 10 ans inclus
35.000 € - 4025 m - 15 partants
Départ à 16 h 10
MULTI ET QUARTÉ RÉGIONAL
1
2
3
4
5
6
Queen du Loisir . . . . . .E. G. Blot
Nodakh de l'Isop . . . . .V. Lacroix
Ninon de Forges . . . . . .L. Lamazière
Poème des Dombes . .S. Peltier
Prince des Lucas . . . . .J.-F. Senet
Orage Mauzun . . . . . .J.-P. Ducher
COUPLÉS - TRIO
1 Speedy Crown . . . 6 A. Hamelin . .58,5
2 Suntil . . . . . . . . . 10 A. Clement . . .58,5
3 Frantz De Galais . 5 R. Marchelli . .57
4 Sweet De L’Elfe. . . 1 F. Lefebvre . . .56,5
5 Amuse Gueule . . . 2 R. Perruchot .56
6 Kiss And Cry . . . . . 3 M. Delalande .55,5
7 Fonaba . . . . . . . . 11 M. Sautjeau . .55
8 Perky . . . . . . . . . 12 W. Saraiva . . .54
9 Lady Bulle . . . . . . 8 D. Fournier . . .53
10 The Quarterback . 9 A.Coutier . . . .49,5
11 Master Winter . . . 7 M. Martinez . .51
12 Wishlad . . . . . . . . 4 A. Badel . . . . .51
Ecurie C. Boutin : 4 - 7
■A retenir : 2 - 11 - 3 - 7 - 9 - 10
RÉUNION RÉGIONALE
7■ PRIX DU VAR
1■ PRIX COLONEL AUBLET
Haies - Femelles - 5 ans
21.000 € - 3500 m - 14 partantse
1 Star Lady . . . . . . . . C. Corduan . . .69
2 Scottland . . . . . . . . O. Subileau . .67
3 Dream Queen . . . . D. Berra . . . . .67
4 Sweet Tsarina . . . . D. Lesot . . . . .66
5 Soizi De Balme . . . S. Massinot . .66
6 Blue And Gold . . . . M. Carroux . . .66
7 Royale Peurle. . . . . J. Andreu . . . .63
8 Favorite De Bosda . G.Dedieu . . . .63
9 Nayada . . . . . . . . . D.Ulinski . . . . .65
10 Rochegrise . . . . . . . M.Frayssinhes 63
11 Toi Seule . . . . . . . . M. Lamazou-L. 65
12 Bellamixcesse . . . . S. Paillard . . .65
13 Skarina. . . . . . . . . . G. Riviere . . . .65
14 Dona Juanita. . . . . M.Brethous . .64
Ecurie ent. F. Nicolle : 2 - 13
■A retenir : 3 - 1 - 2 - 4 - 5 - 6
COUPLÉS - TRIO
7 Nasty Composite . . . . .P. Callier
8 Osaka Berry . . . . . . . . .L. Lerenard
Suivants à 4 050 mètres
9 Quadro de la Ferme . .L. Garcia
10 Must d'Olivier . . . . . . .Ph. Daugeard
11 Nickel des Champs . . .Mlle J. Benoît
12 Quel Amour Dudel . . .F. Jamard
13 Mig of the Wood . . . . .F. Giard
14 Piombino . . . . . . . . . . .T. de Genouillac
15 Punchy . . . . . . . . . . . . .J. Boillereau
■A retenir : 15 - 14 - 6 - 12 - 10 - 13
Avant de faire valider vos jeux, vérifiez l’ordre des courses
et la numérotation officielle des partants dans vos points de vente.
Hier à Vincennes
4 - 2 - 12 - 14 - 17
Journée 345 - Piste : collante - Temps : couvert
1■ PRIX DE SEICHESSUR-LE-LOIR
7 partants - Tous partants
1. 7 Roi Star (F. Nivard)
G. 2,80 ; P. 1,80
2. 4 Queila Des Landes
(P.Y. Verva) P. 5,20
3. 2 Rosario Du Cedre (Ph. Masschaele)
Couplé ordre : 23,30
Trio ordre : 181,00
Plat - Handicap de catégorie
Course E - 4 ans et plus
16.000 € - 2800 m - 14 partants
Steeple-chase - A réclamer - 4 ans
17.000 € - 3500 m - 13 partants
COUPLÉS - TRIO
1 Highest Price . . . . . H. Lageneste .68
2 Freedom Saulaie . . O.Salmas . . . .66
3 Ciel Bleu Azur. . . . . F.Daviault . . .66
4 Concerto Valtat . . . S.Le Vot . . . . .70
5 Free And Fast. . . . . G.Dedieu . . . .66
6 Spider . . . . . . . . . . E.Esan . . . . . .66
7 Rashstone . . . . . . . J. Andreu . . . .66
8 Luth Du Kap . . . . . . K. Nabet . . . . .64
9 Magic Ocean . . . . . S. Paillard . . .68
10 White Magic . . . . . J.Carayon . . . .64
11 Magic Danse . . . . . M.Pitart . . . . .66
12 Nativa Du Brana . . M. Mingant . .61
13 Living Start . . . . . . D. Lesot . . . . .64
Ecurie ent. G. Macaire : 1 - 4
Ecurie ent. J. Ortet : 8 - 11 - 13
■A retenir : 1 - 7 - 10 - 13 - 11 - 8
3■ PRIX MAX SICARD
Plat - Listed - 3 ans et plus
60.000 € - 2400 m - 9 partants
COUPLÉS - TRIO - CLASSIC TIERCE
1 Young Tiger . . . . . 4 Fx. Bertras . . .60
2 Representing . . . . 8 Jb.Eyquem . . .60
3 Dunaden . . . . . . . 2 G. Benoist . . .58,5
4 Griraz . . . . . . . . . . 1 P. Sogorb . . . .57
5 Le Roumois . . . . . 9 T. Huet . . . . . .57
6 A Coeur Ouvert . . 5 F. Veron . . . . .57
7 Domeside . . . . . . 7 J.Grosjean . . .57
8 Marchando . . . . . 3 A. Roussel . . .57
9 Babyla . . . . . . . . . 6 Pc. Boudot . . .55,5
■A retenir : 2 - 3 - 1 - 4 - 5 - 6
4■ PRIX DE COLOMIERS
Plat - Course G - A réclamer - 2 ans
15.000 € - 1600 m - 16 partants
COUPLÉS - TRIO
MULTI - 2 SUR 4
1 Lobolito . . . . . . . . 4 P. Sogorb . . . .59
2 Grabado. . . . . . . . 3 F. Veron . . . . .57,5
3 Pilpoil. . . . . . . . . . 7 A. Roussel . . .57,5
4 Cavadee. . . . . . . . 5 E. Corallo . . . .55
5 Blamix . . . . . . . . . 8 L. Proietti . . . .56
6 Mon Caprice . . . . 2 C. Nora . . . . . .56
7 Eupolis . . . . . . . . . 1 R.Silvano . . . .52,5
8 Divine Mask. . . . . 9 B. Boutin . . . .52,5
9 Back Nelly . . . . . 10 E.Delbarba . . .56
10 Shinda . . . . . . . . 13 Rc. Montenegro .56
11 Calixte. . . . . . . . . 11 R.Maillot . . . .54,5
12 Model Black . . . . 14 Fx. Bertras . . .54,5
13 Avenue Trudaine 15 Jim .Martin . .54,5
14 Lucielise . . . . . . . 16 N. Coutreau . .54,5
15 Blackdor . . . . . . . 6 Jb.Eyquem . . .55,5
16 Donaskaia . . . . . 12 G. Benoist . . .54,5
Ecurie ent. C. Boutin : 2 - 8
Ecurie Y. Frémiot : 5 - 6
Ecurie ent. B. de Montzey : 9 - 15
■A retenir : 1 - 2 - 9 - 10 - 13 - 14 - 3
5■ PRIX GABRIEL SUAREZ
D’ALMEYDA
Plat - Cavalières et Gentlemen-riders
Course G - A réclamer - 4 ans et plus
13.000 € - 2000 m - 16 partants
COUPLÉS - TRIO
1 Festivaliere. . . . . . 7 P. Boisgontier 66,5
2 Claradoun . . . . . 14 Jp. Boisgontier .66
3 Bipe The Dust. . . 13 R.Seror . . . . . .65,5
4 Tamariton . . . . . . 11 Q. Foulon . . . .64
5 Overlogo . . . . . . 12 F. Guy . . . . . . .66
6 Smatch . . . . . . . . 4 T.Mercier . . . .66
7 La Marea . . . . . . . 1 G. F. De La Horie .64,5
8 Lady Pistol . . . . . . 8 A.Ferrer . . . . .62,5
9 Alcime . . . . . . . . . 6 C.Brunaud . . .62
10 Djakalmi. . . . . . . 16 A.Lemer . . . . .62
11 Gadir . . . . . . . . . . 3 I.Grard . . . . . .62
12 Bartholdi . . . . . . 10 T. Marlin . . . . .64
13 Max In Love. . . . . 9 M. Mescam . .62
14 Lousard . . . . . . . . 2 G.Barone . . . .60,5
15 Classic Beauty . . 15 L.Le Geay . . . .60,5
16 Speed Pearl . . . . . 5 J.Mercier . . . .60,5
Ecurie Th. Mercier : 6 - 16
Ecurie ent. Mme C. Jung : 11 - 15
■A retenir : 10 - 5 - 1 - 2 - 3 - 6
6■ PRIX DE MONT-DE-MARSAN
Plat - Handicap de catégorie divisé
2e épreuve - Course G - 3 ans et plus
16.000 € - 1200 m - 15 partants
3■ PRIX D’HAUTEFORT
(CLASSIC TIERCÉ)
16 partants - Tous partants
1. 14 Perfect Sky
(M. Lenoir) G. 10,30 ; P. 3,00
2. 7 Petite Cherie
(E. Raffin) P. 2,40
3. 1 Passion Du Ham
(F. Nivard) P. 6,30
Couplés : 14-7 G. 17,60 - P.
7,90 - 14-1 P. 36,20 - 7-1 P.
2■ PRIX ARISTE HÉMARD 15,80 - Trio : 14-7-1 121,10
(CLASSIC TIERCÉ)
Couplé ordre : 54,30
12 partants - Tous partants Trio ordre : 402,30
1. 7 Sindy De La Noe
Classic tiercé : ordre : 873,10
(F. Nivard) G. 15,80 ; P. 3,20 désordre : 113,30
2. 9 Save The Quick
(E. Raffin) P. 1,70
4■ PRIX DU BOURBONNAIS
3. 10 Sissi Charentaise (QUINTÉ +)
(F.P. Bossuet) P. 2,00
19 partants - Tous partants
Couplés : 7-9 G. 21,50 - P. 1. 4 Private Love
7,20 - 7-10 P. 10,90 - 9-10 (M. Abrivard) G. 24,80 ; P. 5,30
P. 4,60 - Trio : 7-9-10 40,70 2. 2 Qwerty (P. Levesque) P. 1,80
Couplé ordre : 52,10
3. 12 Nuit Torride
Trio ordre : 204,50
(B. Piton) P. 2,70
Classic tiercé : ordre : 162,00 4. 14 Ilaria Jet (Ch. Martens)
désordre : 21,00
5. 17 Oyonnax (S. Ernault)
Couplés : 4-2 G. 29,90 - P.
■ TIERCÉ (pour 1 €)
12,10 - 4-12 P. 25,00 - 2-12
4 - 2 - 12
P. 6,30 - Trio : 4-2-12 78,60
Ordre ..............................595,60 Couplé ordre : 77,60
Désordre ..................45,50 Trio ordre : 662,90
■ QUARTÉ + (pour 1,30 €)
4 - 2 - 12 - 14
Ordre ......................... 1 925,95
Désordre .........................53,04
Bonus .................................13,26
■ QUINTÉ + (pour 2 €)
4 - 2 - 12 - 14 - 17
Ordre .......................11 328,00
Désordre..........................94,40
Bonus 4 .............................13,20
Bonus 4 sur 5 ...................6,60
Bonus 3 ................................4,40
N° Plus Gagnant..........1132
■ 2 SUR 4
Pour 3 euros...............8,10
■ MULTI (pour 3 €)
4 - 2 - 12 - 14
Multi en 4 ....................315,00
Multi en 5 .......................63,00
Multi en 6 .......................21,00
Multi en 7 ...........................9,00
COUPLÉS - TRIO - MULTI - 2 SUR 4
1 Le Falgoux . . . . . . 8 B. Boutin . . . .57,5
2 Neige Eternel . . . . 1 D.Morisson . .59
3 Dawaraki . . . . . . . 2 Rc. Montenegro .58,5
4 Gino Vanilli. . . . . 15 A. Roussel . . .58,5
5 Warmside . . . . . . 9 Fx. Bertras . . .58,5
6 Doun Hill . . . . . . . 7 D. Santiago . .58,5
7 Gold Amber . . . . 11 T. Huet . . . . . .58,5
8 Camfair . . . . . . . 13 E.Delbarba . . .58
9 Umiko. . . . . . . . . 14 C. Nora . . . . . .57,5
10 Blue Gate. . . . . . . 6 P. Sogorb . . . .57
11 Attaches Moi . . . 10 M. Foulon . . .55
12 Valentinobello . . . 5 R.Silvano . . . .51,5
13 Kasch De L’Orme . 4 C.Brechon . . .53,5
14 Femtoseconde . . 12 R.Maillot . . . .52,5
15 Mill Reality. . . . . . 3 F. Veron . . . . .52,5
Ecurie ent. C. Boutin/P. Le Gal : 1 - 10 - 14 - 15
Ecurie ent. F. Seguin : 3 - 4
Ecurie ent. D. Rabhi : 9 - 12
■A retenir : 3 - 8 - 5 - 4 - 7 - 1 - 11
7■ PRIX PHILIPPE DE WATRIGANT
Plat - Course D - 3 ans
25.000 € - 2000 m - 7 partants
COUPLÉ ORDRE - TRIO ORDRE
1 Gris D’Honneur . . 4
2 Bottega . . . . . . . . 3
3 Helaa . . . . . . . . . . 2
4 Tonia Bere . . . . . . 6
5 Jeeves. . . . . . . . . . 1
6 Manly Dream . . . 5
7 Jeu De Plume . . . 7
■A retenir : 1 - 4 - 3 - 2
C. Nora . . . . . .59
J.Grosjean . . .59
F. Veron . . . . .57,5
Rc. Montenegro 57,5
D.Morisson . .56
Jb. Hamel . . .54,5
P. Sogorb . . . .54,5
8■ PRIX DE L’ASSOCIATION DES
PROPRIÉTAIRES DE GALOP DU
SUD-OUEST
Plat - Handicap de catégorie divisé
Première épreuve - Course F - 3 ans et plus
18.000 € - 1200 m - 11 partants
COUPLÉS - TRIO
1 Deacon Blue . . . . 3 Jb. Hamel . . .60
2 Abades . . . . . . . . . 1 B. Boutin . . . .56
3 Rockirk. . . . . . . . . 9 C. Nora . . . . . .56,5
4 Flamsteed. . . . . . 11 F. Veron . . . . .56,5
5 Montpazier . . . . . 2 E.Delbarba . . .54,5
6 Pax Soprana . . . . 4 M. Foulon . . .54
7 Indian Beau. . . . . 6 Rc. Montenegro .53,5
8 Kokawango . . . . 10 N. Coutreau . .53
9 Gerchop . . . . . . . . 8 L. Proietti . . . .53
10 Salut Thomas . . . 5 R.Maillot . . . .51,5
11 Treize Heureux. . . 7 I. Bouaziz . . . .49,5
Ecurie ent. C. Boutin : 1 - 2 - 4 - 11
■A retenir : 2 - 3 - 5 - 7 - 10 - 4
Les rapports étant donnés à titre indicatif,
seules les feuilles officielles du PMU font foi.
12.12.10
Terrain : très souple
Temps : ensoleillé
5■ PRIX NARQUOIS
(CLASSIC TIERCÉ)
11 partants - Tous partants
1. 3 Renora (F. Nivard)
G. 4,00 ; P. 1,70
2. 10 Roc De Montfort
(B. Piton) P. 6,80
3. 9 Reve De Beylev
(E. Raffin) P. 3,10
Couplés : 3-10 G. 60,80 - P.
14,20 - 3-9 P. 6,50 - 10-9 P.
18,50 - Trio : 3-10-9 90,70
Couplé ordre : 89,10
Trio ordre : 344,60
Classic tiercé : ordre : 238,50
désordre : 47,70
6■ PRIX RAOUL BALLIÈRE
(CLASSIC TIERCÉ)
8 partants - Tous partants
1. 6 Tonkin De Bellouet
(M. Abrivard) G. 8,40 ; P. 1,80
2. 8 Thorens Vedaquais
(Y. Lebourgeois) P. 1,10
3. 2 Tonia De Piencourt
(P.Y. Verva) P. 3,80
Couplés : 6-8 G. 7,20 - P.
4,00 - 6-2 P. 22,00 - 8-2 P. 12,20
Trio : 6-8-2 53,10
Couplé ordre : 23,70
Trio ordre : 449,60
Classic tiercé : ordre : 190,40
désordre : 30,40
7■ PRIX RENCONTRES
INTERNATIONALES DU
TROTTEUR FRANÇAIS
14 partants - Tous partants
1. 5 Mark De Chamant
(G. Vergaerde) G. 2,90 ; P. 1,70
2. 14 Peter Pan
(S.R. Zeron) P. 6,60
3. 6 Master Perrine
(J.B. Matthey) P. 2,20
Couplés : 5-14 G. 55,10 P. 18,60 - 5-6 P. 4,60 - 14-6 P.
43,50 - Trio : 5-14-6 138,30
Couplé ordre : 85,00
Trio ordre : 353,10
8■ PRIX DE BLANQUEFORT
16 partants - Tous partants
1. 15 Rush Du Home
(Mlle S. Jalasti) G. 19,80 ; P. 4,20
2. 3 Rubis De Brice
(E. Raffin) P. 2,70
3. 14 Reve De Servette
(P.Y. Verva) P. 6,30
Couplés : 15-3 G. 80,90 P. 28,40 - 15-14 P. 47,60 3-14 P. 22,70
Trio : 15-3-14 543,80
Couplé ordre : 156,60
Trio ordre : 5 024,70
9■ PRIX DE COGOLIN (MULTI)
15 partants - Tous partants
1. 11 Tiego D’Etang
(Ch. Bigeon) G. 4,30 ; P. 1,70
2. 10 Tabriz De Vandel
(Th. Duvaldestin) P. 2,80
3. 15 Tao Jiel (M. Abrivard) P. 2,80
4. 7 Trust Gede (E. Raffin)
Couplés : 11-10 G. 16,50 - P.
6,60 - 11-15 P. 6,30 - 10-15 P.
13,10 - Trio : 11-10-15 38,20
Couplé ordre : 25,80
Trio ordre : 204,50
■ 2 SUR 4
Pour 3 euros ................10,20
■ MULTI (pour 3 €)
11 - 10 - 15 - 7
Multi en 4 ....................535,50
Multi en 5 .....................107,10
Multi en 6........................35,70
Multi en 7 ........................15,30
Hier à Pau
Réunion II
1■ PRIX DE LACOMMANDE
8 partants - Tous partants
Ecurie gagnante : 6-5
1. 6 Tonia D’Airy
(K. Nabet) G. 4,70 ; P. 3,30
2. 8
Tina
Bruere
(G.Chaignon) P. 3,20
3. 1 Tipora (A. Fouassier) P. 1,20
Couplés : 6-8 G. 69,00 - P.
14,50 - 6-1 P. 3,40 - 8-1 P.
6,00 - Trio : 6-8-1 31,00
Couplé ordre : 204,80
Trio ordre : 477,70
2■ PRIX D’AIGUILLON
7 partants - Tous partants
1. 1 Ramie Ball
(J. Plouganou) G. 3,70 ; P. 2,00
2. 3 Otop D’Or
(A. Le Courtois) P. 1,70
3. 5 Nok D’Or (C. Corduan)
Couplé ordre : 10,60
Trio ordre : 46,20
3■ PRIX D’ASSAT
10 partants - Tous partants
1. 4 Estrela Palms
(D. Berra) G. 3,30 ; P. 1,40
2. 6 Taradissima Has
(O. Jouin) P. 1,90
3. 2 La Saone (J. Ricou) P. 1,30
Couplés : 4-6 G. 15,80 - P.
5,00 - 4-2 P. 2,30 - 6-2 P.
5,40 - Trio : 4-6-2 15,20
Couplé ordre : 18,70
Trio ordre : 91,90
4■ PRIX DE LACQ
9 partants - Tous partants
1. 2 Tous Ensemble
(P. Sogorb) G. 5,90 ; P. 1,30
2. 4 Temoin Du Calif
(Y.Gadbled) P. 1,30
3. 1 Tonton Baratin
(R. Juteau) P. 1,10
Couplés : 2-4 G. 10,00 - P.
2,80 - 2-1 P. 2,30 - 4-1 P.
1,80 - Trio : 2-4-1 4,20
Couplé ordre : 25,40
Trio ordre : 39,80
5■ PRIX JEAN D’ARISTE
18 partants - Tous partants
1. 7 Tonic Mellysse
(T. Majorcryk) G. 6,90 ; P. 2,20
2. 8 Tigre D’Aron (D. Lesot) P. 2,50
3. 4 Zircjorien
(N. Desoutter) P. 1,80
Couplés : 7-8 G. 30,60 - P.
10,50 - 7-4 P. 5,10 - 8-4 P.
7,30 - Trio : 7-8-4 26,50
Couplé ordre : 48,90
Trio ordre : 215,40
6■ PRIX DE COMMINGES
10 partants - Tous partants
1. 4 Marvaline
(A. Thierry) G. 8,40 ; P. 2,00
2. 3 Polipa (S. Leloup) P. 1,40
3. 10 Formerly (D. Berra) P. 2,00
Couplés : 4-3 G. 12,10 - P.
5,20 - 4-10 P. 9,40 - 3-10 P.
5,00 - Trio : 4-3-10 31,00
Couplé ordre : 29,70
Trio ordre : 217,90
8■ PRIX ALAIN
DU BREIL
9 partants
Tous partants
1. 4 Berryville
(D. Lesot) G. 3,00 ; P. 1,30
2. 3 Pistol Jack
(D. Berra) P. 1,80
3. 5 Miserable
(A. Chitray) P. 1,70
Couplés : 4-3 G. 5,30 P. 2,50 - 4-5 P. 3,00 3-5 P. 4,20
Trio : 4-3-5 7,20
Couplé ordre : 10,90
Trio ordre : 30,20
7■ PRIX DE BRUGES (MULTI)
16 partants - Non-partant : 9
1. 1 Saint Tiep
(J. Plouganou) G. 3,40 ; P. 1,70
2. 12 Romain De Vindecy
(J. Jouin) P. 5,60
3. 2 Hot Chili Peper
(G.Olivier) P. 1,70
4. 15 Neptune Fix
(S. Paillard)
Couplés : 1-12 G. 68,70 P. 22,50 - 1-2 P. 3,00 - 12-2 P.
14,90 - Trio : 1-12-2 57,50
Couplé ordre : 126,60
Trio ordre : 520,40
9■ PRIX DU BÉARN
(MULTI)
13 partants
Tous partants
1. 9 Triangular
(B. Gicquel)
G. 4,40 ; P. 1,90
2. 2 Line Avril (D. Lesot)
P. 1,70
3. 4 Rhasodie Des Sacar
(F. Barrao) P. 3,00
4. 1 Riz Amer (R. Bertin)
Couplés : 9-2 G. 7,40 P. 3,70 - 9-4 P. 7,80 2-4 P. 4,60
Trio : 9-2-4 17,00
Couplé ordre : 14,40
Trio ordre : 61,20
■ 2 SUR 4
■ 2 SUR 4
Pour 3 euros ....................6,60
Pour 3 euros ...................5,70
■ MULTI (pour 3 €)
■ MULTI (pour 3 €)
1 - 12 - 2 - 15
9-2-4-1
Multi en 4 .....................346,50
Multi en 4 .....................126,00
Multi en 5 .........................69,30
Multi en 5........................25,20
Multi en 6 ........................23,10
Multi en 6 ...........................8,40
Multi en 7 ............................9,90
Multi en 7 ...........................3,60
LES COURSES EN DIRECT
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LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
17
2011, année exceptionnelle
Vialatte, l’irréfutable hommage
Opération commune à tous les titres du Groupe La Montagne Centre France, 2011­Année Vialatte sera un hommage
rendu à celui qui se disait « notoirement méconnu » et dont la notoriété ne fait que croître, au fil du temps.
Daniel Martin
daniel.martin@centrefrance.com
L’
a n p ro c h a i n l e
G r o u p e L a Mo n t a g n e
Ce n t re Fr a n c e re n d ra
hommage à Alexandre
Vialatte. Ce sera 2011­An­
née Vialatte, une façon de
célébrer le chroniqueur de
La Montagne mais, plus
largement, l’auteur, le ro­
mancier et traducteur. Ce­
lui qui a su imposer un
style à nul autre pareil.
Celui qui se disait « notoi­
rement méconnu » peu
avant sa mort, mais dont
la notoriété n’a fait que
grandir, depuis.
2011­Année V ialatte,
sera l’occasion de le don­
ner à lire à ceux qui ne le
connaissent pas, aux plus
jeunes qui s’étonneront de
ses audaces, de ses pitre­
ries verbales ; à tous ceux
qui l’ayant lu, le relisent
avec délectation.
« C’est bien
assez d’être
malheureux,
s’il fallait encore
ne pas rire… »
Pour celui qui douterait
de l’importance d’Alexan­
dre Vialatte et de son ac­
tualité, deux livres vien­
nent de paraître, pour les
rassurer. Un volume de
Critique littéraire (Arléa)
et Mon Kafka (Les belles
lettres).
Kafka (1883­1924), un
auteur que Vialatte décou­
vre en 1925, alors qu’il tra­
vaille à Mayence, en Alle­
PLURALITÉ. Romancier, traducteur et chroniqueur, Vialatte a plus d’un talent.
■ Boxe thaïlandaise
Des Français
sur le ring
à Bangkok
pour célébrer
l’anniversaire
du roi
MONTAGE SYLVIE JOUVET
■ Photographie
Originaire de Corrèze,
Philippe Guionie a parcouru
quatorze pays d’Afrique à la
recherche d’anciens tirailleurs.
Il en est revenu
avec une foule de portraits.
m a g n e, p o u r L a re v u e
rhénane et le traduit, le
fait connaître en France.
Un auteur qu’il aime, dont
il se sent proche. Il en
connaît les qualités et la
face sombre, mais se plaît
à « chanter le joyeux gar­
çon qui était en lui ».
« C’est bien assez d’être
malheureux, s’il fallait en­
core ne pas rire… », écrit­
il à son sujet. Pas par ha­
sard. Il y a de la gravité en
Vialatte, partout, et jusque
sous les cocasseries de ses
chroniques. Une gravité
qui lui vient de loin. De
son adolescence, passée à
Ambert (Puy­de­Dôme).
Une époque indécise, en­
tre l’insouciance de la jeu­
nesse et la guerre. Une pé­
riode qui se terminera par
la mort de son ami Paul
Pourrat, de la tuberculose,
en 1922.
On en retrouve la mar­
que dans les figures d’ado­
lescents fragiles et vite dis­
parus de Battling, des
Fruits du Congo, comme
dans les rêves d’évasion,
ces parfums d’épices et
d’ailleurs qui émanaient
de l’épicerie Pourrat. Une
épicerie de luxe.
Romancier, traducteur,
Vialatte est pour beau­
coup, et avant tout, un
chroniqueur. De 1952 à
1971, il a bâti une part es­
sentielle de son œuvre en
écrivant pour La Monta­
gne. Un cas assez rare
dans l’histoire littéraire
pour être signalé. Toutes
ses chroniques ont été re­
prises en deux volumes
par les Éditions Bouquins,
avec une préface de Char­
les Dantzig.
L’an prochain, nous pu­
blierons treize d’entre el­
les, au rythme de une tou­
tes les quatre semaines, à
■ PONCTUATION
2011-Année Vialatte. Trois
temps forts : publication
de 13 chroniques initialement publiées dans La
Montagne, au rythme de
une toutes les quatre semaines à partir du
16 janvier (en collaboration avec Bouquins-Laffont) ; création d’un prix
Alexandre-Vialatte ; publication d’un livre-souvenirs, en fin d’année, en
coédition avec Julliard.
Le Groupe La Montagne
Centre France. Il comprend actuellement six titres : La Montagne
(Clermont-Ferrand), Le
Populaire du Centre (Limoges), Le Journal du
Centre (Nevers), Le Berry
Républicain (Bourges),
L’Yonne Républicaine
(Auxerre) et La République du Centre (Orléans).
Contact. Vialatte@centrefrance.com.
(Un site dédié à 2011-Année Vialatte, sera ouvert, au début du
mois de janvier 2011. Ainsi qu’un
Club des Vialattiens).
partir du dimanche
16 janvier. Ce sera l’un des
temps forts de 2011­An­
née Vialatte. Le deuxième
sera la création d’un Prix
Alexandre­Vialatte et le
troisième, la publication à
l’automne d’un livre­sou­
venirs.
En parallèle, relayée par
les professionnels du livre
et du spectacle de la ré­
gion CentreFrance, cette
opération prendra sa vraie
dimension : celle d’un
élan de sympathie autour
d’Alexandre Vialatte. Ce
qu’il aurait, sûrement pré­
féré à un hommage trop
officiel. ■
■ Planète Terre
Le système
solaire
comprend
une multitude
de volcans.
Survol…
18
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
magdimanche
CHRONIQUE DU TEMPS PRÉSENT
J’
PAR ROSIE
PINHASDELPUECH
Née en 1946 à Istanbul, Rosie
Pinhas-Delpuech a étudié la
philosophie à Nanterre avant
de partir vivre et enseigner
en Israël. De retour en
France depuis 1984, elle se
consacre à la traduction (des
textes d’Etgar Keret entre
autres) et à l’écriture. Elle
est directrice de la collection
« Lettres hébraïques » (Actes
Sud). Aux éditions Bleu
autour, elle a traduit les
nouvelles de Sait Faik
Abasıyanık et publié Anna,
une histoire française (2007),
Suite byzantine (2003), le
récit de son enfance turque
et Nouvelles suites
byzantines.
Les Chroniques du temps présent
s’inscrivent dans la tradition initiée
par Alexandre Vialatte. Danièle
Sallenave et Martin Winckler en
sont les collaborateurs permanents,
cette année. Des invités renommés
les rejoignent chaque mois.
ai rencontré pour la première
fois Etgar Keret (*) un soir d’hiver, au Châ­
telet. C’était en 1998, il faisait glacial et le
garçon du Café Sarah Bernhardt était déjà
en train de retourner les chaises sur les ta­
bles pour balayer le plancher. Etgar était de
passage à Paris, je venais de traduire une de
ses nouvelles et avais découvert avec sur­
prise la manière dont la simplicité abrupte
et insolite de son style s’emboîtait dans les
contours ciselés, nuancés, des mots du
français.
« Insuffler de la vie
aux mots »
Dans mon souvenir, je le vois entrer dans le
café, un petit bonhomme avec une grosse
tête coiffée d’un bonnet rouge, et de grands
yeux noirs. Nous avons commencé à parler,
on aurait dit un enfant extralucide tombé
dans le monde des adultes. Je lui ai dit
combien j’aimais son travail, mais que les
nouvelles avaient la vie dure en France, sur­
tout celles d’un jeune auteur israélien in­
connu, aux histoires aussi brèves que dé­
routantes.
Il a sorti de sa besace le livre qu’il venait
d’écrire et me l’a offert : La Colo de Kneller.
Comme je n’étais pas la première à lui ré­
clamer un roman pour partir à la conquête
de l’Europe, il avait voulu écrire un roman
picaresque à la Don Quichotte, avec ban­
des­annonces en tête de chapitres, et il en
était sorti ce mini roman de soixante pages.
Une espèce d’autre monde, l’envers du nô­
tre, où atterrissaient les amoureux déçus,
les suicidés de l’armée israélienne, et les
héros du djihad auxquels on promettait
soixante­dix vierges en mariage s’ils s’en­
voyaient en l’air avec une bombe.
C’est avec ce mince opuscule qu’Etgar Ke­
ret a fait son entrée dans la république des
lettres françaises. De­
puis, je le suis pas à
pas. Je connais peu
d’é c r i va i n s q u i s a ­
chent formuler de ma­
nière aussi économi­
que le désarroi de
notre monde, nos per­
tes de repères.
Dans Crise d’Asthme,
il dit : « Quand on a
une crise d’asthme, on
manque d’air. Quand
on manque d’air, on a
du mal à parler. Ça
i n s p i re d u re s p e c t
pour le mot. On passe
parmi les tas de mots
qui vous viennent à
l’esprit. On choisit les
plus importants. Et
pourtant, ils vous coûtent. Ce n’est pas
comme les gens sains qui sortent tous les
mots accumulés dans leur tête, comme on
sortirait des poubelles. »
Etgar Keret a fait de ses crises d’asthme un
art poétique. Neuf siècles avant lui, le grand
Rachi de Troyes rédigeait ses commentaires
de la Bible avec une telle concision qu’à
son époque, on disait qu’« une goutte d’en­
cre valait un écu d’or ».
ple avec un petit livre sous le bras et une
langue d’à peine huit mille mots, l’hébreu
biblique fondateur de l’hébreu moderne.
Une langue qui ressemble à des cailloux ra­
massés dans le désert, dont l’histoire tissée
de précarité et d’errance devient sous la
plume de ses écrivains, dynamique, mode
de vie, esthétique littéraire. Avec un alpha­
bet si économique qu’il ne comporte que
des consonnes et qu’il
faut la voix d’un lec­
teur pour lui restituer
ses voyelles et insuffler
de la vie aux mots.
Chez nous, notre lan­
gue sainte était le fran­
çais et notre terre pro­
mise la France, dont
j’ai pris très jeune le
chemin. Mais nos des­
tins sont souvent si
obscurs et labyrinthi­
ques que nous met­
tons une vie entière à
les déchiffrer et quand
nous savons enfin les
lire, nous mourons.
C’est dans le français
intime et familier que
j’ai fait l’expérience de
ma condition d’étran­
gère. Et c’est la rencontre fortuite de l’hé­
breu en Israël, puis la crainte de l’oublier,
de me perdre si je le perdais, qui ont fait de
moi une traductrice, un écrivain.
C’est peut­être ça que tous les jours j’ai be­
soin de traduire en français. Les mots con­
cis et nomades de l’hébreu étranger, dans
l’infini chatoiement, déploiement sédentai­
re du français familier. ■
(*) Auteur invité des Chroniques du temps présent cet­
te année.
Entre les deux, la longue errance d’un peu­
En kiosque en décembre
Flash­back
Fasch, la face cachée de Bach
« On ne pourra se dispenser de
le compter parmi les plus éminents contemporains de Bach, et
non seulement parmi les meilleurs représentants du style mais
aussi parmi les principaux initiateurs de l’écriture nouvelle. »
Si, en cette fin de XIXe siècle,
on avait accordé un peu plus
de crédit aux propos du musi­
cologue Allemand Hugo Rie­
mann, Johann Friedrich Fasch
aurait vu sa traversée du désert
passablement écourtée. Mais à
l’époque, on découvrait tout
juste Bach, son contemporain,
et Vivaldi était encore dans les
limbes des bibliothèques.
Pour l’anecdote, Fasch est le
parrain d’un enfant de l’un des
frères d’Anna Magdalena, se­
conde épouse de Bach. Lequel
porte sur les fonts baptismaux
un autre des rejetons de son
beau­frère.
Fasch, né en 1688, donc cadet
de trois ans de son illustre aîné,
s’éteint en 1758, soit huit ans
après Bach. Ce dernier, qui
n’est pas né de la génération
spontanée, doit beaucoup à ses
contemporains et non des
TALENT. Virtuose Julia Schröder.
moindres s’agissant de Vivaldi.
Ce qui ne remet nullement en
cause son génie.
Si Fasch ne peut se prévaloir
de l’influence du Vénitien, il
n’est pourtant pas quantité né­
gligeable dans le processus
créatif du Kantor dont le Trio
BWV 585, notamment, s’inspire
d’une de ses sonates. Mais ce
sont principalement ses ouver­
tures, dont il s’était fait une
spécialité, qui auraient influen­
cé les fameuses Suites de Bach.
Au point que le doute un
temps subsista sur la paternité
d e l a BW V 1 0 6 6 . Mo ra l i t é ,
Fasch, élément constitutif de
l’environnement musical iden­
titaire de Bach, est à écouter
plus attentivement. D’autant
que l’invitation émane de Julia
Schröder, premier violon solo
de l’Orchestre de chambre de
Bâle dont elle assure également
la direction sur cet album
Deutsche Harmonia Mundi.
À côté de l’Ouverture FWV K :
D3 et du Concerto pour trom­
pette FWV L : D1 longtemps sa
seule œuvre au répertoire, les
enregistrements en première
mondiale d’une Ouverture en
sol mineur et d’un Concerto
pour violon en ré majeur té­
moignent de fortes valeurs
ajoutées italianisantes. Mais
surtout de l’esprit novateur
d’un compositeur mariant ma­
gistralement la tradition baro­
que à l’empfindsamkeit nais­
sant, libérant ainsi la forme
vers l’émotion et l’imagina­
tion. ■
Roland Duclos
In Memoriam Joan Sutherland :
Hommage à l’une des plus
grandes cantatrices du XXè siècle.
677878
CLASSIQUE
LA SEMAINE PROCHAINE :
Denis Tillinac
Rencontre :
Anémone fait ses débuts à l’Opéra avec la mise
en scène de LA FILLE DE MADAME ANGOT,
l’une de ses partitions fétiches.
Et tous les mois retrouvez l’actualité,
les comptes rendus des plus grands spectacles
et le guide CD, DVD...
Hvi
ENTRE NOUS
Genet centenaire
Comment faire d’un
marginal une gloire
nationale ? Attendre
qu’il meure, laisser le
temps passer un peu,
et le célébrer au
premier prétexte
venu. Voilà ce qui arrive à Jean
Genet (1910-1986) dont on
commémore à grands renforts de
livres, d’éloges et de témoignages le
centenaire de la naissance. Il en
serait le premier surpris. Le premier
à s’en irriter. Oublié le militant de la
cause palestinienne, le partisan des
Panthères noires ; oublié l’auteur très
contesté du Balcon et des Paravents.
Jeanne Moreau et Étienne Daho
chantent et disent ensemble Le
condamné à mort (Naïve). On en
souligne, avec des mines de
conspirateur averti, le caractère
érotique…
LES LIVRES
magdimanche
Daniel Martin
Photo Yann Foreix
■ À LA PAGE
Une école du livre
Nouveau. Le Salon du livre et de la pres­
se de jeunesse de Montreuil, en Seine­
Saint­Denis, vient de lancer une École du
livre de jeunesse destinée aux parents et
aux professionnels. Son but ? « Amener
les enfants et leur famille à la lecture et
lutter contre l’illettrisme », S’appuyant
sur l’expérience et le savoir­faire de
l’équipe du salon et sur son réseau
d’auteurs, illustrateurs, bibliothécaires,
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Frederick Busch
L’avocate et le privé
Une rencontre amoureuse. Une enquête dans une campagne désolée.
Un grand retour sur le passé, entre polar et romance.
Daniel Martin
daniel.martin@centrefrance.com
A
c i n q u a n t e a n s,
Jack a fait trente­six mé­
tiers, tous plus ou moins
liés à la sécurité. Il a été
shérif, vigile… Et sa vie est
en miettes. Sa gosse est
morte, sa femme aussi,
après l’avoir quitté. Il por­
te ce fardeau et le regret
immense de n’avoir jamais
pu élucider une dispari­
tion, voilà quelques an­
nées. Une adolescente en­
levée, violée, massacrée
dont il a été incapable de
retrouver le meurtrier, ni
le corps. Il travaillait alors
dans le nord de l’État de
New York, un vaste terri­
toire qui s’étale de l’Atlan­
tique aux Grands lacs,
avec d’immenses zones
rurales, à quelques enca­
blures de la grande ville.
Le hasard va le ramener
dans ce pays qu’il voulait
oublier. Tout commence
par un coup de foudre très
lent – si les coups de fou­
ÉTAT DE NEW YORK. Errance dans la campagne du nord.
dre peuvent être ainsi, vé­
cus au ralenti –, dans un
bar, entre une avocate
trentenaire très chic et lui.
Comme elle cherche un
prétexte pour le revoir, elle
lui demande de retrouver
son neveu, dont elle n’a
PHOTO AFP
plus de nouvelles depuis
qu’il est parti dans cette
région, au nord de l’État.
Il accepte le job en
même temps que de reve­
nir sur son passé. Ce qui
donne à tout le roman
une tonalité singulière,
Nous ne vivons jamais, mais nous
espérons de vivre, et nous disposant
toujours à être heureux il est
inévitable que nous ne le soyons
jamais.
Pascal. Les pensées.
enseignants, elle relaiera sur tout le terri­
toire les actions menées en Seine­Saint­
Denis.
Prix Européen
Première. Il existait un Prix européen de
littérature. Il existe aussi un Prix euro­
péen du livre, qui vient d’être attribué
pour la première fois. Les deux lauréats
sont la Finlandaise Sofi Oksanen, dans la
catégorie roman, pour Purge, et l’italien
Roberto Saviano, dans la catégorie essai,
pour La beauté et l’enfer.
Sarcastique
Le regard
ironique
d’Evelyn Waugh
(1903-1966) sur
les pratiques
des
correspondants de guerre qu’il
soumet à la concurrence d’un
plouc, parfait innocent.
Scoop - Pavillons poche
LANCELOTTA
Solitude
La vie d’une
femme
délaissée
depuis
l’enfance.
Comment
aimer, rester fidèle, briser la
solitude ? Thématique chère à
Victoria Lacelotta.
Cœurs blessés - 10/18
è Références. Nord. Traduit par
Stéphanie Levet. Gallinmard,
364 pages, 24,90€
La guerre, sale retour
Le gosse et le vétéran.
« Y a trois sortes de gars
qui sont revenus de là­
bas : les vivants, les morts
et les morts vivants », dit­
on, aux États­Unis, des
soldats qui sont allés au
Viêt­Nam. Jim Lamar est
l’un d’eux. Démobilisé en
1968, il n’est revenu dans
son village que treize ans
plus tard, après que sa
mère, son père, sont morts
de chagrin. Il s’installe
dans la maison familiale
vidée de son contenu par
des voisins, soucieux de
ne rien laisser perdre. Des
voisins qui l’évitent.
Sauf un gosse qu’il va
croiser, par hasard. Les
deux se lient d’amitié. Le
gamin persiste malgré les
mises en garde de son
père, « T’as pas idée de
c’que ces gars ont fait
quand y z’étaient là­bas,
d a n s c e p u t a i n d’ p a y s
d’sauvages ».
Un émissaire
Très vite, cependant, il
devient le lien entre les
villageois et ce vétéran qui
fut l’un de leurs proches,
autrefois. Il a vaguement
l’idée de les réconcilier.
Il fera mieux. En l’écou­
tant, il va se faire une
autre idée de la vie, de son
pays et même des héros. Il
va apprendre ce qu’est la
guerre, loin de la gloriole,
ce qu’est la peur. Et pour­
quoi Jim a mis aussi long­
temps à trouver le chemin
du retour. Toujours en
quête d’une réponse à cet­
te question, « Pourquoi,
nous qui avons quitté le
pays en fanfare, sommes­
nous revenus en catimini ?
[…] Que s’est­il passé ?
Qu’avions­nous fait
d’autres que ce pour quoi
on nous avait envoyés là­
bas : tuer et nous faire
tuer ? ».
L i o n e l Sa l a ü n , j e u n e
français, inscrit son pre­
mier roman dans l’Améri­
que profonde, entre Mis­
sissippi et vaste forêt,
pour développer cette thé­
matique, vieille comme le
monde et toujours d’ac­
tualité, du retour de guer­
re, toujours difficile. ■
è Références.
Le retour de Jim
Lamar. Éditions Liana Levi. 233 pages,
17 €.
■ POCHE ET LIVRES AUDIO
WAUGH
entre le cafard et l’envie
de s’en sortir. De trouver
une solution à sa vie en
même tant qu’une clé à
l’énigme présente.
En le suivant, on va dé­
couvrir de vastes étendues
campagnardes, avec des
fermes en faillite, des pro­
moteurs peu regardants et
d e n o u v e l l e s c u l t u re s
étranges, de ces herbes
que recherchent les ur­
bains.
Jack plonge dans cet uni­
vers, il en décode les rè­
gles, en perce les secrets.
Tarde à découvrir la trace
du neveu, ne s’en étonne
guère quand il comprend
que cette campagne per­
due est passée sous la
coupe de gros bonnets,
que les intérêts financiers
sont énormes. Ce qui ne
résout rien de son cha­
grin, de son amour tout
neuf pour l’avocate.
Nord est l’un des rares
romans traduits en France
de Frederick Busch, décé­
dé en 2006. ■
■ ZOOM
Lionel Salaün
LA PHRASE
19
GREGGIO
Malentendu
Une
quadragénaire
et un
adolescent
perdu. Une
tendresse
mutuelle. Mais le regard des
autres, leur condamnation.
Les mains nues Le livre de poche
HARSTAD
Trouble
En poste dans
l’Iowa, Carl
Houseman
enquête sur la
disparition
d’une gamine,
à Londres : il change de décor
et d’adversaire, une secte a
revendiqué le rapt.
6 heures plus tard - Points
ECHENOZ
Lumineux
Après Ravel et
Courir, ce
troisième
volume de la
trilogie
biographique
met en scène un héros
méconnu, Nikola Tesla. Un
roman brillant lu par l’auteur.
Des éclairs - Audiolib
GIRAUDEAU ■
Cher amour
Un livre hommage à Ber­
nard Giraudeau (1947­
2010). La reprise de son
dernier roman, Cher
Amour, augmenté d’inter­
view dans lequel il redit
son parcours entre la scè­
ne, l’écran et l’écriture. On
trouvera également dans
ce volume une nouvelle
inédite et un texte par le­
quel Yann Queffélec salue
l’écrivain qu’il était deve­
nu, le comédien et le ma­
rin. (Anne­Marie Métailié,
304 pages, 18 €).
PASTOUREAU ■
Les couleurs
de nos souvenirs
Après avoir travaillé sur les
animaux, après avoir dit le
Noir, le Rouge, Michel
Pastoureau mène une en­
quête sur les couleurs, la
mémoire que l’on en gar­
de ; mémoire personnelle
ou commune, au travers
des objets, de publicités,
des modes. (Seuil, 257 pa­
ges, 18 €).
Hvi
magdimanche
20
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
magdimanche
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Reportage
Des Français sur le ring à Bangkok
Des milliers de souhaits
de longue vie
Muay thaï pour l’anniversaire du roi
Un gala international de muay thaï
(boxe thaïlandaise) est organisé chaque
année à Bangkok, pour l’anniversaire
du roi. Le 4 décembre au soir, une
sélection de boxeurs français a
combattu sur le ring.
Yves Le Faou
I
l est à peine 19 heures.
La nuit vient de tomber.
Elle est arrivée d’un coup,
comme toujours sous les
tropiques. Autour des pro­
jecteurs qui illuminent le
ring, les premiers mousti­
ques apparaissent. La foule,
massée depuis des heures
face à la tribune officielle,
n’en a cure. Elle n’a d’yeux
que pour les boxeurs qui
évoluent entre les cordes.
Les premiers combats ont
commencé. Chaque coup
por té est ponctué de la
même exclamation, phoné­
tiquement proche de l’ex­
pression « oh, oui ! » (en
français dans le texte) avec
une intonation grave sur la
première syllabe, suivie
d’une plus aiguë sur la se­
conde.
Ce samedi 4 décembre, à
Bangkok, le gala internatio­
nal organisé en l’honneur
du roi vient de débuter. Le
souverain fête son anniver­
saire le lendemain. Sur le
ring, dressé en bordure du
parc royal, une trentaine de
combats sont au program­
me. L’accès est gratuit, les
spectateurs innombrables.
Leur intérêt est d’autant
plus aiguisé que certains
des Nac muay (boxeurs)
sont étrangers, occidentaux
pour la plupart. Parmi eux,
cinq Français, tous opposés
à des champions locaux. Ce
■ REPÈRES
Superficie. Ex-royaume de
Siam, la Thaïlande s’étend
sur 514.000 km 2 . Elle est
bordée par la Birmanie et
le Laos au nord, le Cambodge et la Malaisie au sud.
Thaïlande­France est le
fruit de la volonté commu­
ne des fédérations de boxe
des deux pays (*).
A l’entracte, sur les coups
de 22 heures, officiels et
combattants s’entassent sur
le ring. Drapeaux, hymnes,
discours ponctuent l’événe­
ment, retransmis en direct
par les télévisions locales.
Deux chaînes françaises,
une publique, l’autre privée,
sont également de la partie.
Arrivés en Thaïlande de­
puis une semaine, les
boxeurs français se sont
préparés dans l’enceinte du
« Baan Muay thaï boxing
school », un camp d’entraî­
nement situé à une cin­
quantaine de km de Ban­
gkok. Là même où un autre
groupe de vingt Français
suivait un stage de forma­
tion à l’arbitrage internatio­
nal.
Population. Avec 63 millions d’habitants, le pays a
une population comparable
à celle de la France.
Religion. La culture thaïe
est profondément imprégnée par le bouddhisme
theravâda. Religion officielle, il est pratiqué par l’essentiel de la population
(4 % de musulmans et
moins de 1 % de chrétiens).
Histoire. La Thaïlande est
une monarchie constitutionnelle depuis 1932. Le premier royaume indépendant
connu, le royaume môn de
Dvaravati (centre), déjà de
culture bouddhiste, remonte au VIe siècle.
Économie. La Thaïlande est
membre de la Coopération
Économique Asie Pacifique.
Grâce à l’exportation du
riz, l’agriculture forme l’ossature de l’économie.
Arbitres français
Trois de ces derniers, dont
l’Auvergnat Frédéric Perei­
ra, président du Brizon gym
de Riom (Puy­de­Dôme),
ont été sélectionnés. Cha­
cun doit arbitrer un combat
de la soirée, événement jus­
qu’alors inédit en Thaïlan­
de. Premier à œuvrer, Fred
Pereira ne reste que deux
rounds sur le ring. Le temps
de compter deux fois l’un
des boxeurs thaïs qui s’af­
frontent, puis d’arrêter la
re n c o n t re a u t ro i s i è m e
knock­down. Le combat du
premier Français engagé,
Jérémy Rachou (50 kg), est
PRÉPARATION. Le Riomois Frédéric Pereira en stage d’arbitrage.
21
Capitale. La capitale, Bangkok, est une mégapole en
constant développement.
Elle comprend officiellement 7 millions d’habitants,
mais ce chiffre est vraisemblablement sous-évalué.
RAM MUAY. Avant chaque combat, les boxeurs manifestent leur respect à leur entraîneur et optimisent leur perception mentale en effectuent un enchaînement de gestes codifiés propre à chaque école et style de boxe.
encore plus bref. KO au pre­
mier round, après un terri­
ble coup de genou au foie.
Se s s u c c e s s e u r s f e r o n t
meilleure figure, mais un
seul, Steve Zaidi (74 kg)
l’emporte au final. Quatre
victoires sur cinq pour la
Thaïlande, le score reflète
bien l’écart de niveau qui
subsiste encore entre les
combattants des deux pays.
Il est vrai qu’en Thaïlande,
le Muay thaï est une institu­
tion. Les champions en ti­
tre, professionnels depuis
l’enfance, sont de véritables
vedettes, dont la notoriété
n’a rien à envier à celle des
meilleurs footballeurs euro­
péens.
De plus, les combats font
l’objet de paris frénétiques,
aux montants parfois énor­
mes. Certains Thaïlandais
n’ h é s i t e n t p a s à m i s e r
l’équivalent d’un mois de
salaire sur un boxeur. Ce
soir­là, les parieurs sont un
peu plus circonspects. Trop
de pugilistes sont des Fa­
reng (étrangers). Anglais,
Australiens, Canadiens, Es­
pagnols, Suédois, Suisses,
Slovaques… Ainsi que des
Turcs et des Iraniens. La
plupart sont inconnus des
bookmakers, qui n’ont donc
pu leur donner une côte.
Mais les paris peuvent être
pris jusqu’au dernier round.
Les Thaïlandais
sont fascinés
par les boxeurs
imposants
Rapidement, la physiono­
mie des combats éclaire les
spectateurs. Et les mises re­
prennent de plus belle. El­
les se déchaînent à l’annon­
ce de l’unique combat
poids lourds de la soirée.
De stature plutôt petite, les
Thaïlandais prisent particu­
lièrement les boxeurs impo­
sants. Lorsque le Français
Brice Guidon (107 kg) et le
Polonais Marcus Novak
(115 kg) enjambent les cor­
des, ils sont servis ! En jeu,
la ceinture mondiale WPNF
des lourds. Le Français se
l’adjuge avant la fin du
3ème round. Saoulé de coups,
son adversaire vient de
s’écrouler sur le ring, qui
résonne encore de l’impact.
Il est 0 h 30, la soirée s’in­
terrompt une deuxième
fois.
Les spots s’éteignent, une
myriade de bougies s’allu­
me. Le ministre des sports
thaïlandais se prosterne de­
vant l’effigie géante du roi
qui barre l’arrière de la tri­
bune officielle. Puis les
combats reprennent. Ils
vont s’achever à 4 heures
du matin. Dans les rues, la
foule qui se presse autour
des marchands ambulants
est toujours aussi dense. ■
(*) En France, la fédération offi­
cielle de Muay thaï est la FFSCDA
(Fédération française des sports de
contact et disciplines associées),
que préside Denis­Marie Cintura.
Hvi
PHOTOS CYRIL MARCILHACY
Soixante­cinq ans de règne ininterrompu
CÉRÉMONIES. C’est le règne le
plus ancien du monde. Le roi
Bhumibol Adulyadej occupe le
trône depuis soixante­cinq ans.
Symbole de l’unité nationale, il
a survécu à dix­sept coups
d’État et quinze constitutions.
Et, à en juger par le faste des
cérémonies du week­end
dernier, sa popularité reste
immense. Cette longévité tient
à son absence d’implication
dans la gestion quotidienne du
pays. Mais en cas de crise
grave, il reste le recours
suprême. Même les militaires,
véritables détenteurs du
pouvoir, ne sauraient s’opposer
à sa volonté. Les interventions
du roi, en 1992, puis en avril
dernier, ont sauvé le pays de la
guerre civile. Mais, âgé de
83 ans, le souverain est très
malade. Et son fils, le prince
héritier, est loin de faire
l’unanimité.
Tourisme. Longtemps restrein au tourisme balnéaire
des plages de la péninsule,
le tourisme se développe
également dans le nord.
Ethnies. L’Isane, la région
du Nord-Est, est habité par
les « Thaïs Isan », une population proche des Lao.
Longtemps opprimés, ils ont
une culture distincte.
Tensions. Majoritairement
musulmanes, les provinces
du sud (l’ancien royaume
de Patani) sont le théâtre
de violences interreligieuses et séparatistes depuis
les années 1970. Entre 2004 et 2009, ces tensions ont fait 3.700 morts.
PRIÈRES. L’envol des lampions s’accompagne de vœux de santé.
D’imposantes festivités célèbrent l’anniversaire du roi de
Thaïlande, le 5 décembre.
« Long live the King ». Dès
la sortie de l’aéroport de
Bangkok, les panneaux sou­
haitant longue vie au roi
fleurissent le long de l’auto­
route qui mène à l’entrée
de la capitale thaïlandaise.
En ville, de gigantesques ef­
figies du monarque se dres­
sent aux principaux carre­
fours. Sur les trottoirs, de
petits autels fleuris, garnis
de bougies, s’offrent à la dé­
votion des passants. La vé­
nération dont fait l’objet le
roi de Thaïlande est diffici­
lement concevable pour un
esprit occidental. Au pays
du sourire, elle va de soi.
Particulièrement le 5 dé­
cembre, jour de son anni­
versaire. Dimanche dernier,
tout un peuple avait ainsi
oublié ses divisions pour
s’unir autour de son souve­
rain. La plupart des dizai­
nes de milliers de Thaï­
landais massés dans les
rues de la capitale avaient
troqué qui sa chemise jau­
ne, qui sa rouge (*), pour le
rose, symbole de la royauté.
Et de loyauté au souverain.
Défilé majestueux
Âgé de 83 ans, Bhumibol
Adulyadej, couronné en
1950 sous le nom dynasti­
que de Rama IX, est soigné
depuis un an à l’hôpital Si­
riraj de Bangkok. Dans l’es­
poir de le voir sortir de sa
chambre pour gagner le pa­
lais royal, où se tenait la cé­
rémonie anniversaire, des
dizaines de Thaïlandais ont
passé la nuit de samedi à
dimanche dans l’enceinte
de l’établissement.
Des milliers d’autres
s’étaient massés, dès le dé­
but de l’après­midi du di­
manche, sur les berges de la
rivière Chao Phraya, dont le
cours paresseux s’étire et
traverse la capitale. En fa­
mille, nantis de provisions
de bouche, ils s’étaient ins­
tallés sur plusieurs dizaines
de mètres de profondeur.
Leur patience a été récom­
pensée à la nuit tombée. Six
cents barges traditionnelles,
illuminées de la proue à la
poupe, ont majestueuse­
ment paradé au fil de l’eau.
Des myriades
de lampions
ont illuminé
la nuit
Parallèlement, devant le
palais royal, une foule com­
pacte admirait l’imposant
défilé organisé en l’honneur
du roi. Après son passage,
le centre d’attraction des
festivités s’est déplacé sur
un klang (boulevard) voisin.
Sur la chaussée, interdite à
la circulation, des milliers
de personnes lançaient des
lampions en papier de riz
gonflés à l’air chaud, grâce
à un petit brûleur fixé à leur
base. Leur lent et continuel
envol a illuminé la nuit de
la capitale thaïlandaise
plusieurs heures durant. ■
(*) Les chemises rouges sont les
partisans de l’ancien Premier mi­
nistre Thaksin Shinawatra, renver­
sé par un coup d’état militaire en
2006. Les jaunes sont ses détrac­
teurs. En mars dernier, les chemi­
ses rouges ont manifesté pour ré­
clamer des élections anticipées.
Retranchées dans Bangkok, elles
ont été délogées dans le sang.
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
MYTHIQUES
22
magdimanche
Intégrales désopilantes
Agrippine et Gaston sous le sapin
P
our Noël, plusieurs
volumineuses « intégrales »
de BD mythiques épiceront la
distribution des cadeaux, du
sulfureux Wolinski à Gotlib
en passant par Bretécher et
Franquin.
Dans La sexualité des Fran­
çais (Glénat/Arte Éditions,
49 €) est rassemblé, en
368 pages, un demi­siècle de
dessins de Georges Wolinski,
ordonné par présidence et
bien sûr sous le signe de l’ir­
révérence et du sexe le plus
torride. De de Gaulle à Sarko­
zy, en passant par Pompidou,
Giscard, Mitterrand et Chirac,
de « tante Yvonne » à « Lady
FEU D’ARTIFICE. De gaffes.
DR
Carla », le dessinateur et
phallocrate autoproclamé of­
fre un panorama complet de
l’évolution des mœurs de la
société française, lui qui a fait
des relations hommes­fem­
mes le fil conducteur de son
travail dans Hara­Kiri, Char­
lie Hebdo ou L’Écho des sava­
nes.
Dans l’intégrale de la célè­
bre Rubrique­à­brac de Got­
lib (Dargaud, 49 €), du bur­
lesque, des situations
absurdes, des jeux de mots
nuls et du mauvais esprit.
Tout l’univers désopilant des
années Pilote reprend vie au
travers des 470 pages de cette
Gotlibomania : des héros aux
mâchoires carrées et super
musclés mais si maladroits,
une coccinelle philosophe,
l’élève Chaprot et le Pr Burp,
spécialiste de zoologie, un
gorille qui explique à Tarzan
comment pousser son cri…
Et, surtout, l’obsédant Isaac
Newton : échafauder « la
théorie sur la gravitation uni­
verselle rien qu’en recevant
une pomme sur la tête, c’est
bien le gag le plus gigantes­
que qui soit », s’exclame Mar­
cel Gotlib en introduction.
Autre intégrale savoureuse,
celle de la déconcertante
Agrippine, croquée en huit
volumes et 392 pages par
Claire Bretécher (Dargaud,
49 €). Dans cette comédie
humaine née en 1988, l’anti­
héroïne adolescente aux
couettes rebelles, qui prati­
que la mauvaise foi comme
un sport de combat, teste sa
séduction sur de pauvres gui­
gnols qui ont du mal à s’en
remettre.
Enfin, un ouvrage excep­
tionnel, facs­similés d’origi­
naux de Franquin, réjouira
tous les fans de son héros
culte Gaston Lagaffe (Marsu
Productions, 119 €). Un feu
d’artifice de couleurs, de gags
et de raretés en 120 pages et
2.200 exemplaires numérotés
qui retracent les dix premiè­
res années (1957­1966) de
l’abominable homme des bu­
reaux. Outre les planches, dé­
filent des pages de garde, des
croquis, des dessins d’anima­
tion, des plans de maquettes
d’André Franquin et Géo Sal­
mon, des photos d’époque
rares ou inédites. ■
■ BANDES DESSINÉES
Les Légendaires
Tome 13. Sang royal. Tandis que les
Légendaires célèbrent leur victoire sur
Anathos et les Infernaux, la fête est
troublée par l’arri­
vée brutale de sol­
dats. Ils ont pour
ordre d’emmener le
groupe au chevet
de la mère de Jadi­
na qui est mouran­
te. Jadina se prépa­
re dès lors pour son
premier retour offi­
ciel dans sa cité :
elle n’y est pas re­
tournée depuis que ses parents l’ont
bannie pour être devenue une Légen­
daire !
Une série palpitante qui ne cesse de
surprendre. ■
Patrick Sobral. Éditions Delcourt,
10,50 €.
Par Jean-Pierre Caillard
■ Green Manor
16 CHARMANTES
HISTORIETTES
CRIMINELLES ■ Lord
paralysé qui cherche à
se venger de l’amant
de sa femme, petit
bonhomme
insignifiant persuadé
l’être l’Ange de la
Mort, médecin
passionné rêvant
d’examiner le cerveau
du grand poète et
peintre William Blake :
les gentlemen croisés
au très select Green
Manor Club sont pour
le moins inquiétants.
Car derrière la
splendide façade
victorienne se cachent
en fait les passions les
plus violentes et les
pulsions les plus
meurtrières…
Un bijour d’humour
noir à l’anglaise…
Bodart/Vehlmann.
Éditions Dupuis 35 €.
Sous­Sols
One shot. Une jeune femme fait un bi­
lan de sa vie. Depuis sa tendre enfan­
ce, elle a l’impres­
sion d’être décalée
par rapport aux
gens et aux choses
q u i l ’ e n t o u re n t .
Tout lui parait bi­
zarre. Mais le plus
bizarre est ce qui
lui arrive cette
nuit­là : elle dispa­
raît littéralement de
son lit, pour se ré­
veiller dans le couloir circulaire du gi­
gantesque accélérateur de particule du
CERN, sous Genève…
Une expérience de lecture déroutan­
te… ■
Tirabosco/Wazem. Éditions Futuropo­
lis, 20 €.
De briques et de sang
One shot. En 1936, au lendemain de la
mort de son père, Ada Volsheim écrit
une longue lettre à une amie, dans la­
quelle elle revient sur les lieux de son
enfance, le familistère de Guise. No­
tamment, elle évoque les crimes qui
ont bouleversé le « palais social » quel­
ques semaines avant le début de la
grande guerre. En janvier 1914, le ca­
davre d’un ouvrier
est en effet retrou­
vé, la gorge tran­
chée, dans le jardin
public attenant au
familistère dont il
dépendait. Dans
cette ville du nord
de l’Aisne (Picar­
die), le familistère
était alors une uto­
pie sociale concré­
tisée par Godin, le célèbre industriel
de poêles à bois…
Un polar régional élégant et plutôt
bien ficelé ! ■
Régis Hautière/David François. Édi­
tions KSTR, 16 €.
L’éducation
des assassins
Tome 2. Les Tourments de l’Aristotélice. À la mort de leur maître, Orcan, Ar­
bor, Solon et Sérapis sont jetés à la
rue, encore sous ef­
fet des potions.
Seul Orcan récupè­
re un peu de lucidi­
té et réussit à traî­
ner ses frères hors
de la ville.
Pour la première
fois depuis leur
rapt, ils ont un peu
de répit mais qui
n’est que de courte
durée : une nouvel­
le loi ordonne d’envoyer tous les en­
fants errants sur l’île d’Érèbe, théâtre
d’une tragédie à venir…
Un tome 2 bien dans la ligne de cette
excellente série ! ■
Etienne Le Roux. Éditions Delcourt,
13,95 €.
Namibia
Épisode 2. Kathy Austin est envoyée en
Namibie par le MI5 pour faire la lu­
mière sur la réapparition étrange du
Reichsmarschall Hermann Göring
dans ce pays. Le mystère s’épaissit
d’une deuxième
é n i g m e, p u i s q u e
dans le champ
même où a été
aperçu l’ancien di­
gnitaire nazi (pour­
tant mort et inciné­
ré), des chenilles
géantes ont fait leur
a p p a r i t i o n . Po u r
Austin, il ne peut y
avoir de coïnciden­
ce. Elle est persua­
dée que les deux affaires sont liées.
Elle n’est pas au bout de ses surprises
pour autant. En effet, au moment
même où elle retrouve la trace de
Göring et s’apprête à l’interroger, il se
transforme en un tas de poussière… ■
Léo/Rodolphe/Marchal. Éditions Dar­
gaud, 10,95 €.
Le Casse
Gold Rush. Yukon, 1899. Hermès Col­
trane, prestidigitateur de talent et an­
cien braqueur de
train, est rejoint par
le jeune Mac, son
ex­complice récem­
ment évadé et dont
la tête est mise à
prix. Ensemble, ils
se lancent dans un
voyage à travers le
froid et la glace
pour monter une
équipe hors du
commun. Leur but : voler « The Stone »
la plus grosse pépite d’or jamais dé­
couverte…
Un hold up façon western. ■
Luca Blengino/Antonio Sarchione.
Éditions Delcourt, 14,95 €.
Hvi
magdimanche
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
PORTRAITS. Sénégal, Mali, Bénin, Niger… Philippe Guionie a parcouru l’Afrique centrale et de l’Est à la recherche de la mémoire d’anciens combattants du continent Noir.
23
PHOTOS PHILIPPE GUIONIE
Afrique
Mémoire de tirailleurs dans l’objectif
Julien Bachellerie
julien.bachellerie@centrefrance.com
L
a silhouette de Phi­
lippe Guionie épouse
comme un gant l’image
du reporter aux pieds lé­
gers : un large chèche
noué autour du cou, les
gestes amples, déliés com­
me ses aspirations aux
voyages, et des récits plein
sa besace. Natif de Brive­
la­Gaillarde, en Corrèze,
l’artiste autodidacte de
38 ans a embrassé de
nombreuses vies avant de
trouver sa voie, derrière
l’objectif d’un Rolleiflex.
« J’ai été un temps cuisi­
nier, puis prof d’histoire. Il
y a douze ans, je suis parti
faire un premier reportage
photo sur les traces du
dernier “poilu” africain.
Ce fut le premier jalon
d’une quête mémorielle
poursuivie ensuite avec les
tirailleurs d’Afrique cen­
trale et de l’Est ».
Parcours humain,
chemin d’histoire(s)
Au fil d’un pér iple au
long cours, Philippe Guio­
nie a parcouru quatorze
pays et écumé les rives du
Sénégal, du Niger et du
Congo, « trois grands fleu­
ves de l’ex­empire colonial
que les tirailleurs emprun­
taient pour partir combat­
tre sous le drapeau fran­
çais », explique­t­il. Porté
par sa veine d’historien, il
réalise ainsi, et dix ans du­
rant, quelque 200 portraits
d’anciens tirailleurs.
« Je m’intéresse au thème
de la mémoire et des par­
cours identitaires, sans
verser dans la glorification
militaire. Ces hommes,
porteurs de leur histoire
mais aussi dépositaires de
l’Histoire, ne sont pas des
hommes du passé. Ils sont
nos contemporains et sont
les premiers à avoir porté
la francophonie, des té­
moins privilégiés des rap­
ports France­Afrique. »
PHOTOGRAPHIE
Le photographe Philippe Guionie a, une décennie durant, parcouru quatorze pays d’Afrique à la recherche
d’anciens tirailleurs. De ce périple, il a ramené une foule de portraits, regards sur une mémoire oubliée.
■ PARCOURS
1972. Naît à Br ive-laGaillarde, en Corrèze.
1998. Effectue son premier voyage en Afrique.
2001. Sélectionné par
Willy Ronis pour un horssérie du magazine Réponses photo consacré au
photographe américain.
2008. Reçoit le prix Roger
Pic pour le portfolio Le tirailleur et les trois fleuves.
2010. Poursuit ses activités photo et d’enseignant
(École de photo ETPA de
Toulouse). Tournage du
film de Mireille Hannon
sur son travail : Les 43 tirailleurs. Diffusion en février 2011 sur France 3.
LIBRE. « Ma force, c’est que je ne suis mandaté par personne, je peux agir librement. Et les gens que je rencontre
le savent. C’est l’Afrique, ses peuples, qui m’ont appris l’homme que je suis aujourd’hui. » PHOTO CHRISTIAN STAVEL
Les portraits réalisés par
le photographe sont sim­
ples, frontaux. Ils disent le
temps gravé dans des
sillons de peau, des pans
de vie entiers dans un re­
gard, une lassitude… « Je
voulais absolument éviter
la caricature du tirailleur
comme le “bon Africain”.
Éviter aussi la belle photo­
souvenir rehaussée d’un
sourire artificiel. Je posais
mon appareil à leur hau­
teur, et puis on se parlait
d’homme à homme. Ça
pouvait durer parfois un
bon moment, avec de
longs silences avant que je
ne déclenche. »
Avec patience, l’infatiga­
ble arpenteur interroge la
« complexité humaine » à
travers ses rencontres,
court après la mémoire
avant qu’elle ne disparais­
se complètement. « Je me
suis également intéressé
a u x ve u v e s. Ce r t a i n e s
m’ont confié les souvenirs
de leur “vieux”, comme ils
disent en Afrique, pour
peu que celui­ci ait parlé.
Puis à la descendance : la
mémoire est­elle restée
chez eux intacte, a­t­elle
été transmise ou a­t­elle
disparu ? »
Au portrait argentique et
format carré, il ajoute éga­
lement l’enregistrement
audio. « La photo ne peut
pas tout raconter. Rapide­
ment, j’ai ressenti la né­
cessité de recueillir un pa­
tr imoine oral. » De ces
héros oubliés, « dont le
point commun est la di­
gnité », Philippe Guionie a
rapporté une somme
d’images et des paroles.
Parfois abondantes com­
me si elles avaient attendu
une vie durant pour
s’épancher. À l’image de
cet homme, âgé de 99 ans,
dont Philippe Guionie se
souvient avec émotion :
« Aveugle, il m’a pris les
mains avec une intensité
incroyable et là, tous ses
souvenirs sont sortis. Ça a
duré longtemps, comme
s’il avait attendu le bon
moment pour parler de
tout cela… » Ses nom­
breux voyages entre Tou­
louse – où il enseigne – et
le continent Noir lui ont
vallu le surnom du « Blanc
qui revient toujours » par
ses « grands­pères d’Afri­
que ». Une adoption réci­
proque qui n’est pas sans
évoquer sa propre famille
corrézienne : « Mon vrai
grand­père, qui a été résis­
tant, n’a pas beaucoup
parlé de la guerre. Il a jugé
son rôle modeste. Quelque
part, inconsciemment, j’ai
eu besoin de retrouver
une parole, une filiation
entre les tirailleurs et leurs
petits­fils ».
L’exposition­éclair de
15 portraits présentée à
Aurillac, dans le Cantal, il
y a trois semaines, est déjà
dans les malles pour re­
joindre le centre culturel
de Brazzaville. L’Afrique,
encore et toujours, même
s’il a récemment fait une
longue incursion en Amé­
rique latine. Au cœur de
ses itinéraires portés par le
lointain, le photographe
chérit pourtant un projet à
son image, modeste : « Je
n’ai jamais exposé sur ma
terre natale, ça me ferait
vraiment plaisir... » ■
Hvi
24
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
magdimanche
Système solaire
Des volcans inaccessibles à foison
N
otre Système so­
laire est né il y a 4,66 mil­
liards d’années. La matière
qui le compose s’est rapi­
dement structurée, princi­
palement en un soleil cen­
tral et huit planètes
assorties de nombreux sa­
tellites. Les quatre plus
proches du Soleil sont so­
lides et rocheuses, les
autres sont géantes et ga­
zeuses.
En plus de leur chaleur
interne, les corps rocheux
ont été échauffés par le
bombardement incessant
d’astéroïdes. Ainsi deve­
nus « incandescents », ils
subirent une différencia­
tion magmatique : les
composés les plus lourds
formèrent un noyau mé­
tallique central, les plus
légers un manteau péri­
phérique. Une croûte re­
froidie enveloppa le tout,
et le volcanisme s’exprima
en surface. Dès lors, leurs
histoires et leurs manifes­
tations volcaniques diver­
gent. Petit survol…
De tous les styles
et toutes
les formes
La surface de Mercure
ressemble à celle de la
Lune, avec de vastes éten­
dues recouvertes de cou­
lées de lave.
Vénus présente un volca­
nisme très récent, même
si aucune activité n’a été
observée à ce jour. Sa sur­
face est constellée de vol­
cans : de 100.000 à un mil­
lion, dont 50 grands
c o m m e Ha w a i i e t 8 0 0
comme l’Etna ! La plus
PLANÈTE TERRE
« Les réalités de la nature dépassent nos rêves les plus ambitieux », disait Auguste Rodin. Rien de plus vrai si
on considère la variété des innombrables volcans du système solaire.
■ REPÈRES
Même sur les astéroïdes. Hormis les planètes
et satellites, certains astéroïdes sont suffisamment
gros pour avoir subi une
fusion. Ainsi certains ontils une surface constituée
de roches volcaniques qui
ressemblent aux basaltes
terrestres.
Par ailleurs, l’étude des
météorites trouvées sur
Terre confirme l’importance du volcanisme dans
l’évolution de tous les
gros corps solides qui gravitent de près ou de loin
autour du Soleil.
Pour en savoir plus : sites
web NASA/JPL (anglais).
VÉNUS. L’un des astres les plus volcaniques du Système solaire. Les reliefs, reconstitués en 3D d’après les données
radar fournies par la sonde Magellan, ont été exagérés pour mieux les distinguer. © NASA
longue coulée de lave du
Système solaire est sur
Vénus : 6.800 km ! La
« planète sœur » de la Ter­
re fut – et est peut­être en­
core – très volcanique.
Sur Terre, la tectonique
des plaques remanie en
permanence sa surface ; la
croûte océanique est en­
tièrement renouvelée tous
les 200 millions d’années.
Cette croûte porte plus de
1.600 volcans actifs émer­
gés, sans compter les mil­
liers d’autres qui tapissent
le fond des océans.
La Lune est un corps
inerte depuis quelques
milliards d’années. Mais
les sombres mers lunaires,
visibles à l’œil nu, sont
d’immenses plaines cou­
vertes d’anciennes laves
basaltiques.
Le volcanisme de Mars a
été très actif jusqu’à une
époque récente. Ses
grands volcans, tel Olym­
pus Mons, méritent qu’on
les survole d’un peu plus
près (voir ci­dessous).
Io, hyper actif
Les planètes gazeuses ne
sont pas volcaniques. Mais
elles sont accompagnées
de nombreux satellites ro­
cheux, dont certains pré­
sentent des manifestations
– ou des traces – de volca­
nisme très diverses. En
voici quelques exemples.
Io (satellite de Jupiter)
est le plus bouillonnant
des corps du Système so­
laire. Son activité volcani­
que actuelle est une con­
séquence de l’attraction
exercée par Jupiter, si pro­
che qu’elle déforme en
permanence ce satellite.
Sur Io, tout y est : une à
deux centaines de vol­
cans­boucliers très actifs,
d’immenses surfaces cou­
vertes de soufre, des gey­
sers géants et autres pana­
ches volcaniques de
300 km de haut !
Autre satellite, Europe
( Jupiter) est recouvert
d’une couche de glace de
15 km. Au­dessous, une
couche d’eau liquide et
salée serait née de la fu­
sion de la glace par des
volcans sous­marins.
Ganymède ( Jupiter) est
le plus gros satellite du
Système solaire ; on ne
sait pas s’il est actif, mais
il porte les marques d’un
volcanisme récent.
Encelade (Saturne) pré­
sente des traces de
« cr yovolcanisme » : il
s’agit d’éjection de matière
froide, voire gelée, en cou­
lées de glace et geysers
d’eau, d’azote liquide ou
encore de méthane.
Ariel, Titania et Miranda
(Uranus) montrent des
structures révélant une ac­
tivité volcanique récente.
Et Triton (Neptune) pré­
sente des geysers d’azote
liquide de 10 km de haut.
Ces quelques exemples
montrent combien le vol­
canisme est à la fois extrê­
mement varié et répandu
dans le Système solaire. ■
L’équipe scientifique de Vulcania
■ Olympus Mons, le seigneur de Mars
GÉANT. Situé sur la planète Mars, le plus haut relief connu du système solaire.
PHOTO DR
Deux fois plus petite que la Terre, Mars « la rouge » fut volcaniquement très active. Elle porte d’énormes volcans, de loin les
plus imposants du Système solaire.
Ils ont émis des coulées basaltiques longues de centaines de
kilomètres. L’exceptionnelle durée de leur fonctionnement
explique en partie le gigantisme des volcans martiens.
Parmi ceux-ci, Olympus Mons, le plus grand volcan connu du
Système solaire, pourrait n’être endormi que depuis peu. Pour
construire un tel édifice, qui évoque les grands volcans-boucliers terrestres, il a fallu d’énormes quantités de lave. On
estime ainsi que ses éruptions ont produit des coulées dont le
débit, proche du million de mètres cubes par seconde, représentait 5 à 6 fois celui du fleuve Amazone !
S’il était sur Terre, Olympus Mons couvrirait presque la France
entière ! À son sommet, une caldera de 70 km ; en périphérie,
des falaises abruptes hautes de 6 km !
Enfin, ce vainqueur toutes catégories mesure plus de 22 km de
hauteur (nouvelle évaluation de son altitude basée sur des
mesures récentes plus précises effectuées par la sonde Mars
Global Surveyor) !
En partenariat
avec
Hvi
25
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
MÉTÉO
Toujours un temps d’avance
oleillé
Éclaircies
Pluies
éparses
Nuageux
Pluies
Prévisions à sept jours
0 892 688 763*
Départements, France, montagne, plaine, mer * 0,34
Orages
Brouillard
6
Neige
22
Température
mini
la minute
SO 45
Température
maxi
Vent en km/h
■ HAUTE-VIENNE AUJOURD’HUI A 14 HEURES
La Souterraine
0 5
0 3
Bellac
Guéret
RABIER
-2 3
0 5
Aubusson
Saint-Junien
Limoges
Rochechouart
0 6
0 5
■ DEMAIN
-2 3
0 4
Ussel
Rochechouart
-3 6
Le matin la grisaille est présente avec des nuages et des
Brive-la-Gaillarde
brumes et brouillards. Cette grisaille se dissipe du pays
arédien à la région de Limoges alors que plus au Nord elle
-4 7
persiste. L'atmosphère est très fraîche avec le vent soutenu de
Nord-Est qui renforce cette impression de froid.
4 7
Strasbourg
Paris
4 7
Rennes
1 5
Orléans
4 7
1 5
La Rochelle
1 6
-1 3
Limoges Clermont- 2 5
Lyon
Ferrand
-1 6
Bordeaux
0 8
Biarritz
-1 10
2 11
Toulouse
4 11
Marseille
6 17
Perpignan
6 13
Nice
6 15
-4 0
Tulle
Star internationale
dès sa naissance,
l’ours Knut a fait
doubler la
fréquentation du zoo
allemand où il vient
de fêter ses 4 ans.
Cela valait bien un
gros gâteau
d’anniversaire, non ?
MINI MAXI
■ JEUDI
-5 -2
-5 0
-5 -1
-4 -1
-7 1
-6 -1
-6 0
-4 1
-4 2
-7 -1
-7 0
-5 0
-4 1
-8 -2
-4 0
-5 3
-5 0
-8 -2
-5 0
-5 2
de confiance
-5 4
4
BERLIN
■ MERCREDI
-4 1
Ussel
■ PENDANT CE TEMPS-LÀ
Les températures enregistrées
hier le matin et à 14 heures
-7 5
AUBUSSON
-5 8
AURILLAC
-1 4
BOURGES
-1 4
BRIOUDE
-5 5
BRIVE
-4 6
CHATEAUROUX
-1 3
CLERMONT-FD
LE PUY DE DOME -1 6
0 5
GUÉRET
-6 3
LE PUY
-3 6
LIMOGES
-5 6
MONTLUÇON
0 4
MOULINS
1 5
NEVERS
-5 5
SAINT-FLOUR
-5 6
TULLE
-6 9
USSEL
-1 6
VICHY
-6 -1
-4 2
-3 2
-2
Le temps est gris et froid le
Brive-la-Gaillarde
matin. Cette grisaille se
-3
5
morcelle peu à peu dans la
journée et des éclaircies plus belles
au fil des heures apparaissent. Les
températures sont de plus en plus froides.
Ajaccio
■ MARDI
-3 1
Saint-Léonard
de Noblat
(Photo AFP)
2 6
-3 4
-2 2
ÉCLAIRCIES
■ HIER
Cherbourg
Aubusson
Saint-Yrieix
la-Perche
Tulle
Lille
-3 1
Saint-Junien Limoges
-2 3
■ FRANCE
Guéret
-3 0
-2 2
-2 3
-3 4
PLUS FRAIS
La Souterraine
Bellac
0 4
Brest
Tél. 05.55.78.18.18
Saint-Léonard
de-Noblat
Saint-Yrieix
la-Perche
3 7
RN 21 - Entre Séreilhac et Châlus
4/5
-5 2
-5 1
4/5
-5 1
SOLEIL D'HIVER
UN PEU DE NEIGE
HIVERNAL
Les quelques brumes et brouillards givrants sont vite évanouis puis le
temps est bien ensoleillé mais il reste toujours aussi froid. En soirée des
nuages arrivent par le Nord et donnent un peu de neige dans la nuit.
Les nuages sont nombreux et donnent de petites chutes de neige par
moments dans une atmosphère toujours bien froide.
Les nuages partagent le ciel avec de rares éclaircies. Ils donnent de temps
à autres des averses de neige.
Hvi
26
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
HALDE. Éric Molinié président. Ér ic Molinié,
FILLON ET COPÉ APPELLENT À « L’UNION SACRÉE » DERRIÈRE SARKOZY
UMP. François Fillon et Jean­François Copé (photo AFP) ont appelé, hier,
à « l’union sacrée » de l’UMP, malmenée depuis le remaniement, et ont
lancé la « mobilisation » pour la réélection de Nicolas Sarkozy face aux
« dangers » d’un retour de la gauche aux affaires et de la montée du
Front national. « Chacun doit privilégier le rassemblement. Chacun doit
descendre de son piédestal pour redevenir un militant parmi les mili­
tants », a déclaré François Fillon lors du conseil national de l’UMP, le
premier sous la houlette de Copé. Le Premier ministre a fustigé « les di­
visions d’hier » qui « nous ont meurtris et éloignés de nos électeurs »
exaspérés par « les déchirements de la droite et du centre ». Jean­Fran­
çois Copé a lui aussi sonné le « rassemblement total » de la droite et
promis la mise en place d’une « nouvelle organisation » de l’UMP, asso­
ciant comme « les cinq doigts de la main » toutes les sensibilités : « ex­
RPR, ex­centristes, ex­libéraux, radicaux, et la nouvelle génération ». ■
France & Monde
50 ans, ex­président de
l’Association française
contre les myopathies, a
été nommé à la tête de la
Haute autorité de lutte
contre les discrimina­
tions et pour l’égalité
(Halde) par un décret du
président de la Républi­
que. Il remplace Jeannet­
te Bougrab, nommée se­
crétaire d’État à la
Jeunesse et à la Vie asso­
ciative dans le nouveau
gouvernement. ■
Actualités
SOCIALISTES ■ Ils (et elles) ont fait, hier, assaut de politesses autour de leur convention sur « l’égalité réelle »
« On ne s’engueule plus au PS ! »
Après des semaines de tensions,
le PS a voulu donner hier lors de
sa convention sur l’égalité réelle
l’image d’un parti « où l’on ne
s’engueule plus », selon les
propres termes de Martine Aubry.
reprenant les principales propo­
sitions du PS élaborées depuis
six mois.
« Nous avons beaucoup tra­
vaillé », a­t­elle insisté, détermi­
née à prouver « que la crédibili­
té a changé de camp, que le bon
projet pour la France, c’est le
projet socialiste ».
La convention sur l’égalité est
la dernière d’une série (écono­
mie, rénovation et internatio­
nal) avant la présentation en
avril du projet global, dans la
perspective de 2012.
Elle comprend un volet impor­
tant sur l’éducation, « au cœur
du pacte républicain », et décli­
ne une série de mesures pour
lutter contre les discrimina­
tions.
L
es propositions socialistes
sur l’éducation, le loge­
ment, ou la santé ont été
massivement approuvées
hier, alors qu’elles avaient susci­
té en novembre de sérieuses di­
visions en interne.
Cette convention a aussi per­
mis d’offrir aux caméras l’image
des deux femmes puissantes du
PS, la dirigeante Martine Aubry
et la candidate aux primaires
Ségolène Royal, assises côte à
côte au premier rang, et, un ins­
tant, s’embrassant.
Une démonstration de cordia­
lité trois jours après des dépla­
cements simultanés en banlieue
des deux femmes, largement in­
terprétés comme un nouvel épi­
sode de leur rivalité.
« On ne s’engueule plus au
PS ! », a lancé Martine Aubry
dans son discours.
« Unis nous sommes, unis
nous resterons car les socialistes
attendent cela de nous », a dé­
claré pour sa part Ségolène
Royal, arrivée plus tard dans la
nuée habituelle de micros et ca­
méras.
« La petite bulle
heureuse »,
selon Emmanuelli
MARTINE ET SÉGOLÈNE. Deux copines pour une image ? PHOTO AFP
L’annonce de la réintégration
au PS de 41 des 58 alliés exclus
de Georges Frêche, décédé en
octobre, a aussi conforté cette
image d’unité.
Alors que l’UMP tenait son
conseil national samedi, le PS
s’est affiché comme un parti au
travail et « en formation de
combat pour en découdre avec
la droite ».
« Nous avons mis en place le
socle de notre projet, nous
avons commencé à dessiner
une autre France », a déclaré
Martine Aubry dans un discours
« La France est un puzzle en
surface, il nous revient de re­
coudre ce puzzle, de le réunifier,
et ce fil qui nous permettra de
le faire, c’est l’égalité réelle », a
résumé Benoît Hamon, princi­
pal promoteur du projet. Ce tex­
te « ne vise pas à obtenir une
bonne note de ceux qui sont les
gardiens de l’ordre libéral », a­t­
il ironisé.
Preuve de l’intérêt suscité par
le thème, les tables rondes ont
été animées et sans complaisan­
ce. Rokhaya Diallo, de l’associa­
tion des Indivisibles, et la jour­
naliste Caroline Fourest ont
notamment interpellé le PS sur
son incapacité à refléter la di­
versité dans ses instances diri­
geantes.
Le texte a été massivement ap­
prouvé par 205 voix, quatre abs­
tentions et un vote contre.
Il y a un mois, lors de son
adoption en Conseil national
(parlement du parti), un nom­
bre inhabituel de dirigeants (12)
s’étaient abstenus pour protes­
ter contre l’absence de hiérar­
chisation et de financement des
mesures.
Parmi eux, le député Pierre
Moscovici a cette fois­ci voté le
texte, après l’intégration de cer­
tains de ses amendements.
« Le texte aujourd’hui a évo­
lué, c’est certain », a­t­il dit,
tout en répétant que les « pro­
blèmes de financement et de
hiérarchie des mesures ne sont
pas des questions mineures ».
Auparavant, le député Henri
Emmanuelli, de l’aile gauche du
parti, avait ironisé sur « la petite
bulle heureuse » où semblent
baigner les socialistes. ■
MARINE LE PEN ■ Elle réitère ses propos qualifiant d’« occupation » les « prières de rues » des musulmans
Sans se faire prier, elle occupe le terrain médiatique
Grande favorite pour succéder à
son père à la tête du FN, Marine
Le Pen a renoué avec les polémiques, marque de fabrique du chef
frontiste, en établissant un parallèle avec l’Occupation pour vilipender les « prières de rue » des
musulmans, propos aussitôt dénoncés par l’ensemble de la classe politique.
En pleine campagne interne
pour la présidence du Front na­
tional, vendredi soir à Lyon, Ma­
rine Le Pen a abandonné son
discours jusqu’ici moins provo­
cateur et moins centré sur l’im­
migration et l’islam que celui de
son père.
« Je suis désolée, mais pour
ceux qui aiment beaucoup par­
ler de la Seconde guerre mon­
diale, s’il s’agit de parler d’occu­
pation, on pourrait en parler,
FILLE DE SON PÈRE. Elle persiste
et signe. PHOTO AFP
pour le coup, parce que ça, c’est
une occupation du territoire »,
a­t­elle dit. « C’est une occupa­
tion de pans du territoire, des
quartiers dans lesquels la loi re­
ligieuse s’applique, c’est une oc­
cupation. Certes il n’y a pas de
blindés, il n’y a pas de soldats,
mais c’est une occupation tout
de même et elle pèse sur les
habitants », a poursuivi Marine
Le Pen dans le fief de son con­
current, Bruno Gollnisch.
« Voici le vrai visage de l’extrê­
me­droite française qui n’a
changé en rien et Marine Le
Pen est aujourd’hui aussi dan­
gereuse que Jean­Mar ie Le
Pen », a réagi le porte­parole du
PS, Benoît Hamon, qui a crié à
« l’insulte », en rappelant que
l’extrême droite avait collaboré
avec l’occupant. « Choquée », la
patronne du PS, Martine Aubry,
a jugé que « Marine Le Pen re­
prend les accents de son père
dans des buts purement clienté­
listes et en renvoyant aux mar­
ges de notre République des
hommes et des femmes qui ont
toute leur place ».
« Copie conforme »
« Mar ine Le Pen, c’est son
père ! Il faut arrêter de se men­
tir, c’est exactement la même
personnalité que celle de son
père, les mêmes techniques, les
mêmes amalgames et les mê­
mes propos », s’est indigné le
secrétaire général de l’UMP,
Jean­François Copé.
Pour Cécile Duflot (Europe
Ecologie­Les Verts), Marine Le
Pen « n’est pas plus light que
son père, elle attise les peurs et
les haines et utilise des ressorts
racistes ».
Le numéro un du PCF, Pierre
Laurent, a demandé « la con­
damnation des propos injurieux
et racistes ».
« Le naturel revient au galop et
on voit bien que derrière une
façade peut­être plus respecta­
ble au début, il y a réellement
un fond de xénophobie qui
s’exprime », s’est ému le député
UMP Jean­François Lamour,
tandis que le ministre UMP de
l’Éducation, Luc Chatel, y voyait
la démonstration que Marine Le
Pen était la « copie conforme de
son père ».
En fin de journée hier, elle a
persisté dans ses propos : « Je
réitère qu’un certain nombre de
territoires, de plus en plus nom­
breux, sont soumis à des lois re­
ligieuses qui se substituent aux
lois de la République. Oui il y a
occupation et il y a occupation
illégale ». ■
Hvi
27
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
France & Monde
Actualités
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ■ Bol d’air pour les négociations onusiennes
Cancun sauve... la face
Près de 200 pays rassemblés
à Cancun (Mexique) ont
adopté hier une série de
mécanismes pour lutter contre le changement climatique, un accord qui tourne la
page de l’immense déception de Copenhague, il y a
un an.
Un Fonds vert,
mais avec
quels fonds ?
Quelques heures plus
tôt, le texte de compromis
mis sur la table par le
Mexique avait reçu le sou­
tien très appuyé de l’écra­
sante major ité des 194
pays de la convention de
l’ONU sur le climat.
La principale vertu du
document, entériné en dé­
pit de l’opposition de la
Bolivie, est d’inscrire dans
le marbre de nombreux
54 % à la poursuite de la diffusion d’informations confi­
dentielles par Wikileaks, et ce d’autant plus qu’ils sont
jeunes, de milieu modeste et de gauche, selon un son­
dage Ifop. ■
Programme des Verts
Guaino critique. Henri Guaino, conseiller spécial de Ni­
colas Sarkozy, a exprimé des doutes hier sur le caractère
républicain du programme des Verts, leur reprochant
leur « indulgence » pour le communautarisme et leur
« peur de l’assimilation ». ■
Bergé persiste et signe
Téléthon. L’homme d’affaires Pierre Bergé, mis en examen
NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET. « On sauve de la faillite le système multilatéral de négociations
sur le changement climatique », a déclaré la ministre de l’Écologie. PHOTO AFP
points de l’accord politi­
que de Copenhague, qui
n’a jamais été adopté par
la convention de l’ONU. Et
surtout de le décliner de
façon plus précise. C’est
en particulier le cas de
l’objectif de limiter la
hausse de la température
moyenne de la planète à
2°C au­dessus des niveaux
pré­industriels. Le texte
permet aussi de désamor­
cer, au moins temporaire­
ment, à la faveur d’une
formule ambiguë, la
« bombe » de l’avenir du
protocole de Kyoto, seul
traité juridiquement con­
traignant sur le climat
existant à ce jour qui me­
naçait l’issue des discus­
■ Les forêts vont enfin avoir un prix
Donner un prix aux arbres pour cesser de les couper, et
ainsi en finir avec l’une des activités les plus néfastes pour
le climat : discuté de longue date, ce mécanisme a enfin été
lancé à Cancun, mais laisse ouvertes des questions cruciales,
comme celle de son financement.
Le mécanisme REDD + (Réduction des émissions dues à la
déforestation et à la dégradation des forêts) a été adopté
hier. L’idée est d’amener les pays qui abritent de précieuses
forêts tropicales, comme le Brésil, l’Indonésie ou les pays du
bassin du Congo, à éviter de les couper ou à les gérer de
manière durable, en leur versant des compensations financières. Car déboiser génère jusqu’à environ 20 % des émissions globales de gaz à effet de serre, à l’origine du changement climatique. Et quelque 13 millions d’hectares de forêt,
soit l’équivalent de la Grèce, disparaissent chaque année.
« REDD + est la meilleure opportunité possible pour conserver les forêts tropicales à travers le monde et améliorer la
qualité de vie de ceux qui en vivent », assure Virgilia Viana,
directeur de la Fondation pour une Amazonie durable qui
soutient, au cœur du Brésil, un projet pilote REDD.
2 4 6 8 11 12 15 19 21 23
25 29 34 44 45 46 51 52 56 70
Multiplicateur :
x3
Montant : 30 000
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8 547 528
Résultats et Informations :
fdj.fr
/min depuis la métropole (hors surcoût éventuel opérateur)
/min depuis la Réunion et les Antilles (hors surcoût éventuel opérateur)
/min depuis la Guyane (hors surcoût éventuel opérateur)
Tirage de 21h00
3 4 5 6 13 23 24 29 31 32
38 42 54 56 59 60 62 65 69 70
Multiplicateur :
sions à Cancun. Un sujet
qui ressurgira immanqua­
blement lors du prochain
grand rendez­vous climat
fin 2011 à Durban (Afrique
du Sud).
Les pays développés ont
promis à Copenhague de
mobiliser 100 milliards de
dollars par an à partir de
2020. Le Fonds vert, qui
verra transiter une partie
importante de ces fonds,
aura un conseil d’adminis­
tration avec représenta­
tion équitable entre pays
développés et en dévelop­
pement.
Le texte de Cancun pré­
voit que la Banque mon­
diale servira d’administra­
teur intérimaire durant
trois ans.
Les nombreuses interro­
gations sur la façon dont
ce fonds sera alimenté res­
tent cependant sans ré­
ponse. Un panel mis en
place par l’ONU a suggéré
la mise en place de finan­
cements alternatifs, com­
me des taxes sur les trans­
ports et les transactions
financières. ■
VENDREDI 10 DÉCEMBRE 2010
Tirage de 13h45
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16 346
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60 294
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112 168
65 597
323 112
1 127 365
247 512
792 483,30
112 446,90
7 836,00
287,10
130,00
109,80
29,90
31,20
17,90
13,30
9,10
pour diffamation à propos du Téléthon à la suite d’une plainte
de l’Association française contre les Myopathies (AFM), a réitéré
hier ses propos : « Ce que j’ai dit, je le répète. Je dis qu’il est
pas normal qu’une association caritative ait 200 millions
d’euros de réserves, 7 millions de financement par an, achète
des immeubles et place de l’argent dans des lieux divers ».
Tram­train de Mulhouse
Sur les rails. Le premier tram­train de France, inauguré
hier à Mulhouse (Haut­Rhin), propose une alternative
originale, mais le caractère inachevé du projet pourrait
freiner son succès. La nouvelle ligne de 22 km part de
Thann. Les rames construites par l’allemand Siemens
circulent sur la ligne de chemin de fer existante, puis
sur 4 kilomètres de voies spécifiques avant de desservir
sept stations du tramway de Mulhouse et de terminer
leur parcours à la gare, le tout à raison d’une rame tou­
tes les demi­heures. ■
Areva
Augmentation de capital. Au terme d’un long feuille­
ton, le conseil de surveillance d’Areva a approuvé same­
di l’augmentation de son capital pour une somme de
900 millions d’euros apportés par le Koweït et l’État
français, un apport d’argent frais loin des montants ini­
tialement espérés par le groupe. ■
Fils Madoff
Retrouvé pendu. Le fils de l’escroc américain Bernard
Madoff, auteur de la plus grande fraude boursière de
l’histoire, a été retrouvé hier pendu dans son apparte­
ment de New York, où il se serait suicidé, le jour du
deuxième anniversaire de l’arrestation de son père, a in­
diqué la police. ■
Italie
Grande manif anti-Berlusconi. Des dizaines de milliers
d’Italiens opposés à Silvio Berlusconi ont défilé hier
dans les rues de Rome pour réclamer le départ du prési­
dent du Conseil italien, à l’approche d’une motion de
censure qui doit être soumise mardi aux députés. La
manifestation était organisée à l’appel du Parti démo­
crate (PD), principale formation de l’opposition. Son
chef Pier Luigi Bersani a pris la tête d’un cortège de
100.000 personnes. « Berlusconi doit rentrer chez lui »,
a­t­il lancé sous les acclamations. ■
SAMEDI 11 DÉCEMBRE 2010
3
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5+
5
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4 447 858
288 492 jeux gagnants à ce tirage
BONS NUMEROS
BONS NUMEROS
413 258
gagnant
A gagner, lundi 13 décembre 2010 :
2 000 000
0,34
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0,28
3 000 000
6
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498 512
BONS NUMEROS
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69 033,50
628,90
7,20
4,10
grilles à 2
remboursées.
233 816 jeux gagnants à ce tirage
Votre
est gagnant lors d'un tirage :
Si vous avez aussi les 5 bons numéros, vous accédez au jackpot. Sinon vous
gagnez, en plus de vos autres gains éventuels, votre Mise (à savoir le montant
que vous avez joué pour ce tirage LOTO®). Si vous avez joué plusieurs
N° CHANCE, vous gagnez uniquement la somme investie sur le N° CHANCE gagnant.
Le gain Mise est obtenu une seule fois, quelque soit le nombre de grilles jouées.
* Montant à partager entre les gagnants du 1er rang ou en cas d'absence de gagnants au 1er rang
après 34 tirages consécutifs au rang inférieur ayant au moins 1 gagnant. Voir règlement.
Résultats et informations :
fdj.fr
Résultats et Informations :
38
1
gagnant
BONS NUMEROS
7 703 291
*
28
Nombres de grilles gagnantes
BONS NUMEROS
A gagner, vendredi 17 décembre 2010, près de :
7 703 291
Montant du Jackpot du dimanche 12 décembre à 13h45 : 50 000
Gains
Aucun gagnant, 28 707 820
reportés au prochain tirage
5
* Montant non garanti à partager au rang 1, estimé à partir du montant remis en jeu
après le dernier tirage et d'une estimation des mises du tirage à venir. Voir règlement.
Montant : 40 000
8
7
46
Nombre de gagnants
43 000 000
9.11.34.51
54 % de Français. Les Français sont plutôt favorables à
Philippe Meirieu, président du parlement. Le pédago­
gue Philippe Meirieu, vice­président Europe Écologie­
Les Verts du Conseil régional de Rhône­Alpes, a été élu
hier président du Conseil fédéral (parlement) d’EELV à
la quasi­unanimité, après le refus de l’eurodéputé Jean­
Paul Besset d’occuper ce poste. ■
Tirages du
SAMEDI 11 DÉCEMBRE 2010
0,34
0,31
0,28
Pro­WikiLeaks
Europe Écologie­Les Verts
L
e texte prévoit la créa­
tion d’un Fonds vert
pour aider les pays en
développement à faire
face au réchauffement et
lance un mécanisme pour
lutter contre la déforesta­
tion (voir encadré).
L’objectif de ce rendez­
vous mexicain, aux ambi­
tions modestes, était
d’abord de redonner souf­
fle au processus de négo­
ciation onusien, fortement
ébranlé par l’immense dé­
ception née du sommet de
Copenhague. Mission ac­
complie, selon les déléga­
tions réunies en séance
plénière pour adopter le
texte.
Adopté à l’issue de 12
journées de négociations
intenses et parfois ten­
dues, il « ouvre une nou­
velle ère pour la coopéra­
tion internationale sur le
climat », a assuré la minis­
tre mexicaine des Affaires
étrangères, Patricia Espi­
nosa, qui présidait les dé­
bats.
■ VITE DIT
fdj.fr
envoyez LOTO au
61 113
0,35
PAR ENVOI + PRIX D'UN SMS
0,34
/min depuis la métropole***
0,31
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0,28
/min depuis la Guyane***
*** hors surcoût éventuel opérateur
/min depuis la métropole (hors surcoût éventuel opérateur)
/min depuis la Réunion et les Antilles (hors surcoût éventuel opérateur)
/min depuis la Guyane (hors surcoût éventuel opérateur)
Hvi
28
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
France & Monde
Actualités
YONNE ■ La mère « dépressive » qui avait disparu a été retrouvée
La fillette n’a pas survécu
Une femme de 35 ans, qualifiée de « dépressive » et qui
avait disparu lundi dernier dans l’Yonne avec sa fillette de
3 ans, est vivante mais l’enfant a été retrouvée morte dans
le coffre du véhicule que la mère a reconnu avoir incendié
elle-même, dans le Loiret, sans qu’il soit possible pour le
moment d’écrire le scénario de leurs derniers jours.
L
a femme « vient de re­
connaître avoir incen­
dié elle­même le véhi­
cule avec des produits
inflammables », a déclaré
hier après­midi le procu­
reur d’Orléans, Franck
Rastoul.
« Dans le coffre du véhi­
cule a été découvert le
corps carbonisé d’une
fillette », a précisé le ma­
gistrat.
Brûlée aux mains et au
visage, la femme a été
hospitalisée sous le régime
de la garde à vue mais ses
jours ne sont pas en dan­
ger, a­t­on indiqué de
même source. Elle a déjà
été entendue une premiè­
re fois hier.
« Elle était assise,
prostrée »
L’alerte avait été donnée
vendredi vers minuit par
un témoin qui a vu un vé­
hicule en flammes à la
sortie de Gien (Loiret).
À leur arrivée, a expliqué
le procureur Rastoul, les
gendarmes ont trouvé, à
proximité du véhicule, une
femme « avec des traces
de brûlures sur le visage et
les mains. Elle était assise
et prostrée ».
Concernant cette femme
de 35 ans, « l’expertise
psychiatrique s’impose »,
a déclaré le procureur.
« Cela va rendre
l’expertise très
compliquée »
L’enquête a été confiée à
la Section de recherches
d’ O r l é a n s. L e p a rq u e t
d’Orléans a été saisi et une
information judiciaire de­
vrait être ouverte sous
peu, a indiqué Franck Ras­
toul.
Le corps de la fillette
sera autopsié demain pour
BÉATRICE GUIDO. Fragile
déterminer les causes de
la mort et, en particulier,
savoir si l’enfant était
morte avant que le véhi­
cule ne soit incendié.
« C’est une des difficultés
de l’enquête, compte tenu
du degré de carbonisation
(du corps). Cela va rendre
l’expertise très compli­
quée », a reconnu le ma­
gistrat.
Une disparition
inquiétante
Considérée comme fragi­
le psychologiquement et
« dépressive », Béatrice
Guido, vivait avec le père
de leur fillette Chloé. La
famille habitait Villeble­
vin, dans l’arrondissement
de Sens ( Yonne). La ma­
man avait déjà effectué
une tentative de suicide,
selon une source proche
de l’enquête.
La maman et l’enfant
avaient quitté le domicile
familial lundi matin à 8 h,
normalement pour emme­
ner la fillette à l’école.
C’est le père de famille qui
avait donné l’alerte lundi
soir, à son retour du tra­
vail. Face à cette « dispa­
rition inquiétante », les
gendarmes de Pont­Sur­
Yonne (Yonne) avaient ra­
pidement lancé un appel à
témoins.
Lourdes et vaines
recherches
L a m è re e t l a f i l l e t t e
avaient été localisées lundi
dans le Loiret et leur der­
nier signe de vie remontait
à mardi dernier, lors d’un
retrait bancaire effectué
vers 8 h à Corbeilles en
Gâtinais (Loiret).
Malgré des survols par
hélicoptère, des pa­
trouilles au sol et des véri­
fications des possibilités
d’hébergement, les recher­
ches menées par les gen­
dar mes n’avaient r ien
donné. ■
POLICIERS CONDAMNÉS À BOBIGNY
Le soutien d’Hortefeux
déclenche la polémique
Le soutien apporté par le
ministre de l’Intérieur, Brice
Hortefeux, à sept policiers
condamnés vendredi à de
la prison ferme par le tribunal de Bobigny a déclenché
hier une polémique politique, sur fond de nouvelles
tensions entre policiers et
magistrats.
« Laissez les magistrats
faire leur travail ! », a lancé
hier la patronne du PS
Martine Aubry à l’atten­
tion de Brice Hortefeux,
qui avait qualifié le juge­
ment de « disproportion­
né ».
La condamnation des
sept policiers à des peines
allant de six mois à un an
de prison pour avoir men­
ti en accusant un automo­
biliste d’avoir renversé
l’un d’eux a relancé le
feuilleton de la guerre po­
lice­justice.
Les syndicats policiers
ont violemment mis en
cause les magistrats de
Bobigny, qu’ils accusent
régulièrement de laxisme.
« Ce tribunal est connu
pour receler les pires idéo­
logues de la culture de
l’excuse quand il s’agit de
remettre dehors à tour de
bras les trafiquants de stu­
péfiants, braqueurs,
auteurs de tentatives
d’homicide, etc. », a fusti­
gé Synergie­Officiers.
Mi­novembre, la libéra­
tion d’un trafiquant de
drogue présumé, chez qui
avaient été découverts des
stupéfiants et une Kalach­
nikov, avait également
provoqué leur colère. Les
policiers, qui avaient ma­
nifesté à plus de 200 ven­
dredi devant le tribunal,
avaient reçu le soutien du
préfet de Seine­Saint­De­
nis, Christian Lambert,
qui s’était dit « très éton­
né ».
« Irresponsables »
« Ce jugement peut légi­
timement apparaître, aux
yeux des forces de sécuri­
té, comme disproportion­
né », avait renchéri Brice
Hortefeux.
Hier, devant le conseil
national de l’UMP, le mi­
nistre a réitéré sa position.
En face, des magistrats se
sont dits « consternés ».
À gauche, les réactions
n’ont pas tardé. Benoît
Hamon, porte­parole du
PS, a accusé Brice Horte­
feux d’être « dans un re­
gistre de premier syndica­
liste de la police ».
L’ a n c i e n n e g a r d e d e s
Sceaux, Élisabeth Guigou,
a jugé ses déclarations
« irresponsables ». ■
LE PORTRAIT DU DIMANCHE
Infatigable défricheur de talents
Programmateur des Transmusicales de Rennes depuis l’origine en 1979, Jean-Louis Brossard, père de famille de
57 ans n’a, malgré ses cheveux blancs, rien perdu de son
enthousiasme juvénile. Il partage ses découvertes tous
azimuts. Elles ont permis à son festival de révéler en France
Nirvana et Björk.
«L
a musique n’a pas
d’âge » aime à
souligner le quin­
quagénaire qui a livré jus­
qu’à hier soir sa sélection
annuelle de coups de
cœur, lors de la 32e édition
du festival des Transmusi­
cales de Rennes.
En T­shirt et jean, ce fu­
meur invétéré, dont le bu­
reau s’apparente à une ca­
verne d’Ali Baba tapissée
de posters et de milliers
de disques, n’aime rien
tant que faire écouter ses
trouvailles, avec une gour­
mandise intacte d’adoles­
cent.
Son cocktail musical, qui
va du rock au trip­hop, en
passant par la cumbia, la
musique africaine ou en­
core l’électro, n’obéit qu’à
une règle : « Il faut que ça
me plaise, que ça me tou­
che. La musique, c’est
d’abord un plaisir ».
Avec un objectif : « Sortir
les gens de ce qu’ils con­
naissent, de ce qu’ils pen­
sent ». Et un orgueil : l’ex­
clusivité. « Un groupe qui
a d é j à j o u é e n Fr a n c e
avec lesquels il lancera
l’aventure des « Trans » en
1979.
« La première édition
était consacrée aux grou­
pes rennais comme Mar­
quis de Sade, mais très
vite nous avons élargi la
programmation », rappel­
le­t­il. Immédiatement, la
sûreté de jugement et le
sens du groove de Bros­
sard s’imposent.
m’intéresse moins ».
Né en 1953 à Bordeaux,
Jean­Louis Brossard gran­
dit à Saint­Brieuc « dans
une famille assez classi­
que, avec un père prof de
basson et des cours de
violon de 5 à 15 ans ».
À l’adolescence, comme
toute une génération, il
découvre le rock à la radio
avec le Pop Club de José
Artur, et commence à im­
porter ses premiers
45 tours. Mais « le grand
déclic a lieu en 1976­1977
avec l’arrivée du punk­
rock. Je passais beaucoup
de temps à Londres ».
Un hyperactif
« La musique,
c’est d’abord
un plaisir »
Étudiant à Rennes, où il
commence médecine
avant de « quadrupler une
licence de psycho », il se
lie au disquaire Hervé Bor­
dier et à Béatrice Macé,
JEAN-LOUIS BROSSARD. Professionnel passionné.
PHOTO AFP
En France, les Trans pro­
posent avant tout le mon­
de Alan Vega, Portishead,
Ben Harper, Massive At­
tack ou encore Fatboy
Slim. S’il admet un regret
– « n’avoir jamais pu pro­
grammer Robert Wyatt et
Captain Beefheart, car ils
ne font jamais de con­
certs » –, le programma­
teur rennais ne se recon­
naît guère d’erreurs.
L’absence des White Stri­
pes, des Strokes ou encore
des Libertines ? « J’avais
fait Flat Duo Jets, que les
White Stripes n’ont fait
qu’imiter. Les Strokes,
c’ e s t t r è s, t r è s g e n t i l .
Quant aux Libertines, je
laisse ça aux Inrocks ».
Explorateur touche­à­
tout, Jean­Louis Brossard
est par venu à certains
constats – « L’électro pure
n’arrive plus à se renouve­
ler, le folk et le reggae non
plus » –, mais sa foi en la
musique est intacte.
« J’aime assister aux con­
certs dans le public. La
musique, c’est quelque
chose qui ressource.
Quand, à 4­5 heures du
matin, il y a un groupe qui
met le feu, tu n’es plus fa­
tigué », sourit­il.
Père de trois enfants
âgés de 14 à 20 ans et par
ailleurs grand amateur de
jazz, Jean­Louis Brossard
assure « savoir laisser le
boulot devant la porte »
quand il rentre chez lui.
« Mais ce n’est pas évident
de vivre avec quelqu’un
comme moi », reconnaît le
programmateur, qui se dé­
finit comme un « supe­
ractif, limite hyperactif ».
« Il est monomaniaque et
a les défauts des passion­
nés. Mais il est très profes­
sionnel et ne fait jamais
de caprice. Quand il veut
quelque chose, il explique
et convainc », confie sa
complice de plus de
30 ans Béatrice Macé, di­
rectrice administrative du
festival. « Il n’a pas changé
dans son rapport à la mu­
sique, je l’ai toujours vu
pensant et parlant musi­
que ». ■
Hvi
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
ALLEMAGNE. Le Noël du
Bayern. Même s’il reste à 17
COUPE DE FRANCE. 8e tour. Jarville­
points de l’intouchable leader
Dortmund, encore vainqueur,
hier (contre le Werder Brême,
2­0), le Bayern Munich a fêté
Noël avant l’heure, hier. Les Ba­
varois ont dominé St. Pauli
(3­0), avec Franck Ribéry (pho­
to) qui a marqué son 3e but de
la semaine. Les spectateurs de
l’Allianz­Arena ont eu le droit à
un autre cadeau: Bastian
Schweinsteiger leur a annoncé
qu’il avait prolongé son contrat
jusqu’en 2016, snobant le Real
Madrid et Manchester United. ■
la­Malgrange (CFA2) a créé la surpri­
se de la journée d’hier, en éliminant
Dijon (1­0), 8e de Ligue 2, hier. Autre
surprise, l’élimination de la lanterne
rouge de L2, Grenoble, par l’équipe
de Raon­l’Etape. Les pensionnaires
de CFA se sont imposés à domicile
lors de la prolongation sur le score
de 3 à 2. ■
Sports
Pts
31
30
27
27
26
26
25
24
24
24
24
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22
21
21
19
15
15
15
7
J.
17
17
17
16
17
16
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17
16
16
17
17
17
17
16
17
17
17
BALLON D’OR FIFA. Platini vote
Xavi. Michel Platini, le prési­
dent de l’UEFA, a estimé que
le joueur du FC Barcelone
Xavi, champion du monde
avec l’Espagne, méritait le
Ballon d’Or. « Mon classement
c’est Xavi, puis Sneijder, qui
pour un but n’a pas tout ga­
gné, puis Iniesta », a dit Plati­
ni. « Que l’Intériste ne soit pas
parmi les trois premiers est
injuste. Les meilleurs sont
Messi et Ronaldo, mais avant
tout il y a le Mondial », a pré­
cisé Platini. Le Ballon d’Or
sera dévoilé le 10 janvier. ■
Football
LIGUE 1 / 17e JOURNÉE ■ Le leader s’impose chez la lanterne rouge, Arles (1­0)
LIGUE 1
Les Lillois par un trou de souris
Hier soir :
Arles-Avignon 0 - Lille 1
Brest 0 - Montpellier 0
Caen 0 - Nice 0
Lorient 3 - Lens 0
Nancy 1 - Sochaux 0
Valenciennes 1 - Paris SG 2
Auxerre 1 - Marseille 1
Aujourd’hui :
Lyon - Toulouse (17 heures)
Monaco - St-Etienne (17 heures)
Bordeaux - Rennes (21 heures, Canal+)
1. Lille ...........................
2. Paris SG.....................
3. Marseille ...................
4. Rennes ......................
5. Brest..........................
6. Lyon ..........................
7. Montpellier................
8. Sochaux ....................
9. Bordeaux...................
10. Lorient.......................
11. Toulouse....................
12. St-Etienne..................
13. Nancy........................
14. Auxerre......................
15. Nice...........................
16. Valenciennes..............
17. Monaco .....................
18. Caen..........................
19. Lens ..........................
20. Arles-Avignon.............
29
G.
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8
7
7
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7
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N.
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8
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p.
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c.
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20
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15
26
30
34
PROCHAINE JOURNÉE
Samedi 18 décembre, à 19 heures : Lens c. Caen,
Montpellier c. Auxerre, Nice c. Brest, Rennes c. Valenciennes, St-Etienne c. Arles-Avignon, Toulouse c. Lorient. A
21 heures : Paris SG c. Monaco. Dimanche 19 décembre, 17 heures : Lille c. Nancy, Sochaux c. Bordeaux. A
21 heures : Marseille c. Lyon (Canal+).
COUPE DE FRANCE
HUITIÈME TOUR
Hier soir :
Nîmes (L2) 3 - Istre (L2) 2
Chauvigny (DH) 3 - Châteauroux (L2) 0
Vannes (L2) 3 - Guinguamp (National) 2
Aujourd’hui samedi :
Paris Fc (National) 4 - Magenta (DH) 0
Jarville (CFA 2) 1 - Dijon (L2) 0
Pont-Roide Vermondans (DH) 0 - Drancy (CFA) 1
Fayet (District) 1 - Issy-les-Moulineaux (DH) 2
Marck (CFA 2) 1 - Amiens (National) 2
Sedan (L2) 4 - Amneville (CFA 2) 0
Sens (DH) 0 - Forbach (CFA 2) 2
Schiltigheim (CFA 2) 0 - Troyes (L2) 3
Semmoz-Vieugy (PHR) 0 - Evian-Thonon (L2) 2
Cannes (National) 2 - Ajaccio (L2) 1
Challans (DH) 0 - Fontenay-Vendée (CFA) 2
Bayeux (DH) 2 - Le Mans (L2) 3
Thaon (DH) 0 - Strasbourg (National) 3
Vaux-en-Velin (DH) 1 - Lons-le-Saulnier (DH) 0
Firminy (DH) 0 - Jura-Sud (CFA) 2
Raon-l'Etape (CFA) 3 - Grenoble (L2) 2
Chambéry (CFA 2) 4 - Seyssinet (DHR) 3
Fréjust-St-Raphaël (National) 3 - Colomiers (CFA) 1
Le Poiré-sur-Vie (CFA) 6 - Angoulême (DH) 0
Avranches (CFA) 2 - Pontivy (CFA 2) 1
Quevilly (CFA) 6 - Lannion (CFA 2) 0
Boulogne (L2) 1 - Roye-Noyon (CFA 2) 0
Arras (CFA 2) 0 - Reims (L2) 2
Clermont Foot (L2) 5 - Thiers (CFA 2) 0
Rennes (DH) 0 - Angers (L2) 1
Vierzon (CFA 2) 0 - Poitiers (CFA 2) 3
Saumur (CFA 2) 0 - Cognac (CFA 2) 0 (1-3 aux tab)
Inzinzac Mont. (CFA 2) 1 - Dinan-Lehon (CFA 2) 0
Nantes (L2) 2 - Vertou (CFA 2) 0
Demain dimanche :
Marquette (DHR) - Poissy (CFA)
Illkirch Graffe (Excel.) - Sezanne (DH)
Trélissac (CFA 2) - Marignane (CFA)
Martigues (CFA 2) - Fosséenne (DHR)
Auch (DH) - Aurillac (CFA)
Yzeure (CFA) - Paray (DH)
Agde (CFA) - Agen (CFA 2)
Cherbourg (CFA) - Drouais (DH)
Reporté au 17 décembre :
Créteil (National) - Laval (L2)
Reporté au 18 décembre :
Entente SSG(CFA) - Metz (L2)
Les 32es de finale, marqués par l’entrée en lice des
clubs de Ligue 1, se dérouleront les 8 et 9 janvier
2011. Tirage au sort le lundi 13 décembre, à Bordeaux.
Le leader Lille a dû
attendre la toute fin
du temps additionnel
à Avignon pour conserver
son rang et venir à bout
d’un adversaire coriace,
pourtant réduit à dix, hier.
gnait ainsi progressivement en
sérénité. Ce n’était pas le cas de
Ben Idir, qui écopait d’un se­
cond carton jaune synonyme
d’exclusion (52e). Le challenge
se corsait évidemment pour
l’ACA.
Lille le sentit et se mit à défer­
ler dans le camp adverse. Aussi,
après un retourné de Sow au­
dessus (64e), Hadzibegic choisit­
il de remplacer ses attaquants
Dja Djédjé et N’Diaye par des
défenseurs, préférant préserver
un hypothétique match nul.
Mais sur sa dernière attaque,
Obraniak permettait au leader
d’engranger pour l’hiver en ser­
vant De Mélo, au coup de tête
victorieux (90e+3). ■
L
ille a conservé de justesse
la première place en bat­
tant la lanterne rouge Ar­
les­Avignon (1­0) au bout
du temps additionnel, hier. Les
Nordistes ont bien fait de s’im­
poser car la victoire du Paris SG
à Valenciennes menaçait de les
faire entrer dans le rang.
Le calvaire se poursuit en re­
vanche pour le promu, plus
joueur et plus inspiré certes,
mais toujours à la recherche de
son deuxième succès de la sai­
son. L’opération commando
maintien s’est compliqué un
peu plus hier...
De Mélo, un coup
de tête salvateur
Le Losc a attendu une mi­
temps avant de vraiment mon­
trer les crocs, face à des Proven­
çaux entreprenants mais sou­
vent confrontés à une défense
athlétique, et parfois à la limite
ARLES-AVIGNON 0 - LILLE 1
DÉCISIF. Le Brésilien Tulio De Mélo a inscrit son premier but en L1
cette saison. Un but qui maintient le Losc tout en haut du classement.
à l’image de Rami et Debuchy.
Aux escarmouches provençales
de N’Diaye (2e), Mériem (13e) et
Kermorgant (31 e ), sans grand
danger pour Landreau, répon­
daient néanmoins une occasion
très franche du meilleur buteur
de L1, Moussa Sow, bénéficiant
d’un erreur de Ben Idir qui avait
marché sur le ballon (39e). Les
attaquants nordistes, plutôt te­
nus en première période par la
défense arlésienne où s’illustrait
Meija, montaient en régime au
retour des vestiaires. Avec Béria
évoluant plus haut et Hazard de
plus en plus intenable, servant
Frau qui venait buter sur un
bon Merville (49 e ), le Losc ga­
AVIGNON (Parc des sports). Mi-temps :
0-0. Spectateurs : 7.955. Arbitre : D. Ledentu.
But. Lille : De Melo (90e+3).
Avertissements. Arles-Avignon : Aït-BenIdir (42e ), J.-A. Fanchone (58e ), Mejia
(88e) ; Lille : Debuchy (33e), Rami (36e).
Exclusion. Arles-Avignon : Aït-Ben-Idir
(52e, 2e avertissement).
Arles-Avignon. Merville ; Abenzoar
(Diawara, 77e), Mejia, Laurenti (cap.),
J.-A. Fanchone ; Mériem, Soro, Aït-BenIdir, D. Ndiaye (Piocelle, 66e) ; Kermorgant, Dja Djédjé (Germany, 66e). Ent. :
F. Hadzibegic.
Lille. Landreau ; Debuchy (Emerson, 82e),
Rami, Chedjou, Béria ; Balmont (Obraniak, 61e), Mavuba (cap.), Cabaye ; Frau
(De Melo, 68e), M. Sow, Hazard. Ent. :
R. Garcia.
■ Lorient surclasse le Racing (3­0) sur un terrain synthétique en partie gelé
Lens résiste une mi-temps avant de sombrer
Lorient s’est bien remis de la claque concédée la semaine passée
à Lille (6-3) pour disposer de Lens
(3-0), hier, grâce notamment à
une entame de seconde période
parfaitement maîtrisée, et plonge
les Lensois un peu plus dans la
crise.
Avec ce 7e succès de la saison,
les hommes de Christian Gour­
cuff se retrouvent 10 e avec
24 points. Lens, au contraire,
n’en finit plus de chuter (19e).
Les Nordistes enregistrent eux
leur 8e défaite et leur 5e match
consécutif sans victoire (trois
défaites). Avec 15 points, ils res­
teront relégables à l’issue de
cette journée.
Aphones pendant les 45 pre­
mières minutes, les Lorientais,
plus concentrés, ont mis à profit
les sept premières minutes du
DÉFAITS. Alaeddine Yahia (ici derrière Kitambala) et les Lensois ont
encore manqué de concentration.
second acte pour prendre le
meilleur sur Lens. D’abord par
un but du milieu de terrain
Morgan Amalfitano ­ belle frap­
pe du droit sur contre­attaque
(1­0, 48e) ­ puis par Kitambala à
la conclusion d’une action con­
fuse (2­0, 52e).
instants que les Nordistes ne
semblent décidément pas pos­
séder. Et Arnold Mvuemba,
oublié sur le côté gauche, ne
s’est pas fait prier pour donner
au score des allures de correc­
tion (3­0, 75e). ■
Des allures de correction
pour le Racing
LORIENT (stade du Moustoir). Mitemps : 0-0. Spectateurs : 15.347. Arbitre : W. Bien.
Buts. Lorient : Amalfitano (48e), Kitambala (52e), Mvuemba (75e).
Avertissement. Lens : Bedimo (73e).
Lorient. Cappone ; Baca, Bourillon, Ecuele Manga, Morel (cap.) ; Monnet-Paquet,
Amalfitano, Mvuemba, Si. Diarra (Dubarbier, 81e) ; J. Fanchone (Jouffre, 75e), Kitambala. Ent. : C. Gourcuff.
Lens. Runje ; Aurier, Al. Yahia (Varane,
78e), Chelle, Bedimo ; Demont (cap.),
S. Keita (Boukari, 62e), Sertic ; Akalé,
Eduardo, Joseph-Monrose (Maoulida,
71e). Ent. : J.-G. Wallemme.
Entre temps, signe que tout va
mal, Lens aurait pu égaliser
mais la frappe de Sertic fracas­
sait la transversale (50e).
Sur un terrain synthétique qui,
par endroits, a semblé gelé, les
22 acteurs ont longtemps multi­
plié les glissades et les impréci­
sions. Lens, assurément, a sou­
vent fait jeu égal avec Lorient.
Mais le haut niveau réclame
une concentration de tous les
LORIENT 3 - LENS 0
Hvi
30
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
Sports
L'actu nationale
FOOTBALL / LIGUE 1 (17 JOURNÉE) ■ Victoire du PSG à Valenciennes (2­1), hier TENNIS / COUPE DAVIS ■ Capitaine
Paris dit encore merci à Nenê
Un doublé de son Brésilien,
Nenê, a offert une victoire
méritée (2-1), mais au bout
du suspense, à un Paris SG
qui s’était fait rejoindre par
Valenciennes, hier, au stade
Nungesser.
largement. Mais Valen­
ciennes est revenu de nul­
le part. Grâce à ses rem­
plaçants. Le Sud­coréen
Nam Tae­Hee a centré
p o u r Ab o u b a k a r q u i a
controlé et frappé en pivot
(82 e ) pour inscr ire son
premier but en L1.
Mais ce nul inespéré, Va­
lenciennes n’a pas su ou
plutôt pas pu le conserver
jusqu’au bout. Si Erding a
trouvé le poteau (83 e ),
Nenê a frappé. Et permis
aux Parisiens, pour la pre­
mière fois de la saison, de
signer une deuxième vic­
toire de suite. ■
P
aris avance toujours
en mode majeur. En
s’imposant à Valen­
ciennes hier, le PSG a dé­
croché sa troisième victoi­
re à l’extér ieur après
Toulouse (0­2) et Lens
(0­2). Elle lui permet de
conserver sa place de dau­
phin de Lille.
Le VAFC, déjà battu par
les Parisiens à domicile, il
y a un mois, en quart de
finale de la Coupe de la
Ligue (1­3), n’avait pas les
forces nécessaires, et se
retrouve sur une mauvaise
pente.
VA n’a pas su
conserver le nul
Comme souvent au PSG,
c’est donc Nenê qui a fait
la différence. Juste après la
pause, sur une passe de
Hoarau, il a conclu un joli
mouvement entrepris par
Bodmer (47 e ). Ensuite,
après une mauvaise relan­
■ RAPIDO
OMNISPORTS/DOPAGE Les
athlètes espagnols Ale­
mayehu Bezabeh, Nuria
Fernández (championne
d’Europe du 1.500 m),
Reyes Estévez et Eugenio
Barrios, auraient reconnu
devant la police s’être do­
pés, au lendemain de leur
interpellation, après une
vaste opération andido­
page menée dans le pays,
selon la presse. ■
VALENCIENNES 1
PARIS SG 2
COMPLET. Chef d’orchestre du jeu parisien, Nenê a aussi
marqué les deux buts de son équipe.
ce de Gomis, il a enroulé
son ballon dès 22 mètres
(84e). Ses 10e et 11e buts de
la saison.
La défense parisienne où
Armand fêtait son 300 e
match a en revanche sou­
ve n t é t é s e re i n e. Ave c
Sakho forfait (ischio) rem­
placé par Camara et Ceara
préféré à Jallet, elle n’a
laissé que peu d’espaces
aux Nordistes qui n’ont
cadré que deux tirs, ceux
de Sanchez (29e) et Loriot
(39 e ) qu’Edel a bien blo­
qué.
A l’inverse, l’arrière­gar­
de nordiste a été souvent
mise au supplice face au
collectif parisien. Nenê,
Bodmer, Hoarau ou Clé­
ment ont été dominateurs.
Paris aurait pu mener très
VALENCIENNES (Nungesser).
Mi-temps : 0-0. Spectateurs :
11.136. Arbitre : B. Coué.
Buts. Valenciennes : Aboubakar
(82e) ; Paris SG : Nenê (48e, 84e).
Avertissement. Paris SG : S. Armand (67e).
Valenciennes. Penneteau ; Mater (cap.), Baldé, Bisevac, Angoua ; C. Sanchez, R. Gomis, Lor iot (M. Dossevi, 77e) ;
Ducourtioux, Pujol (Nam, 72e),
Danic (Aboubakar, 60e ). Ent. :
P. Montanier.
Paris SG. Edel ; Cearà, Z. Camara, S. Armand, Tiéné ; Makelele
(cap.), Clément ; Giuly (Sessègnon, 64e), Bodmer, Nenê (Luyindula, 86e) ; Hoarau (Erding, 63e).
Ent. : A. Kombouaré.
■ Les autres matches de la soirée en bref
A dix, l’OM limite les dégâts
AUXERRE 1
MARSEILLE 1
AUXERRE (stade Abbé-Deschamps).
Mi-temps : 1-1. Spectateurs :
17.000. Arbitre : F. Fautrel.
Buts. Auxerre : Birsa (40e s.p.) ;
Marseille : L. Rémy (8e).
Avertissements. Auxerre : Al. Traoré (45e+3), Chafni (67e), A. Le Tallec
BASKET-BALL/EURO 2011 (84 ) ; Marseille : Gignac (45 +3).e
DAMES L’équipe de France Exclusion. Marseille : Mbia (40 ).
e
féminine débutera la dé­
fense de son titre de
championne d’Europe en
Pologne (18 juin ­ 3 juillet)
dans le groupe D face à la
Grèce, puis jouera la Croa­
tie et la Lettonie, selon le
tirage effectué hier. ■
PATINAGE/FINALE DU GP
Le Canadien Patrick Chan
a remporté la finale du
Grand Prix ISU, hier, à Pé­
kin. Le Français Florent
Amodio dont c’était la
première participation, a
terminé 6 e . En danse sur
glace, les Américains Me­
ryl Davis et Charlie White
se sont imposés devant les
Français Nathalie Pechalat
et Fabian Bourzat. ■
BIATHLON/HOCHFILZEN
L’équipe de France dames,
remaniée à 50 % depuis sa
médaille d’argent de Van­
couver, a décroché une
prometteuse 5e place, hier,
à Hochfilzen (Autriche). ■
e
Auxerre. Sorin ; Dudka, Ad. Coulibaly, Mignot, Grichting ; Chafni ; Al.
Traoré, Oliech, Contout (Sammaritano, 72e), Birsa ; Quercia (A. Le Tallec,
83e). Ent. : J. Fernandez.
Marseille. Mandanda (cap.) ; Kaboré, Mbia, S. Diawara, Heinze ; E. Cissé
(Be. Cheyrou, 20e), Lucho ; L. Rémy,
Valbuena (Taiwo, 80 e ), A. Ayew ;
Brandao (Gignac, 25e). Ent. : D. Deschamps.
NANCY 1
SOCHAUX 0
NANCY (stade Marcel-Picot). Mi-
temps : 0-0. Spectateurs :
13.401. Arbitre : P. Viléo.
But. Nancy : Andre Luiz Silva (74e).
Avertissements. Nancy : Bak. Tra-
oré (69e), Bérenguer (90e+3) ; Sochaux : Carlao (67e).
Nancy. Grégorini ; S. Diakité, Sami,
Andre Luiz Silva, Lemaître (Haïdara,
31e) ; Bérenguer, B. Gavanon (Nguemo, 62 e ) ; Féret (Vahirua, 62 e ),
Bak. Traoré, Brison ; Hadji (cap.).
Ent. : P. Correa.
Sochaux. Cros ; J. Faty (Dramé,
81e), Perquis, Bréchet (cap.), Sauget ;
Boudebouz, Carlao, Anin (Nogueira,
84e), Maurice-Belay (Bakambu, 84e) ;
Ideye, Maïga. Ent. : F. Gillot.
ENGAGÉ. A l’image de ce duel entre Adama Coulibaly et André-Pierre Gignac, le match entre l’OM et l’AJA a été très âpre.
BREST 0
MONTPELLIER 0
CAEN 0
NICE 0
BREST (stade Francis-Le Blé). Spectateurs : 11.933. Arbitre :
R. Buquet.
Avertissements. Montpellier : Pi-
CAEN (stade Michel-d’Ornano).
tau (57e), Spahic (76e).
Brest. Elana ; Baysse, Brou Apanga
(Ferradj, 45 ), Kantari, Daf ; Licka,
Ewolo (cap.) ; Poyet (L. Touré, 80e),
Grougi, Lesoimier ; Roux. Ent. :
A. Dupont.
Montpellier. Jourdren ; YangaMbiwa, Dzodic (cap.), Spahic, El
Kaoutari ; Stambouli, Pitau ; Belhanda, Dernis (Kabze, 83e), Aït-Fana (S.
Camara, 71e) ; Giroud. Ent. : R. Girard.
e
Spectateurs : 12.350. Arbitre :
A. Gautier.
Avertissements. Caen : Hamouma
(39e ), Marcq (76e ) ; Nice : Paisley
(36e), Ab. Traoré (38e).
Caen. Thébaux ; Sorbon, Seube
(cap.), Lazarevic (Heurtaux, 57e), Raineau ; Marcq, Yatabaré ; Hamouma,
N i v e t , E l - A r a b i ; K . Tr a o r é
(Van La Parra, 75e). Ent. : P. Garande.
Nice. Ospina (Letizi, 28e) ; K. Coulibaly, Civelli, Paisley (Gace, 77e), Pejcinovic ; Sablé (cap.) (Ljuboja, 82e) ;
Ab. Traoré, Digard, Faé, Mounier ;
Mouloungui. Ent. : E. Roy.
Guy Forget reconduit
à la tête de l’équipe de France
Le capitaine de l’équipe de
France de Coupe Davis Guy
Forget a été reconduit pour
deux ans dans ses fonctions, a annoncé hier la Fédération française (FFT), à
l’isssue de la tenue de son
Bureau fédéral.
Guy Forget est en poste
depuis 1999 et a mené
quatre fois les Bleus en fi­
nale, en 1999, 2001, 2002
et 2010, pour une victoire,
en 2001. « Il mènera donc
les deux prochaines cam­
pagnes à la tête de l’équi­
pe de France : 2011, avec
un premier tour face à
l’Autriche, à Vienne, en
mars ; et 2012, année des
jeux Olympiques de Lon­
dres », a précisé la FFT.
Fusai promue
chez les dames
La France a été battue
dimanche dernier par la
Serbie (3 victoires à 2) en
finale de la Coupe Davis
de tennis, à Belgrade.
Alexandra Fusai, 37 ans,
a, elle, été nommée res­
ponsable du haut niveau
f é m i n i n à l a F F T. « En
étroite collaboration avec
Patrice Hagelauer (DTN),
elle aura pour mission
principale d’élaborer et de
mettre en œuvre un plan
de redressement du tennis
féminin, afin que la Fran­
ce retrouve son rang par­
mi les nations les plus
GUY FORGET. Prolongé.
compétitives », a souligné
la FFT.
Alexandra Fusai avait
remporté la Fed Cup en
1997. Spécialiste du dou­
ble, elle avait atteint la 6e
place mondiale et a décro­
ché 12 titres sur le circuit
WTA dans la spécialité.
La France compte trois
joueuses parmi les 100
meilleures mondiales de la
WTA (Marion Bartoli n°16,
Aravane Rezaï n°19, Alizé
Cornet n°78) pour 11
joueurs à l’ATP. Les Fran­
çaises, qui n’ont plus at­
teint la finale de la
Fed Cup depuis 2005, ont
dû passer par les barrages
ces trois dernières années
pour se maintenir dans le
groupe mondial. ■
CROSS-COUNTRY / EURO ■ Aujourd’hui
La France en reconquête
Les Français, seulement
quatrièmes en 2009, ont
l’occasion de renouer avec
le podium, voire la victoire,
aux championnats d’Europe, aujourd’hui à Albufeira
(Portugal), d’autant que
l’Espagne est affaiblie par
un nouveau scandale de
dopage.
Conséquence de l’opéra­
tion menée par la Garde
civile, qui implique l’icône
Marta Dominguez, la Fé­
dération espagnole a retiré
de la liste des engagés Ale­
mayehu Bezabeh, tenant
du titre individuel et par
équipes.
« L’argent (la médaille)
est très accessible par rap­
port au potentiel », esti­
mait cette semaine Philip­
pe Dupont, responsable
du cross et du demi­fond
à la Fédération française.
C’était donc avant qu’on
apprenne le forfait de Be­
zabeh.
La question est néan­
moins : pourquoi les Bleus
feraient­ils mieux dans le
sud du Portugal qu’à Du­
blin, où cinq des six sélec­
tionnés 2010 étaient déjà
présents ? « En 2009, la
moitié de l’équipe avait
manqué sa course », a ré­
pondu Driss El Himer, un
des vétérans de la forma­
tion (36 ans), ex­aequo
MOKHTAR BENHARI. Une
des chances françaises.
avec Mokhtar Benhari. Le
complément d’optimisme
tient aussi dans la présen­
ce cette fois de Morhad
Amdouni, le cadet (22 ans)
du groupe, qui a terminé
d e u x i è m e d u c ro s s d u
Maine Libre en novembe.
L’équipe pourra également
compter sur le Saint­Ju­
niaud Denis Mayaud ou le
Clermontois Badreddine
Zioini.
Sans Christelle Daunay,
les pespectives sont moins
bleues au niveau féminin.
Tant et si bien que c’est à
l’issue des épreuves(mas­
culines et féminines) es­
poirs et juniors que
La Marseillaise a les
meilleures chances de re­
tentir. ■
Hvi
31
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Sports
L'actu nationale
HANDBALL / EURO DAMES ■ Pays­Bas ­ France, aujourd’hui (à 16 h 15)
BASKET / PRO A (10e JOURNÉE) ■ Hier
Trois matches pour espérer
Le derby de l’Est pour Nancy
La France attaque, aujourd’hui, le tour principal de
l’Euro norvégien face aux
Pays-Bas, avant la Suède
mardi et l’Ukraine mercredi,
pour entretenir le rêve des
demi-finales malgré son
handicap de points dû à un
tour préliminaire décevant.
LEVALLOIS-PERRET (Palais des sports
Marcel-Cerdan). Limoges bat Pa-
PAU-ORTHEZ 76
VICHY 62
PAU (Palsi des sports). Pau-Orthez
bat Vichy 76 à 62 (19-20, 2315, 15-13, 19-14).
Pau-Orthez. 29 paniers (dont 8
OBJECTIF. Camille Ayglon et les Françaises vont tenter de se frayer un chemin vers les demi-finales. Un chemin très obstrué pour l’instant.
meilleure marqueuse du
tournoi (19 buts).
Plus que l’adversaire,
Olivier Krumbholz, l’en­
traîneur des Bleues, veut
se concentrer sur le jeu de
son équipe, le « seul pro­
blème » selon lui. « Il y a
une vraie prise de cons­
cience. On ne peut pas
continuer au niveau inter­
national en étant autant
“hors norme” dans l’ap­
proche du jeu », souligne­
t­il. ■
■ COUP DUR
Herbrecht forfait. Cadre
des Bleues, l’arrière Sophie
Herbrecht (28 ans, 176 sélections) a dû déclaré forfait pour la fin de l’Euro
après s’être fait une entorse du genou lors du dernier match. La joueuse
d’Issy Angélique Spincer
(24 ans, 52 sél.) a été appelée en renfort.
TOUR PRINCIPAL - GROUPE II
Aujourd’hui (1re journée) :
France - Pays-Bas (16 h 15)
Hongrie - Ukraine (18 heures)
Norvège - Suède (20 h 15)
Pts J. G. N. P.
1. Norvège............... 4 2 2 0 0
2. Suède .................. 4 2 2 0 0
3. Pays-Bas .............. 2 2 1 0 1
4. Hongrie ............... 2 2 1 0 1
0 2 0 0 2
5 France
6 Ukraine
0 2 0 0 2
p.
67
58
43
34
40
38
c.
35
43
38
52
54
58
PROCHAINE JOURNÉE
Mardi 14 décembre, à 16 h 15 : Hongrie c.
Pays-Bas. A 18 heures : France c. Suède.
A 20 h 15 : Norvège c. Ukraine.
Mercredi 15 décembre, à 16 h 15 : France c.
Ukraine. A 18 heures : Hongrie c. Suède.
A 20 h 15 : Norvège c. Pays-Bas.
SKI ALPIN / VAL D’ISÈRE ■ L’Américain a remporté le slalom géant, hier
Ligety impressionne, Grange trébuche
L’Américain Ted Ligety a
survolé le slalom géant de
Val d’Isère, hier, six jours
après avoir enlevé le premier de la saison à Beaver
Creek, de l’autre côté de
l’Atlantique, se mettant ainsi en orbite pour foncer sur
un troisième globe de cristal de la spécialité.
A l’inverse, le Français
Jean­Baptiste Grange a
doublé l’infortune en sor­
tant dès la première man­
che après seulement quel­
ques secondes de course,
encore plus rapidement
que la semaine passée au
Colorado.
Séance de rattrapage
aujourd’hui en slalom
« En géant, il y a encore
des choses à mettre en
place », a souligné le Sa­
voyard, qui compte se rat­
traper avec le slalom, sa
discipline fétiche, aujour­
d’hui.
Sur la vertigineuse et re­
doutable Face de Bellevar­
de, le clan français a réali­
sé un tir groupé mais bien
loin du podium, avec Tho­
mas Fanara 11 e , Cyprien
Richard 12 e , Gauthier de
CHALON-SUR-SAÔNE (Colisée). Cha-
(dont 10 sur 24 à trois points) sur 56
tirs - 10 lancers francs sur 12 tentés 35 rebonds - 26 passes décisives 20 balles perdues - 21 fautes personnelles.
Marqueurs : Aminu (12), Haynes (16),
Schilb (18), Evtimov (9), Tchicamboud
(10), Smith (7), Jean Baptiste Adolphe (4), Lauvergne (4).
Gravelines. 24 paniers (dont 6 sur
26 à trois points) sur 63 tirs - 16 lancers francs sur 21 tentés - 32 rebonds - 12 passes décisives - 15 balles perdues - 15 fautes personnelles.
Marqueurs : Johnson (11), Woodside
(23), Bokolo (10), Akpomedah (15), J.
Greer (1), Jomby (6), Issa (2), Zerbo
(2).
près leurs deux défai­
tes face à la Hongrie
e t l a No r v è g e, l e s
Françaises entament
aujourd’hui la deuxième
phase de l’Euro avec zéro
point. Exception faite de
l’Ukraine, toutes leurs ri­
vales auront de l’avance.
Leur objectif d’atteindre le
dernier carré s’est donc
transformé en rêve. La
route n’est pas fermée
mais bien plus étroite et
toute sortie de route de­
vrait être rédhibitoire.
La première étape,
aujourd’hui, n’est pas la
plus connue avec les Pays­
Bas, qui ont créé la sensa­
tion en corrigeant notam­
ment l’Ukraine (25­13).
Avec un gros potentiel
physique, les Oranje ont
franchi le premier tour
d’un Euro pour la premiè­
re fois de leur histoire,
dans le sillage de leur maî­
tres à jouer Maura Visser,
PARIS-LEVALLOIS 75
LIMOGES 78
lon-sur-Saône bat Gravelines
80 à 70 (26-17, 24-16, 11-18,
19-19).
Chalon-sur-Saône. 30 paniers
A
« Le problème
c’est nous »
CHALON-SUR-SAÔNE 80
GRAVELINES 70
PROUESSE. Tedl Ligety est parvenu à dompter la Face.
Tessières 13e, et Steve Mis­
sillier 15e.
Impressionnant dans
l’art de tailler les courbes
sur cette même piste où il
avait déjà décroché la mé­
daille de bronze lors des
championnats du monde
en février 2009, Ligety a
pris les commandes dès la
première manche. Seuls le
Nor végien Aksel Lund
Svindal et l’Italien Massi­
miliano Blardone se mon­
traient alors capables de
rivaliser, les autres préten­
dants accusant déjà plus
d’une seconde de retard.
Sur le second tracé, Li­
gety n’a fait que creuser
les écarts pour s’imposer
avec plus d’une seconde
sur Svindal, le triple mé­
daillé olympique, et Blar­
done, trois fois sur le po­
dium des trois derniers
géants à Val d’Isère.
A 26 ans, Ligety met ainsi
la main sur la septième
victoire de sa carrière en
Coupe du monde, sa
deuxième de l’hiver, et
grimpe à la deuxième pla­
ce du classement général,
dominé désormais par
Svindal.
« C’est formidable de si­
gner deux victoires de sui­
te. J’ai beaucoup de po­
diums, mais pas tant de
victoires. C’est d’autant
mieux de le faire dans des
conditions aussi diffici­
les. » ■
■ DAMES
St-Moritz. Le Super-G dames de St-Moritz a été reporté, hier, à cause du
vent et d’une mauvaise visibilité. L’épreuve suisse a
été reprogrammé vendredi
prochain à Val d’Isère.
sur 19 à trois points) sur 52 tirs - 10
lancers francs sur 12 tentés - 37 rebonds - 20 passes décisives - 19 balles perdues - 17 fautes personnelles
- 1 joueur sorti : Joseph.
Marqueurs : Mendy (11), Rimac (18),
Bauer (12), Morency (3), Bennett
(11), Bryant (8), Maravic (7), Sciarra
(2), Joseph (4).
Vichy. 23 paniers (dont 6 sur 20 à
trois points) sur 54 tirs - 10 lancers
francs sur 17 tentés - 21 rebonds 13 passes décisives - 14 balles perdues - 13 fautes personnelles - 1
joueur sorti : Lewin.
Marqueurs : Nichols (21), Shuler (9),
Eito (3), Reid (1), Aka (6), Larrouquis
(5), Lewin (13), McFadgon (4).
LE HAVRE 79
ORLÉANS 77
LE HAVRE (Docks Océanes). Le Ha-
vre bat Orléans 79 à 77 (2622, 18-23, 19-17, 16-15).
Le Havre. 30 paniers (dont 3 sur
16 à trois points) sur 58 tirs - 16 lancers francs sur 17 tentés - 40 rebonds - 22 passes décisives - 14 balles perdues - 12 fautes personnelles.
Marqueurs : Cox (6), Jones (22), Pope
(6), Wilkinson (16), King (17), Zianveni (2), Camara (6), McKnight (4).
Orléans. 30 paniers (dont 9 sur 20
à trois points) sur 58 tirs - 8 lancers
francs sur 12 tentés - 18 rebonds 13 passes décisives - 5 balles perdues - 17 fautes personnelles.
Marqueurs : Moss (10), Ndoye (8),
Curti (10), Bell (18), Reynolds (6), Sy
(9), Smith (6), Moerman (6), Vaty (4).
PRO A
J.
10
10
10
10
9
10
10
10
10
9
10
10
10
10
10
10
11 sur 23 à trois points) sur 74 tirs 8 lancers francs sur 12 tentés - 37
rebonds - 19 passes décisives - 5 balles perdues - 18 fautes personnelles
- 1 joueur sorti : Albicy.
Marqueurs : Sommerville (25), Ball
(10), Aka (5), Hamilton (11), Morandais (5), Albicy (9), Wyatte (3), Yango
(7).
Limoges. 31 paniers (dont 7 sur 21
à trois points) sur 55 tirs - 9 lancers
francs sur 20 tentés - 39 rebonds 22 passes décisives - 12 balles perdues - 15 fautes personnelles - 1
joueur sorti : Massie.
Marqueurs : Adams (11), Wright (10),
Biggs (4), Guinn (15), Desroses (12),
Massie (18), Salmon (4), Weis (4).
ROANNE 88
POITIERS 76
ROANNE (Halle André-Vacheresse).
Roanne bat Poitiers 88 à 76
(18-14, 26-18, 18-23, 26-21).
Roanne. 29 paniers (dont 10 sur
22 à trois points) sur 57 tirs - 20 lancers francs sur 27 tentés - 34 rebonds - 22 passes décisives - 14 balles perdues - 9 fautes personnelles.
Marqueurs : Nsonwu-Amadi (10),
Amagou (13), Gordon (16), Rivers
(11), Tanghe (7), Diabate (7), Braud
(2), Dunn (4), Mipoka (8), Page (10).
Poitiers. 31 paniers (dont 7 sur 18
à trois points) sur 69 tirs - 7 lancers
francs sur 11 tentés - 36 rebonds 15 passes décisives - 16 balles perdues - 24 fautes personnelles.
Marqueurs. Wright (18), Badiane (8),
Guillard (14), Gomez (4), Conley (16),
Ona Embo (5), Younger (11).
STRASBOURG 64
NANCY 73
STRASBOURG (Rhénus Sport). Nancy
bat Strasbourg 73 à 64 (12-24,
23-9, 21-15, 17-16).
Strasbourg. 24 paniers (dont 7 sur
24 à trois points) sur 65 tirs - 9 lancers francs sur 16 tentés - 35 rebonds - 16 passes décisives - 19 balles perdues - 22 fautes personnelles.
Marqueurs : Essart (11), Digbeu (2),
R. Greer (13), Giffa (6), Mccord (7),
Lewis (8), Mbaye (7), Jeanneau (4),
Pasco (6).
Nancy. 27 paniers (dont 4 sur 15 à
trois points) sur 55 tirs - 15 lancers
francs sur 21 tentés - 37 rebonds 10 passes décisives - 21 balles perdues - 17 fautes personnelles.
Marqueurs : Akingbala (11), Linehan
(5), Darden (16), Brun (8), Deane
(17), Grant (2), Badiane (8), Njoya
(2), Samnick (4).
PRO B
Hier soir :
Dijon 76 - Stade Clermontois 60
Boulazac 82 - Bourg-en-Bresse 74
Charleville-Mézières 60 - Lille 71
Rouen 98 - Quimper 65
St-Vallier 89 - Evreux 97
Joués vendredi :
Antibes-Juan 77 - Nantes 71
Châlons-Reims 74 - Boulogne 62
Fos-sur-Mer 73 - Nanterre 68
Le Portel 69 - Aix-Maurienne 81
Hier soir :
Pau-Orthez 76 - Vichy 62
Chalon 80 - Gravelines 70
Le Havre 79 - Orléans 77
Paris Levallois 75 - CSP Limoges 78
Roanne 88 - Poitiers 76
Strasbourg 64 - Nancy 73
Aujourd’hui dimanche, à 15 heures :
Hyères-Toulon - Cholet
Joué vendredi :
Le Mans 74 - Villeurbanne 57
Pts
1. Roanne................. 18
2. Nancy................... 17
3. Chalon.................. 17
4. Gravelines............. 17
5. Cholet................... 16
6. Le Havre ............... 16
7. Pau-Orthez ........... 15
8. Le Mans................ 14
9. Strasbourg............ 14
10. Hyères-Toulon ....... 14
11. Paris Levallois ....... 14
12. CSP Limoges ......... 14
13. Villeurbanne ......... 14
14. Orléans................. 14
15. Poitiers ................. 12
16. Vichy .................... 11
ris-Levallois 78 à 75 (31-16, 1722, 15-17, 15-20).
Paris-Levallois. 28 paniers (dont
G.
8
7
7
7
7
6
5
4
4
5
4
4
4
4
2
1
P.
2
3
3
3
2
4
5
6
6
4
6
6
6
6
8
9
p.
848
769
776
781
697
771
733
723
732
718
716
706
674
732
689
628
c.
743
744
728
669
626
733
787
686
748
713
804
738
733
727
768
746
Pts
1. Nanterre............... 22
2. Evreux .................. 22
3. Dijon .................... 21
4. Boulazac............... 20
5. Rouen................... 20
6. Fos-sur-Mer........... 20
7. Lille ...................... 19
8. Aix-Maurienne ...... 18
9. Châlons-Reims ...... 18
10. Antibes-Juan ......... 17
11. Boulogne.............. 17
12. Nantes.................. 17
13. Le Portel............... 17
14. Bourg-en-Bresse .... 16
15. St-Vallier ............... 16
16. Stade Clermontois. 15
17. Charleville-Mézières 15
18. Quimper ............... 14
J.
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
G.
10
10
9
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5
5
5
5
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4
3
3
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P.
2
2
3
4
4
4
5
6
6
7
7
7
7
8
8
9
9
10
p.
1019
962
888
901
951
933
881
930
892
902
925
902
913
908
948
862
797
856
c.
907
883
789
829
903
884
815
945
917
968
942
945
913
899
972
970
931
958
Hvi
32
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
Sports
Rugby
CHALLENGE EUROPÉEN / 3e JOURNÉE ■ Le CA Brive s’est imposé à domicile face aux Anglais de Sale (18­9), hier soir
Une réaction d’orgueil qui tombe à pic
LA FICHE
Brive a regoûté hier soir à
la victoire pour la première
fois depuis le 16 octobre. En
montrant de la cohésion et
de l’agressivité défensive,
les Corréziens se sont ouvert
la voie de la guérison.
J
BRIVE (Stadium municipal).
Mi-temps : 18-9 pour Brive. Bonne pelouse. 3.200 spectateurs.
Arbitre : M. Lacey (Irlande).
Les points. Brive : 2 essais de
Palisson (12e, 25e), 2 pénalités
(3e, 21e) et 1 transformation (25e)
de Caminati
Sale : 3 pénalités de MacLeod
(16e, 28e, 38e)
Cartons jaunes. Brive : Popham
(55e)
CA Brive. Caminati ; Atayi, Cooke
(Lespinas, mt), Noon (cap), Palisson ; Spedding (o), Bélie (m) ;
Popham, Le Dévédec (Méla, 68e),
Forgues (Azoulai, 18e) ; Browne,
Dubarry (Claassen, 50e) ; Cardinali (Idieder, 55e), Cabello (Ribes,
55e), Kakovin (Kinchagishvili, 55e).
Sale Sharks. Williams ; Cohen,
Tait, Tonetti, Cueto ; Macleod (o),
Peel (m) (Cliff, 46e ) ; Cox, McMillan, Ormsby ; Rouse, Lewarawu ; Wihongi (Thomas, 55e), Jones, Sheridan.
Charles Vigier
ean­Jacques Bertrand
craignait avant le coup
d’envoi « la politique
du pire ». Mais il n’en­
fut rien, bien au contraire.
L’entame de match suffit à
rassurer le président bri­
viste et le public sur les
intentions corréziennes,
même immergées dans le
froid et un Stadium très
clairsemé.
D’entrée les Cabistes ont
mis du volume et récolté
une première pénalité
transformée par Caminati.
Une défense
très efficace
COHÉSION. Les Corréziens ont surtout défendu hier soir, et l’ont fait collectivement à l’image d’Azoulai, Dubarry, Noon.
L’acharnement défensif
qui s’en suivit sur la pre­
mière incursion anglaise
finit de convaincre que les
Corréziens ne sont désor­
mais plus à l’heure du
vote, mais bien à celle du
rachat.
Les Sharks se rendant ra­
pidement maîtres du cuir,
c’est surtout dans l’agres­
sivité défensive que les
Brivistes se sont illustrés
d a n s l e p re m i e r q u a r t
d’heure, à l’image d’un so­
lide Caminati.
Une débauche d’énergie
qui paya rapidement sur
une interception de Bélie
qui naviga parfaitement
dans la défense, amenant
le premier essai du match,
marqué en coin par Palis­
son, sur un service altruis­
te de Caminati, après une
judicieuse sautée de
Noon.
Dès lors, la possession
du ballon et du terrain
changea de main. Les Cor­
réziens, dominateurs face
à une formation britanni­
que fébrile, firent le break
rapidement, sur une nou­
velle interception de Palis­
son, qui s’en alla signer un
doublé revigorant.
Secoués, les Sharks s’en
remirent à la botte de Ma­
cLeod, auteur de trois pé­
nalités dans le premier
acte, pour rester dans le
match. Un remède effica­
ce, et qui, agrémenté par
une bagarre intelligement
provoquée, leur permit de
revenir dans le camp de
Brive et de flirter avec l’es­
sai, évité de peu par un
en­avant de Cueto. La re­
prise fut à l’avantage des
Anglais dans le sillage
d’un tonitruant Marc Jo­
nes. Là encore, sans s’affo­
ler et avec ardeur, les Cor­
réziens se sont appliqués
à défendre et à tenir le
score.
Ave c s e u l e m e n t n e u f
points d’avance à une de­
mi­heure du terme, ce
succès tellement attendu
depuis deux mois était
loin d’être acquis. Mais le
rideau corrézien, appli­
qué, récupérait inexora­
blement le ballon et se
montrait intraitable,
même en l’absence de Po­
pham sur carton jaune.
La clé de voûte d’un suc­
cès salvateur qui fait office
de rayon de soleil en plei­
ne cr ise. Et qui permet
surtout de croire encore à
la première place de la
poule et à un quart à do­
micile. Il faudra pour cela
aller chercher au moins le
bonus défensif à Edgeley
Park. ■
En position d’arrière, Julien Caminati, solide dernier rempart
Le jeune Niçois s’est avéré
précieux, hier soir, en dernier rempart de la défense
cabiste.
Absent plusieurs semai­
nes, le temps de soigner
une blessure à la cheville,
Julien Caminati a eu plus
que le temps de ronger
son frein durant la trêve
internationale. Guéri mais
privé de compétition, on
l’a senti plein de hargne
au coup d’envoi de cette
troisième journée de Chal­
lenge européen.
Trois sur six au pied
Déjà auteur de très bons
matchs dans cette compé­
tition face à Padoue, puis
à Valladolid, il s’est encore
montré à son avantage,
mais cette fois face à une
opposition nettement plus
solide.
On connaissait déjà ses
qualités de buteur, elles
ont encore bien aidé le
CABCL, hier soir. Auteur
d’un trois sur six, l’arrière
a fait le job dans ce do­
maine, avec toutefois un
petit manque de réussite.
Mais c’est surtout dans les
coups de pied de position
qu’il s’est illustré, notam­
ment en fin de première
mi­temps, jouant parfaite­
ment dans le dos de la dé­
f e n s e d e s Sh arks pour
donner de l’air à son équi­
pe. Il fut d’ailleurs un par­
fait soutien pour Sped­
ding, inégal à ce niveau­là.
On pense encore à ce petit
coup de pied placé à
l’heure de jeu qui mis les
Britanniques sur le recu­
loir et offrit une belle tou­
che à Brive.
Dans le jeu, on le vit en
attaque s’investir pour
glisser le ballon en bout
de ligne pour le premier
essai de Palisson. On le vit
encore taper astucieuse­
ment, peu avant l’heure
de jeu, un petit coup de
pied par­dessus qu’il man­
qua d’un cheveu d’aplatir
dans l’en­but anglais.
Mais c’est surtout par sa
défense qu’il se montra le
plus précieux. Exemple
dès la cinquième minute
sur cette percée du demi
de mêlée, Dwayne Peel,
qu’il arrêta net. Le danger
était réel.
Et que dire de son arrêt
de buffet sur Mathew Tait,
l’international anglais,
pourtant pas le dernier
venu, qu’il obligea à gar­
der le ballon au sol dans
les 22 mètres corréziens.
Résultat, pénalité pour le
CAB et un grand bol d’air,
peu après son deuxième
essai de la partie.
Une énorme
défense
sur Mathew Tait
PRÉCIEUX. Julien Caminati, très présent en défense,
fut l’un des grands artisans de la victoire cabiste lors de cette
première manche face aux Sharks. PHOTOS FRÉDÉRIC LHERPINIÈRE
En début de deuxième
période, il remit ça. Sur
une nouvelle alerte rouge
des Requins initiée par le
t a l o n n e u r Ma r k Jo n e s
(42e). À ce moment­là, Ca­
minati chassa les démons
qui venaient frapper de
nouveau à l a po r t e d u
CAB. Et puis, Caminati fut
de ceux, avec Palisson et
ses deux essais, qui ont ré­
chauffé le public clairsemé
du Stadium, de plus en
plus présent derrière son
équipe au fil du match.
Après les sifflets d’Agen et
la semaine agitée qu’a vé­
cue le club, c’est tout sauf
anecdotique. C’est même
plutôt bon pour le mo­
ral. ■
Michaël Nicolas
è Infirmerie. Coup dur pour le
flanker Vincent Forgues sorti sur
blessure à la 18e minute de jeu. Le
troisième ligne a quitté le terrain,
visiblement touché au genou droit.
NOTRE AVIS
«««««
L'HOMME DU MATCH
Julien Caminati. Sa présence
défensive a mis l’attaque
anglaise sous l’éteignoir
d’entrée de match. De plus, sa
tonicité à la relance et sa botte
précise ont été déterminantes
dans la construction de cette
victoire. Pour son retour
à la compétition, l’ancien
pensionnaire de Fédérale 1 n’a
pas déçu et s’impose comme
une solution très crédible dans
le fond du terrain aujourd’hui.
«««««
Caminati, Palisson, Kakovin..
«««««
Dubarry, Browne, Le Dévédec,
Noon, Atayi, Popham, Bélie,
Azoulai..
«««««
Cabello, Cardinali, Spedding,
Cooke.
5«
« Exceptionnel - 4«
« Excellent
3«
« Bon - 2«
« Moyen - 1«
« Insuffisant
Hvi
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Sports
33
Rugby
COUPE D’EUROPE / CLERMONT - LEINSTER ■ Une victoire est nécessaire à l’ASM, cet après­midi (16 heures)
Avec un supplément d’excitation
C’est une première heure de
vérité pour les Clermontois
qui doivent impérativement
l’emporter sur les Irlandais
du Leinster pour rester dans
la course à la qualification.
Après un probant succès sur
Toulouse en Top 14, les hommes de Cotter et d’Azéma
ont préparé ce sommet
européen avec beaucoup de
concentration et d’excitation. Ça promet !
V
è QUESTIONS À
DATO ZIRAKASHVILI
Pilier droit de Clermont
Le match contre
Toulouse vous
a-t-il rassuré ?
Christophe Buron
oilà un choc majeur,
cet après­midi au
« Michelin » qui fait
saliver. Huit mois après
une élimination cruelle en
quart de finale (28­29) à
Dublin, la venue des
champions d’Europe 2009,
dr ivés aujourd’hui par
l’ancien coach clermon­
tois Joe Schmidt, est ainsi
doublement placée sous le
signe des retrouvailles. Et
à rendez­vous exception­
nel, motivation et prépa­
ration exceptionnelles.
Les Clermontois
devront être
plus réalistes
« On joue au rugby pour
ces matches­là, se réjouit
Franck Azéma. On va tou­
cher le plus haut de l’Eu­
rope. Joueurs et staff, on
attend ce rendez­vous
avec impatience. Toute la
semaine on a senti un poil
INTENSITÉ. Dans le combat, l’affrontement et le jeu d’attaque, la puissance de Sione Lauaki (ici face aux Saracens) sera un atout
important pour Clermont. Face à lui, le Néo-Zélandais trouvera un certain Heaslip, plaque tournante du Leinster PHOTO RICHARD BRUNEL
d’excitation supplémentai­
re, plus d’envie. On est
monté d’un cran ».
Une semaine après le
S t a d e To u l o u s a i n , l e
champion de France va se
f ro t t e r à u n d e u x i è m e
« gros » poisson européen,
une équipe du Leinster
dont on connaît l’appé­
tence pour cette compéti­
tion. Avec deux victoires à
leur compteur, dont une
« Affronter le Leinster
deux fois va permettre
de nous évaluer »
FRANCK AZÉMA Co-entraîneur ASM
« importantissime » aux
Saracens (25­23) lors de la
deuxième journée, les Ir­
landais ont pris les de­
vants dans cette poule 2
très relevée. Dans le
même temps, l’ASM n’a
pas raté l’ouverture (25­
10) face aux Anglais, un
succès qu’elle n’a, par
contre, pas su valider en
suivant au Racing (9­16).
Du coup, Clermont est
dans cette compétition
déjà au pied du mur, sans
la moindre marge de
manœuvre. Une situation
que le club auvergnat, de­
puis l’arrivée de Cotter, a
le plus souvent gérée avec
bonheur, en réalisant no­
tamment de très grosses
performances européen­
nes à domicile (Munster,
Leicester, Ospreys). Et il en
faudra une, toute aussi gi­
gantesque, pour mater
une équipe irlandaise qui
ne se contentera pas d’en­
trer sur le terrain pour gla­
ner le seul point du bonus
défensif.
S’ils veulent frapper fort,
les Clermontois vont de­
voir monter le curseur de
la performance d’un cran.
Surtout, se montrer plus
efficaces dans les temps
forts, comme le souligne
Franck Azéma. « Face à
Toulouse, on a été intéres­
sant dans l’initiative et
l’engagement mais contre
le Leinster, il faudra aller
encore plus loin. Il va
s’agir de mettre tous les
voyants au vert et cela de­
mande beaucoup d’exi­
g e n c e. I l f a u d r a a u s s i
chercher à être plus réa­
liste ».
Mais pour faire briller
leur attaque, c’est d’abord
d a n s l’ i n t e n s i t é d e c e
qu’ils mettront en place,
que les Clermontois vont
devoir marquer au fer rou­
ge leurs adversaires. Battre
le Leinster cet après­midi
est une première étape.
Ensuite, un exploit à Du­
blin, imité le Racing qui
s’est imposé, hier, à Lon­
dres, sera probablement
une obligation. ■
■ En s’imposant en Angleterre chez les Saracens (24 à 21), hier après­midi
Le Racing-Métro reste dans la course à la qualification
Le Racing-Métro s’est maintenu dans la course à la
qualification pour les
quarts de finale de la Coupe d’Europe en remportant
une belle victoire en Angleterre chez les Saracens (24
à 21), hier après-midi, lors
de la 3e journée.
C’est la première fois
qu’une équipe française
l’emporte sur le terrain
des « Sarries », à Watford,
dans la banlieue de Lon­
dres, après 16 défaites tri­
colores. Avec ce deuxième
succès, le Racing­Métro
remonte à la deuxième
place du groupe 2, à un
point du Leinster, en at­
tendant le choc entre la
province irlandaise et
Clermont, cet après­midi
(16 heures), en Auvergne.
Courageux en défense, les
Parisiens ont résisté en fin
de match à une très forte
pression des Saracens, re­
venus à trois points à trois
minutes du terme grâce à
un essai en coin de Barritt
(77e).
La puissance
du pack parisien
Le jeune Sud­Afr icain
s’était ainsi en partie ra­
cheté de l’énorme erreur
qui allait finalement coû­
ter le match à son équipe.
Au milieu de la première
mi­temps, afin d’éviter
une touche à quelques
centimètres de la ligne,
l’infortuné trois­quarts
avait fait directement la
passe à l’arrière du Racing
Juan Martin Hernandez,
trop heureux d’aplatir
sans opposition (24e).
Les deux équipes ont eu
chacune leurs temps forts
dans un match d’une
grande intensité, où la dé­
faite signifiait presque à
coup sûr l’élimination. Ce
sont les Saracens qui ont
commencé avec les
meilleures intentions, ré­
compensées dès la 5e mi­
nute par un essai de
l’ailier Cato, alors que la
d é f e n s e d e s Pa r i s i e n s
n’était pas encore totale­
ment dans le match.
Mené, 8 à 0, le Racing a
progressivement pris l’as­
cendant dans le jeu en im­
posant la puissance de
son pack et fait avancer la
marque grâce au cadeau
de Barritt, mais aussi à
deux monstrueux coups
de pied de François Steyn
de plus de 50 mètres.
En tête à la mi­temps
(13­8), les coéquipiers de
Chabal ont trouvé les res­
sources pour repousser
plusieurs retours des Sara­
cens, le Fidjien Sireli Bobo
donnant notamment de
l’air à son équipe à 11 mi­
nutes de la fin grâce à une
superbe percée conclue
dans l’en­but (24­14). ■
SARACENS 21 - RACING-MÉTRO 24
WATFORD (Vicarage Road). Racing-Métro bat Saracens 24 à 21 (mitemps : 13-8). Temps frais, terrain couvert. Arbitre : M. Rolland (Irlande).
Les points. Saracens : 2 essais de Cato (6e), Barritt (77e) ; 3 pénalités (13e,
58e, 65e) et 1 transformation (77e) de Farrell.
Racing-Métro : 2 essais de Hernandez (24e), Bobo (69e) ; 1 drop de Wisniewski (66e) ; 3 pénalités de Wisniewski (15e), Steyn (19e, 55e) ; 1 transformation (24e) de Wisniewski.
Saracens. Wyles ; Cato, Strettle, Barritt, Short ; (o) Farrell, (m) De Kock
(Wigglesworth, 52e) ; Saull, Joubert (Brown, 73e), Burger ; Botha (Kruis, 52e),
Borthwick ; Du Plessis (Nieto, 52e), Britts (George, 52e), Gill (Carstens, 52e).
Racing-Métro. Hernandez (Scarbrough, 65e) ; Bobo, Chavancy, Stein, Bergamasco ; (o) Wisnieswki, (m) Lorée ; Cronje (Le Roux, 73e), Chabal, Leo’o
(Vaquin, 53e) ; Naliko, Dellape (Ghezal, 74e) ; Orlandi, Festuccia (Noirot,
68e), Lo Cicero.
Après les trois semaines
d’arrêt et une défaite
à La Rochelle que l’on a
toujours en travers
de la gorge, reprendre
par une victoire, surtout
contre Toulouse, ne
pouvait que nous faire
du bien. On peut gagner
des matches en étant
moyens, mais là, on a
vraiment mis en place
des choses intéressantes.
Malgré l’absence des
internationaux, l’équipe
a bien travaillé pendant
trois semaines.
Vous êtes donc
confiant pour la
suite de la saison ?
Cette année, on est 7e
en Top 14, ce n’est pas
dans nos habitudes,
mais je ne me fais pas
de souci. J’ai toujours
espoir. On comptera
les poussins quand on
ramassera les œufs (sic).
Le quart de finale
perdu au Leinster
est-il dans les têtes ?
Ces retrouvailles peuvent
être une revanche.
On méritait de jouer le
dernier carré mais dans
une carrière, un match
comme ça reste
dans les mémoires.
Par respect pour Joe
Schmidt, on a envie
de gagner ce match-là...
La défense est un
peu votre marque
de fabrique. Est-ce
important en H’Cup ?
Cette saison, notre
défense s’est améliorée
et c’est une fierté.
Face aux équipes celtes,
et anglo-saxonnes, c’est
hyper important d’être
performant dans ce
secteur. Elles ne gèrent
jamais un match
à l’extérieur, elles jouent
toujours à fond. On l’a
vu contre les Saracens,
il avait fallu défendre
comme des fous
pendant une heure.
Faut-il craindre la
mêlée du Leinster ?
Je crois que les Irlandais
se sont bien préparés
dans ce secteur.
Joe Schmidt a dû insister
là-dessus, il s’est entouré
en plus d’un spécialiste.
Ça va être un match
intéressant devant… ■
Par Christophe Buron
Hvi
34
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
Sports
Rugby
COUPE D’EUROPE / 3e JOURNÉE ■ Perpignan dispose de Leicester (24­19)
Une victoire qui fait du bien
Perpignan, en quête d’un
succès qui lui échappait depuis deux mois, a remporté
une victoire bonne pour le
moral face à Leicester
(24-19). Les Catalans aurait
pu obtenir le bonus offensif.
le champion d’Europe
2001 et 2002 apporte des
enseignements positifs,
même si Brunel regrettait
les points perdus sur
coups de pied (3 pénalités
et 1 transformation) de Jé­
rôme Porical, le grand ani­
mateur du jeu offensif ca­
talan.
«O
n avait besoin
de se rassurer et
de gagner en
confiance par une victoire,
même si on était sûr de
notre force. Il fallait ga­
gner, on l’a fait », se ré­
jouissait le manageur Jac­
ques Brunel après le
succès de l’USAP face aux
Anglais de Leicester. Ces
dernières semaines, les
Catalans avaient enchaîné
trois défaites et un nul en
championnat, et occupe
une petite 10e place.
Grâce à ce succès euro­
péen, les Sang et Or re­
viennent avec les Scarlets
à un point de Leicester,
avant de retrouver les Ti­
gers, en Angleterre diman­
che prochain.
Leicester ne rentre ce­
pendant pas les mains vi­
des d’Aimé­Giral, en dé­
crochant un précieux
point de bonus défensif
que Perpignan, trop indis­
cipliné, regrettera peut­
être.
De fait, ce succès contre
« Un bon match »
DÉTERMINATION. Les Usapistes, à l’instar d’Henry Tuilagi,
avait à cœur de réussir un gros match face à Leicester.
LA FICHE
PERPIGNAN (stade Aimé-Giral). Perpignan bat Leicester 24 à 19 (mitemps : 13-9). Beau temps. Terrain correct. 13.705 spectateurs. Arbitre : M.
Lewis (Irlande).
Les points. Perpignan: 2 essais Planté (40e), Porical (50e) ; 4 pénalités Porical (17e, 38e, 70e, 73) et 1 transformation de Porical.
Leicester : 1 essai de Murphy (53e) ; 4 pénalités (1re, 22e, 37e, 74e) et 1
transformation de Flood.
Exclusions temporaires. Perpignan : Marty (36e, antijeu), Tincu (40e, faute
technique) ; Leicester : Chuter (40e, faute technique)
Perpignan. Porical ; Planté, Marty, Michel, Candelon (Sid, 71e) ; (o) N. Laharrague (Cazenave, 66e), (m) Mélé ; Tonita (Pérez, 61e), Chouly (H. Tuilagi,
61e), Guiry; Tchale-Watchou, Olibeau (Britz, 61e) ; Mas (cap, Pulu, 71e), Tincu
(Guirado, 61e), Freshwater (Schuster, 53e).
Leicester. Murphy (cap.) ; Hamilton, M. Smith, Allen, A. Tuilagi ; (o) Flood,
(m) Youngs ; Newby, Crane, Waldrom ; Skivington, Deacon ; Cole (Castrogionanni, 41e), Chuter, Ayerza.
■ Aironi 28 ­ Biarritz 27
Une très grosse désillusion
Biarritz est tombé de haut
chez les Aironi (*), qui ont
signé la première victoire
de la toute récente franchise italienne, grâce à un
drop de Julien Laharrague.
Et dire que le BO venait
chercher cinq points pour
asseoir sa première place
de la poule 4, synonyme
d’un quart de finale à do­
micile... Les Basques ont
certes décroché un point
du bonus offensif, en ins­
crivant quatre essais, mais
ne l’ont pas assorti de la
victoire ! Maigre consola­
tion, ils obtiennent un se­
cond point : celui du bo­
nus défensif, pour avoir
cédé de moins de sept
points.
Les Biarrots, qui
n’avaient jamais perdu
face à une équipe italien­
ne, auront à coeur de laver
l’affront vendredi pro­
chain, à Aguilera face aux
mêmes Hérons. D’autant
plus qu’ils sentent désor­
mais le souffle de l’Ulster,
revenu à deux points
après sa victoire contre
Bath (22­18).
Si une pénalité de Ya­
chvili avait laissé entrevoir
leur succès (73e), les Bas­
ques, maintenus dans leur
camp, encaissaient un
drop de trente mètres, à
deux minutes de la fin,
inscrit par l’ex­internatio­
nal français et ex­Briviste
Laharrague, héros de son
« derby » personnel. ■
(*) Les Aironi, nés en 2010 de la
fusion de Viadana avec d’autres
clubs de la région de Parme,
avaient jusqu’ici perdu tous leurs
matches de Coupe d’Europe et
de Ligue Celtique.
Robins Tchale­Watchou
(deuxième ligne de Perpi­
gnan et élu homme du
match par l’ERC) : « Cette
victoire, malgré le bonus
défensif de Leicester, nous
fait du bien. On vient de
passer un mois difficile où
l’USAP ne jouait pas col­
lectivement et qui péchait
parfois par manque d’assi­
duité. On avait à cœur de
faire un bon match, un
match ensemble et de ga­
gner. Pour nous, pour le
public, ça fait du bien au
moral. Au tableau aussi,
bien sûr. Sur les neuf mê­
lées consécutives, on s’at­
tendait au moins à l’essai
de pénalité, on ne l’a pas
eu. Après la défaite à Cas­
tres, on a passé une se­
maine difficile. Il fallait se
remettre au boulot parce
qu’on savait que ce week­
end cela allait être dur. » ■
■ Castres 21 ­ Edimbourg 16
Les Tarnais restent dans le coup
Castre s a conserv é ses
chances de qualification
après une longue résistance
des Écossais.
Les Tarnais, ont préservé
leur invincibilité à domici­
le et comptent deux vic­
toires en trois matches de
Coupe d’Europe. Ils de­
vront confirmer ce succès
dimanche prochain à
Edimbourg, si possible
avec le bonus, s’ils veulent
rivaliser ensuite avec Nor­
thampton, leader de la
poule. Le CO, qui s’était
incliné 18­14 à Northamp­
ton aura l’avantage de re­
cevoir les Anglais pour la
dernière journée.
En première période, le
score n’a été meublé que
de pénalités de part et
d’autre, Chris Paterson ré­
pondant à Romain Teulet
(9­9, 40e). Il fallait attendre
l’heure de jeu pour voir la
victoire des Tarnais se des­
siner, lorsque McKenzie
recevait un carton jaune
pour une faute technique
dans une mêlée ouverte, à
un mètre de sa ligne. Dans
la foulée, Tekori servait
son ailier Vincent Inigo
qui marquait en bout de
ligne.
Castres enfonçait le clou
avec un deuxième essai
sur une contre­attaque de
60 mètres de Malonga
(64 e ) et portait le score à
21­9. Mais, à la 73e minu­
te, les Calédoniens réus­
sissaient une contre­atta­
que, conclue par Webster.
Finalement, ils n’obtien­
nent que le bonus défensif
et sont quasiment élimi­
nés. ■
LA FICHE
LA FICHE
VIADANA (stade Zaffanella). Aironi bat Biarritz 28 à 27 (mi-temps : 1112). Temps ensoleillé et froid. Terrain lourd. Arbitre: M. Fitzgibbon (Irlande).
Les points. Aironi : 3 essais de Marshall (38e), Toniolatti (48e), Pratichatti
(64e) ; 1 drop de Laharrague (78e) ; 2 pénalités (3e, 31e) et 2 transformations de Tebaldi.
Biarritz : 4 essais de Terrain (7e), Ngwenya (16e), Balshaw (42e), Gimenez
(59e) ; 1 pénalité (73e) et 2 transformations de Yachvili.
Aironi. Laharrague ; Toniolatti, Penney, Pavan, Pratichetti ; (o) Marshall,
(m) Tebaldi ; Williams, Krause, Sole ; Geldenhuys (cap.), Bortolami ; Staibano (Redolfini, 60e), Ongaro (Ferraro, 57e) , Aguero.
Biarritz. Haylett-Petty (Bolakoro, 56e) ; Ngwenya, Gimenez, Traille, Balshaw ; (o) Peyrelongue, (m) Yachvili ; Harinordoquy (cap.), Lakafia (Loret,
53e), M. Lund ; E. Lund, Thion ; Barozzi (Johnstone, 53e), Terrain (August,
53e), Marconnet.
CASTRES (stade Pierre-Antoine). Castres bat Edimbourg 21 à 16 (mitemp s: 9-9). Temps frais. Terrain en bon état. 7.525 spectateurs. Arbitre :
M. Doyle (Angleterre).
Les points. Castres : 2 essais d’Inigo (60e) et Malonga (64e) ; 3 pénalités
de Teulet (4e, 9e, 20e) ; 1 transformation de Bernard.
Edimbourg : 1 essai de Webster (73e) ; 3 pénalités (18e, 38e, 40e) et 1
transformation de Paterson.
Exclusion temporaire. Edimbourg : McKenzie (62e, faute technique).
Castres. Teulet (souffrant d’une cuisse par Bernard, 40e) ; Inigo, Cabannes,
Garcia, Tatupu ; (o) McIntyre (Denos, 65e), (m) Albouy (Sanchou, 56e) ; Masoe (cap.), Tekori, Malonga (Diarra, 78e) ; Kulemin, Murray (Capo Ortega,
50e) ; Ducalcon (Saayman, 65e), Kayser (Bonello, 56e), Hoeft (Coetzee, 56e).
Edimbourg. Paterson ; Thompson, Cairns, Houston, L. Jones ; (o) Blair
(Webster, 56e), (m) Laidlaw ; Rennie, Grant (cap.), Newlands ; Turnbull (Lozada, 67e), McKenzie ; Cross (Young, 67e), Ford (Kelly, 69e), Jacobsen.
■ London Irish ­ Toulon, demain
Pour continuer à rêver
Toulon peut poursuivre son
rêve chez les London Irish,
cet après-midi (16 heures).
Dans une poule 3 relevée
mais très serrée, où Muns­
ter, Ospreys, London Irish
et Toulon comptent tous
une victoire pour une dé­
faite, chacun voudra se
détacher à l’issue de la
double confrontation, ce
week­end et le prochain.
Après une première vic­
toire étriquée devant les
Ospreys (19­14), les Tou­
lonnais ont connu un véri­
table baptême au Muns­
ter, où ils se sont inclinés
(45­18). Mais les London
Irish restent sur trois dé­
faites d’affilée en Cham­
pionnat, dont la dernière
face à Leicester (23­14).
London Irish. D. Armita­
ge ; Tagicakibau, Seveali’i,
Ma p u s u a , Jo s e p h ; ( o )
Lamb, (m) Hodgson ; S.
Armitage, Hala’Ufia, Thor­
pe ; Kennedy, Casey ; Der­
mody (cap.), Buckland,
Rautenbach.
Toulon. Lapeyre ; Sackey,
Me s s i n a , L ov o b a l a v u ,
Wulf ; (o) Wilkinson, (m)
Mignoni ; El Abd, van Nie­
k e rk ( c a p. ) , Mi s s o u p ;
Schofield, Chesney; Tau­
moepeau, Bruno, Hayman.
Arbitre : M. Owens (Gal.).
RÉSULTATS - CLASSEMENTS & PROGRAMME
COUPE EUROPE
CHALLENGE EUROPÉEN
POULE 1
POULE 1
Hier :
Castres 21 - Edimbourg 16
Northampton 23 - Cardiff 15
Pts
1. Northampton..... 12
2. Castres............... 9
3. Cardiff................ 5
4. Edimbourg ......... 3
b.
0
1
1
3
J.
3
3
3
3
G.
3
2
1
0
N.
0
0
0
0
P.
0
1
2
3
p.
72
62
53
60
c.
56
54
67
70
PROCHAINE JOURNÉE
Dimanche 19 décembre, à 15 heures : Edimbourg c. Castres. A 16 heures : Cardiff c. Northampton,
POULE 2
Hier :
Saracens 21 - Racing-Métro 24
Cet après-midi, à 16 heures :
Clermont - Leinster (France 2)
1. Leinster..............
2. Racing-Métro .....
3. Clermont............
4. Saracens ............
Pts
9
8
5
2
b.
1
0
1
2
J.
2
3
2
3
G.
2
2
1
0
N.
0
0
0
0
P.
0
1
1
3
p.
63
62
34
54
c.
45
68
26
74
POULE 3
Cet après-midi :
Munster - Ospreys (14 heures)
London Irish - Toulon (16 heures)
Pts
6
5
4
4
b.
2
1
0
0
J.
2
2
2
2
G.
1
1
1
1
N.
0
0
0
0
P.
1
1
1
1
p.
62
41
39
37
c.
41
35
44
59
POULE 4
Hier :
Aironi 28 - Biarritz 27
Ulster 22 - Bath 2
Pts
11
9
7
4
b.
3
1
3
0
G.
2
2
1
1
N.
0
0
0
0
P.
1
1
2
2
p.
74
67
51
40
c.
54
59
40
79
POULE 5
Hier :
Perpignan 24 - Leicester 19
Llanelli 35 - Trévise 27
b.
3
2
2
1
b.
2
1
1
0
J.
2
2
2
2
G.
1
1
1
1
N.
0
0
0
0
P.
1
1
1
1
p.
67
37
29
40
c.
33
36
28
76
PROCHAINE JOURNÉE
Vendredi 17 décembre, à 19 heures : Connacht c. Harlequins. Samedi 18 décembre,
à 15 heures : Prato c. Bayonne.
Hier :
Padoue 37 - El Salvador 10
Brive 18 - Sale 9
Pts
1. Brive.................. 14
2. Sale................... 10
3. Padoue.............. 5
4. El Salvador......... 0
b.
2
2
1
0
J.
3
3
3
3
G.
3
2
1
0
N.
0
0
0
0
P.
0
1
2
3
p. c.
166 18
162 38
52 98
24 250
PROCHAINE JOURNÉE
POULE 3
Hier :
Exeter 36 - Newcastle 10
Joué jeudi :
Montpellier 39 - Bourgoin 14
Pts
1. Montpellier ........ 13
2. Exeter ................ 10
3. Newcastle .......... 4
4. Bourgoin............ 1
b.
1
2
0
1
J.
3
3
3
3
G.
3
2
1
0
N.
0
0
0
0
P.
0
1
2
3
p.
91
83
40
49
c.
35
49
84
95
PROCHAINE JOURNÉE
J.
3
3
3
3
PROCHAINE JOURNÉE
Vendredi 17 décembre, à 14 h 30 : Bath c.
Ulster. A 19 heures : Biarritz c. Aironi.
Pts
1. Leicester............. 11
2. Perpignan.......... 10
3. Llanelli............... 10
4. Trévise ............... 1
Pts
6
5
5
4
Dimanche 19 décembre, à 12 h 30 : El Salvador c. Padoue. A 15 heures : Sale c. Brive.
PROCHAINE JOURNÉE
Samedi 18 décembre, à 16 h 30 : Toulon c.
London Irish (France 2), Ospreys c. Munster.
1. Biarritz...............
2. Ulster.................
3. Bath ..................
4. Aironi ................
1. Harlequins .........
2. Connacht ...........
3. Bayonne ............
4. Prato .................
POULE 2
PROCHAINE JOURNÉE
Vendredi 17 décembre, à 21 heures : RacingMétro c. Saracens (Canal+Sport). Samedi
18 décembre, à 18 h 45 : Leinster c. Clermont.
1. Munster.............
2. Ospreys..............
3. London Irish.......
4. Toulon ...............
Aujourd’hui :
Harlequins - Connacht (17 h 45)
Bayonne - Prato (18 h 45, Eurosport)
J.
3
3
3
3
G.
2
2
2
0
N.
0
0
0
0
P.
1
1
1
3
p. c.
99 63
93 76
88 107
70 104
Samedi 18 décembre, à 20 h 45 : Bourgoin c.
Montpellier (Eurosport). Dimanche 19 décembre, à 15 heures : Newcastle c. Exeter.
POULE 4
Hier :
Bucarest 20 - Stade Français 29
Cet après-midi, à 15 heures :
Leeds - Parme
Pts
1. Stade Français ... 14
2. Leeds ................. 4
3. Bucarest............. 4
4. Parme ............... 1
b.
2
0
0
1
J.
3
2
3
2
G.
3
1
1
0
N.
0
0
0
0
P.
0
1
2
2
p. c.
108 39
36 31
49 71
25 77
PROCHAINE JOURNÉE
PROCHAINE JOURNÉE
Samedi 18 décembre, à 14 h 30 : Trévise c.
Llanelli. Dimanche 19 décembre, à 16 heures : Leicester c. Perpignan.
Jeudi 16 décembre, à 20 h 45 : Stade Français c. Bucarest (Eurosport). Dimanche 19 décembre, à 14 h 30 : Parme c. Leeds.
POULE 6
Joué vendredi :
Glasgow 16 - Toulouse 28
Cet après-midi, à 14 heures :
Newport-Gwent - London Wasps
Hier :
Rovigo 10 - Agen 33
La Rochelle 6 - Gloucester 13
Pts
1. Toulouse ............ 12
2. London Wasps.... 5
3. Glasgow............. 4
4. Newport-Gwent.. 0
b.
0
1
0
0
J.
3
2
3
2
G.
3
1
1
0
N.
0
0
0
0
POULE 5
P.
0
1
2
2
p.
88
54
63
32
c.
51
44
79
63
PROCHAINE JOURNÉE
Samedi 18 décembre, à 14 h 30 : Toulouse c.
Glasgow (Canal+). Dimanche 19 décembre, à
14 heures : London Wasps c. Newport-Gwent..
Pts
1. La Rochelle ........ 11
2. Gloucester.......... 10
3. Agen.................. 10
4. Rovigo ............... 0
b.
3
2
2
0
J.
3
3
3
3
G.
2
2
2
0
N.
0
0
0
0
P.
1
1
1
3
p. c.
74 39
122 39
82 59
20 161
PROCHAINE JOURNÉE
Samedi 18 décembre, à 14 h 30 : Agen c. Rovigo. A 17 h 45 : Gloucester c. La Rochelle..
Hvi
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Sports
35
Rugby
FÉDÉRALE 1 / 11e J. ■ L’ASSJ vainqueur du derby contre l’USAL (18­15), hier au Chalet, devant 3.000 spectateurs
Saint-Junien, au nom des siens
LA FICHE
La générosité de son collectif, au diapason de l’événement, a permis à l’ASSJ de
venir à bout de l’USA Limoges, au terme d’un derby
accroché et indécis jusqu’au
bout (18-16).
Jean-François Darthoux
E
t tout le Chalet, qui
avait déjà crié, hurlé,
vociféré comme ja­
mais, puisa au plus pro­
fond de ses entrailles et de
ses souvenirs pour accom­
pagner, dans un vacarme
étourdissant, la pénalité
d’Eric Mestre du souffle de
la victoire au bout du bout
du temps additionnel. La
suite ? Une déferlante de
bonheur, un ouragan de
liesse, un tsunami de fer­
veur populaire.
On jouait le temps addi­
tionnel depuis 4’54’’ lors­
que M. Milani siffla une
pénalité à l’encontre
d’Aurélien Béco. A 48 m,
en coin. Eric Mestre, qui
avait raté un but des 22 m
après un quart d’heure de
jeu, ne se posa pas de
question. « Celles­là, je ne
les rate jamais », confiera­
t­il après coup.
Les fidèles et novices du
Chalet l’avaient compris et
avec eux les Limougeauds.
Méconnaissables, les
hommes de Philippe
Benetton assistèrent, im­
puissants, au coup de grâ­
ce asséné par le buteur
prodigue, fossoyeur des il­
lusions d’une équipe usa­
liste qui creusa sa tombe.
Rendus fébriles par un
événement qui sembla
EXEMPLAIRES. Nicolas Sisombath est stoppé par Étienne Le Tallec : les Saint-Juniauds ont été exemplaires de générosité en défense
face à des Limougeauds trop empruntés. PHOTOS JEAN LEPLANT
galvaniser leurs adversai­
res, les Limougeauds ont
fait le jeu des Saint­Ju­
niauds. Et les deux échecs
de Peter Durcan dans les
dix premières minutes ne
contribuèrent pas à insuf­
fler de la sérénité dans les
rangs usalistes (3­3, 9e).
Déficients dans la con­
servation du ballon, les Li­
mougeauds se heurtèrent
surtout à une équipe
saint­juniaude qui fit
montre d’une admirable
générosité défensivement.
La seule et unique fois où
l’ASSJ céda, l’arbitre assis­
tant intervint auprès de
M. Milani pour signaler
une faute au préalable
d’Aurélien Béco.
L’arbitre n’accorda pas
l’essai de Nicolas Sisom­
bath auteur d’un plon­
geon pour rien (33e).
L’un des premiers tour­
nants d’une partie qui va­
lut surtout par son enga­
gement, son intensité
dramatique et quelques
petites chamailleries sans
conséquence.
Le second intervint dans
le dernier quart d’heure.
L’ASSJ, qui avait logique­
ment viré en tête à la pau­
se (9­3), souffrait devant
des Limougeauds plus en­
treprenants. Mais à aucun
moment la défense gantiè­
re ne renonça. Même lors­
qu’elle se retrouva réduite
à 13 contre 15 quelques
instants et fut mis à mal
en mêlée, elle ne lâcha
rien.
L’USAL, qui rata une bal­
le de contre par Peter Dur­
can, devancé dans l’en­
but par Eric Cazenavette
(73e), crut avoir fait le plus
Les mots sortaient de sa
bouche sans discontinuer.
L’ivresse du bonheur. « On
s’était dit que nous de­
vions déplacer une mon­
tagne et on l’a fait. C’est
énorme. » Le professeur
des écoles a donné la le­
çon. Certainement dans
les vestiaires, mais aussi,
surtout, sur le terrain.
La fureur
avant l’exaltation
Lu i , l’ a n c i e n L i m o u ­
geaud, porté par la douce
euphorie de la victoire, ne
ressentait toujours pas la
moindre fatigue au coup
de sifflet final. « J’ai jamais
vécu ça, j’aurais encore pu
jouer deux heures. »
Pourtant, il a sans cesse
percuté, avancé, colmaté
les brèches. Il s’est cha­
LEADER. Face à son ancien club, Richard Wild s’est montré irréprochable, entraînant
dans son sillage tous ses partenaires vers une victoire amplement méritée.
maillé aussi. Avec Clark en
début de match, encore
plus avec Diarra à l’heure
d e j e u . Pre u v e e n c o re
d’une envie débordante,
difficile à canaliser.
Le troisième ligne centre
s’est démené. Corps et
âme. Avec l’énergie de
l’espoir. Hier soir, il ne
pouvait de toute façon,
pas passer à côté. C’était
son match.
Comme un symbole de
cet état d’esprit conqué­
rant, Richard Wild a posé
son casque peu de temps
avant la pause. Pour
mieux perforer, plaquer.
Bailey ne peut pas le nier.
Il en a fait les frais. C’était
dur en reprenant la main
grâce à Tim Clark (12­15,
74e).
Mais portée par une iné­
branlable foi qui lui per­
mit de mettre la mêlée
usaliste à la faute et d’of­
frir à Eric Mestre l’égalisa­
tion, l’ASSJ s’ouvr it les
portes de l’exploit. ■
■ A CHAUD
Richard Wild était Richard au cœur de lion
Cette victoire, il s’était sans
doute interdit de l’imaginer, de la rêver. Alors forcément au coup de sifflet final, au centre de la
pelouse, entre une fougueuse embrassade de sa
femme et les étreintes viriles de ses partenaires gantiers, Richard Wild ne pouvait feindre sa joie.
SAINT-JUNIEN (stade du Chalet) : AS Saint-Junien bat USA Limoges 18-15 (mi-temps : 9-3).
3.000 spectateurs. Arbitre : M.
Milani (Périgord-Agenais).
Les points. Saint-Junien : 6 pénalités, Mestre (5e, 22e, 40e, 59e,
80e+2, 80e+5).
Limoges : 5 pénalités, Durcan
(2e), Clark (41e, 50e, 70e, 74e).
Saint-Junien. Badji ; Matéi, Passerieux (Dumas, 60e), Tanezie,
Cazenavette ; (o) Mestre, (m)
Dauba (cap.) ; Masurel (Gressier,
41e), Wild, Aisake ; Camisuli, Le
Tallec ; Natsarashvili (Gatineau,
47e, Natsarashvili, 69e), Viozelange, Guerraoui (Yoboué, 63e).
Limoges. Tafernaberry ; Diarra,
Cailleaud, Bailey, Taofifenua ; (o)
Durcan, (m) Clark ; Béco (cap.),
Stoltz, Cros ; Nailiko (Naude, 60e),
Samba ; Botha (Cossia, 60e), Sisombath (Vigouroux, 63e), Hughes (Thorniley, 63e).
Remplacements temporaires. À
Saint-Junien, Guerraoui par Yoboué (35e-40e+2); Gressier par
Astorg (69e-78e)
Cartons blancs. À Saint-Junien,
Aisake (62e), Viozelange (67e).
Carton jaune. À Limoges, Béco
(34e).
Évolution du score. 0-3 (Limoges), 3-3, 6-3, 9-3 (mi-temps);
9-6, 9-9, 12-9, 12-12, 12-15, 1515, 18-15 (final).
Nationale B. Victoire de Saint-Junien 18-15.
à la 50e, le centre usaliste
tentait le crochet avant
d’essuyer un énorme tam­
pon d’un Wild, plus mor­
dant que jamais. “Car­
reau”.
Dans l’instant, il était
partie prenante d’une des
plus dangereuses tentati­
ves d’essai de l’ASSJ sur
une combinaison avec Ca­
misuli. Les anciens limou­
geauds avaient la foi et
Wild le point rageur après
l’égalisation de Mestre,
consécutive à une mêlée
saint­juniaude, décriée en
début de saison, irrépro­
chable hier soir. Deux mi­
nutes plus tard, la fureur
devenait exaltation et tout
s’emmêlait dans l’esprit
d e R i c h a rd Wi l d . « On
avait l’impression que
nous allions le faire. »
Mais plus que cet inat­
tendu succès aux allures
de fruit défendu, Richard
Wild se félicitait du cœur
exhibé par les siens. « On
a joué comme des morts
de faim ce soir (hier).
C’était admirable. » Ri­
chard Wild ne rêve plus. Il
savoure. ■
Matthieu Marot
AURÉLIEN BÉCO/CAPITAINE
DE L’USAL. C’est une gros­
se déception. On a man­
qué d’expérience. On fait
quelques petites erreurs
que l’on paie cash. On a
donné le bâton pour se
faire battre. Saint­Junien a
fait son match, mais je re­
proche à l’arbitre de ne
pas avoir sorti les cartons
plus tôt. ■
LIONEL CAMISULI/2E LIGNE
DE L’ASSJ. Quand je vois la
réaction de tout le monde,
j’ai l’impression d’avoir
vécu un match de phases
finales. On a montré un
cœur énorme. Je suis fier
de tout le monde et sur­
tout de porter ce maillot.
On est allé chercher cette
victoire avec les tripes. Ce
n’était pas un match com­
me les autres. ■
FRANCK RIBIÈRE/CO-PRÉSIDENT DE L’ASSJ. Ce soir
(hier), il ne faut pas se
tromper. On sait où se si­
tuer. On a beaucoup dé­
fendu et Limoges n’a pas
pu développer son jeu. Et
l a b o t t e d’ Er i c Me s t re
nous a fait du bien. ■
Hvi
36
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
Sports
Limousin
RUGBY/FÉDÉRALE 2 ■ Tulle accueille Fleurance, cet après­midi (15 heures)
Malmartel comme son paternel
Gamin, Anton Malmartel
s’était essayé à l’athlétisme,
sous les couleurs du Tulle AC
et au football, à l’EC TulleASPTT.
A
que je ne me troue pas
trop ».
Bon défenseur, Anton
Malmartel sait qu’il doit
progresser offensivement.
« Comme il y a pas mal de
roulement au centre, on a
du mal à trouver nos mar­
ques. Mais cela va venir.
Dans cette équipe, tout le
monde essaie d’aider le
copain d’à­côté ».
Et il espère bien que ses
éventuels progrès servi­
ront au mieux les intérêts
du Sporting qui entame
aujourd’hui une période
décisive. « On a une série
de quatre matches à la
maison que l’on doit né­
gocier le mieux possible
pour conforter notre
maintien », confie ce jeu­
ne homme qui aime les
sorties entre potes, bou­
quiner et aller au ciné­
ma. ■
Pascal Goumy
ujourd’hui, il porte le
maillot du SC Tulle.
Po u va i t ­ i l e n ê t re
autrement avec un pater­
nel demi­d’ouverture du
Sporting de la grande épo­
que, celui qui jouait en
groupe A.
« Chez nous, le rugby,
c’est une affaire de famille.
Tous mes oncles y ont
joué », souffle le jeune
étudiant en deuxième an­
née de BTS Négociation et
relations clients.
Passé
par Bègles-Bordeaux
Formé à l’école de rugby
du pays de Tulle, ce 100 %
Tulliste a fourbi son jeu au
pôle espoir d’Ussel puis au
Centre de formation de
Bègles­Bordeaux. « Ça m’a
permis d’avoir un aperçu
des exigences du haut ni­
veau. J’étais avec les
meilleurs de mon âge.
C’était vraiment sympa ».
La saison passée, Anton
Malmartel est revenu à
Tulle. Discrètement. Par la
PROGRESSION. Réserviste l’an passé, Anton Malmartel est
régulièrement appelé en première cette saison. PHOTO D’ARCHIVES
case « réserve ». « La pre­
mière vivait bien ensem­
ble, ce n’était pas facile d’y
monter. Je n’ai fait qu’une
apparition contre Blaye.
Ce l a s’ e s t b i e n p a s s é ,
même si je me suis blessé
à l’épaule ».
Apprécié pour ses quali­
tés physiques – « il est so­
lide sur ses appuis et sait
tenir le ballon », dit de lui
le co­entraîneur Didier
Nostron – Anton Malmar­
tel est régulièrement ap­
pelé en première cette sai­
son. « Les coaches me font
confiance. Peut­être parce
■ L’ÉQUIPE
SCT. Planas, C. Pouget, Rosolini ; Chateil, Aout ; Bonvoisin, Longy, Augeat ; Farfart (m), Papon (o),
Bertrand, Bonetti, Lagnoux,
Brudieux, X. Pouget. Remplaçants : Tholey, Bournazel, Lafont, Garrigues, Vialle, Malmartel, Chassagnac.
FÉDÉRALE 3 ■ Défi de taille face à Fumel, cet après­midi (15 heures)
Graeme Barry, le pari réussi de Malemort
Arrivé à l’intersaison en
provenance d’Ussel, Graeme Barry a vite trouvé ses
marques derrière le pack
malemortois.
apprenne à se connaître.
Au début, le vestiaire était
silencieux, mais cela chan­
ge et je trouve que le
groupe est vraiment ho­
mogène désormais ».
Une affirmation qui de­
vrait réjouir les supporters
malemortois, déçus par
les prestations de leur
équipe depuis le début de
saison à domicile, et qui
espèrent bien la voir
briller, aujourd’hui, face à
Fumel. ■
Au départ, il a quitté son
Liverpool natal et les rives
de la Mersey pour voyager.
Après une année passée
au Canada, il aurait pu
rentrer. Mais l’opportunité
de venir en haute Corrèze
l’a emporté sur son mal
du pays. Surtout qu’il y
avait à la clé la possibilité
de jouer au rugby.
Michaël Nicolas
« J’aime bien
y mettre la tête »
C’était à l’été 2007 et de­
puis Graeme Barry n’a pas
regretté son choix une
seule fois. « Je me plais
beaucoup ici. C’est un sa­
cré changement car j’ai
grandi dans une grande
ville. Je trouve que la vie
est plus paisible et convi­
viale à la campagne ».
Malgré son départ de
l’US Usselloise à l’intersai­
son, le jeune Anglais a fait
le choix de rester vivre en
haute Corrèze. Mais com­
me il n’est pas du genre à
faire les choses à moitié, il
ne rechigne pas à dévorer
du bitume pour se rendre
aux entraînements et aux
matchs de l’Entente.
RÉSULTATS & CLASSEMENT
COMBAT. Graeme Barry, ici derrière son pack, se comporte
un peu comme un neuvième avant. En tout cas, il ne rechigne
pas à aller au combat. PHOTO PASCAL PERROUIN
« J’avais aussi été contacté
par Objat. Mais j’ai appré­
cié le challenge que pro­
posait Malemort et l’op­
portunité de jouer derrière
un solide paquet
d’avants », précise­t­il.
Car le jeune sujet de sa
Majesté affectionne parti­
culièrement le combat.
« J’aime bien plaquer. Je
me sens un profil de huit
et demi. J’aime bien y
mettre la tête », glisse­t­il
dans un français désor­
mais impeccable. « C’est
un super mec, mais il ne
supporte pas de perdre »,
sourit Philippe Gilibert,
son ancien coach à Ussel,
qui n’est pas étranger à
son arrivée à l’EVMBO.
Et cela se voit sur le ter­
rain. Le demi de mêlée de
27 ans paraît de plus en
plus à l’aise sous ses nou­
velles couleurs. « L’équipe
a beaucoup évolué cette
saison et il a fallu qu’on
PRO D2
Hier :
Pau 3 - LOU 15
Pays-d'Aix 20 - Oyonnax 6
Tarbes 27 - Bordeaux-Bègles 16
Aujourd’hui dimanche :
Carcassonne - Albi (14 heures, Sport+)
Colomiers - Narbonne (15 heures)
Dax - Grenoble (15 heures)
Mont-de-Marsan - Aurillac (15 heures)
St-Etienne - Auch (15 heures)
Pts
1. Albi.................... 45
2. LOU ................... 44
3. Bordeaux-Bègles 38
4. Grenoble............ 37
5. Carcassonne....... 37
6. Aurillac .............. 36
7. Pau ................... 33
8. Tarbes................ 33
9. Mont-de-Marsan 32
10. Oyonnax............ 30
11. Narbonne .......... 28
12. Pays-d'Aix .......... 26
13. Colomiers........... 26
14. Auch.................. 26
15. Dax ................... 17
16. St-Etienne .......... 10
b.
3
6
4
7
5
4
1
5
8
6
4
2
2
4
5
4
J.
13
14
14
13
13
13
14
14
13
14
13
14
13
13
13
13
G.
10
9
8
7
8
8
8
7
6
5
6
6
5
5
3
1
N.
1
1
1
1
0
0
0
0
0
2
0
0
2
1
0
1
P. p. c.
2 321 256
4 310 219
5 323259
5 301233
5 301266
5 270 211
6 247295
7 296284
7 280195
7 269205
7 263296
8 239266
6 194259
7 218253
10 228303
11 205465
HANDBALL / NF2 ■ Défaite (25­30)
Les Limougeaudes
n’ont pas su contenir Mérignac
SERRÉES. Les Limougeaudes ne sont pas parvenues à prendre
la mesure des Girondines. PHOTO BRIGITTE AZZOPARD
Afin de ne pas s’engluer
dans le bas de tableau,
l’ASPTT se devait de conclure l’année 2010 sur une
note positive en recevant la
meilleure attaque du championnat.
Mais les Limougeaudes
peinaient à entrer dans le
match et les arrêts de Jovi­
cic empêchaient les visi­
teuses de prendre le large
(2­6, 10e). Les locales infli­
geaient ensuite un 5­0 aux
Girondines, ce qui leur
permettait de recoller au
score avant la deuxième
période (14­14, 30e).
Finalement, les Mérigna­
coises se montraient phy­
siquement supérieures au
retour des vestiaires et
remportaient logiquement
le der nier match de la
phase aller. ■
James Abbott
LA FICHE
LIMOGES (gymnase de Buxerolles). Mérignac bat ASPTT Limoges : 30-25 (mi-temps : 1414). Arbitres : MM. Onrado et
Kherarfa.
ASPTT Limoges. Ruaud (1), Barancourt (2), Carboni (6), Telmoine (1), Buis (6), Desforges (3), Senamaud M. (3), Chabaud (2),
Delanne (1)
Mérignac. Valade (2), Houessinon (5), Duris (6), Petitimbert (1),
Olivar (3), Bruey (5), Thiebault
(4), Sirionge (4).
■ Succès de l’ASSJ (36­31)
Une victoire difficile
face à Val de Boutonne
Les filles du ROC-ASSJ se
sont imposées 36-31, hier
soir, face à Val de Boutonne.
La victoire était impérati­
ve. Les filles le savaient.
Mais ce fut pourtant un
match difficile pour les
Saint­Juniaudes. Crispées,
les filles ont du mal à se
mettre dans le jeu. Val de
Boutonne le ressent et en
profite pour imposer son
jeu. Les Gantières ont du
mal à se ressaisir, et accu­
mulent les fautes et arri­
vent même à se retrouver
à 5 sur le terrain dès la 7e
minute. Pendant ce
temps­là, Val de Boutonne
mènent de 7 points (15e).
Enfin, à la fin de la 1re mi­
temps, les filles ont un re­
gain de vitalité et parvien­
nent à égaliser (16­16).
Au retour des vestiaires,
les gantières semblent
plus efficaces. Rapides, el­
les contrent leurs adver­
saires et s’imposent en
maître. Mais des erreurs
les déstabilisent. Ça
s’énerve du côté de Saint­
Junien. Les visiteuses en
profitent pour recoller au
score (23­23, 14e). Le
temps mort du coach est
le bienvenu. Les filles re­
viennent. Elles accélèrent.
Le public les encourage.
Elles sourient et prennent
du plaisir. Elles enchaî­
nent les points, pour fina­
lement s’imposer 36 à 31.
La victoire est enfin là. ■
M. S.
LA FICHE
SAINT-JUNIEN (Palais des
sports). ROC-ASSJ bat Val-deBoutonne 36-31. Arbitres : MM.
Delaunay et Nasmour.
ROC-ASSJ. Bignon, Moreau, LAtour, Kostova, Chevaucherie, Allard, Pressigout, Granet, Pavel,
Burguet, Raynaud, Koleva. Entraîneur : Julien Fradet.
Val-de-Boutonne. Yahia, Lacassagne, Ronan, Cault, Ridel, Diallo,
Ghanmi, Boycheva, Dore. Entraîneur : Stéphane Forbin.
Hvi
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Sports
Limousin
FOOTBALL/HONNEUR (12e JOURNÉE) ■ Les Chamois Niortais se contentent du nul (1­1)
RÉSULTATS & CLASSEMENTS
L’AS Aixoise revient de loin
Après trois semaines sans
jouer, Aixe a livré une copie
bien pâle et peut s’estimer
heureux du match nul pris
contre Niort.
D
Marjorie Queuille
ès les premières mi­
nutes de la rencon­
tre, les données
étaient claires : une équi­
pe avait quitté la chaleur
des vestiaires à con­
tre­cœur, l’autre avait dé­
cidé de prendre les de­
vants et de se réchauffer
par tous les moyens. Con­
crétisation sur le terrain :
les Aixois, sclérosés, regar­
daient les Niortais faire
circuler un ballon devenu
insaisissable. A tel point
LA FICHE
AIXE (Stade Jean-Jarraud). Aixe et Niort font match
nul : 1-1 (mi-temps : 0-1). Arbitre : Mlle Defente.
Buts. Aixe : Madi (73e). Niort :
Philippe (33e).
Aixe. Lévêque, Soumah, Claveau
(cap.), Bourret, Bayle, Chabroux,
Demontpion, Makuntima, Madi,
Ribière, Verger. Entrés en jeu :
Gorce (58e), Houzet (65e), Larraud
(78e).
Chamois Niortais. Pigeau, Poch
(cap.), Guignery, Bustreau, Tourenne, Morin, Philippe, Ferand,
Lugier, Ghazi, Marti. Entré en jeu
: Ndiaye (75e).
CFA 2
GROUPE F
Hier (matches en retard) :
Stade Bordeaux 4 - Libourne 0
Blagnac 2 - Mérignac 0
St-Alban 1 - Bergerac 4
que, s’il y en a un qui a
bien eu froid, hier soir, en
première période, ce fut
Pigeau, le portier niortais.
Il n’eut rien à faire sinon
regarder les rares tentati­
ves locales passer à côté
(tête de Soumah, 37e, frap­
pe des 20 mètres de
makuntima, 40e, frappe de
Demontpion à la récep­
tion d’un festival côté
droit de Mankuntima, 43e).
Pts
1. Balma .................. 37
2. Bordeaux (B)........ 34
3. Mont-de-Marsan... 32
4. Bergerac............... 31
5. Brive .................... 30
6. Blagnac................ 28
7. Toulouse (B) ......... 27
8. Langon-Castets ..... 27
9. Agen .................... 26
10. Stade Bordeaux.... 25
11. Revel.................... 24
12. Trélissac................ 23
13. Mérignac.............. 23
14. Lormont ............... 21
15. Libourne............... 20
16. St-Alban ............... 19
17. Toulouse-Fontaines 13
J.
11
11
11
12
11
12
11
11
11
10
11
10
12
10
12
11
9
G.
8
7
6
4
5
4
4
4
4
4
3
4
3
3
2
2
1
N.
2
2
3
7
4
4
4
4
3
3
4
1
2
2
2
2
1
P.
1
2
2
1
2
4
3
3
4
3
4
5
7
5
8
7
7
p.
16
18
16
25
14
15
13
14
14
17
9
14
13
18
9
9
10
c.
6
9
8
16
11
19
6
12
9
11
16
14
20
21
23
23
20
PROCHAINE JOURNÉE
Samedi 18 décembre, à 17 heures : Toulouse
(B) c. Toulouse-Fontaines. A 18 heures : St-Alban
c. Agen. A 19 heures : Brive c. Langon-Castets,
Libourne c. Bergerac, Mont-de-Marsan c. Balma.
A 19 h 30 : Trélissac c. Revel. A 20 heures : Lormont c. Stade Bordeaux. Dimanche 19 décembre, à 15 heures : Bordeaux (B) c. Mérignac.
Des occasions
manquées
Des occasions comme
une mini­rébellion, à
l’ouverture du score fort
logique des Chamois, à la
demi­heure de jeu, sur
une reprise de Philippe
plein axe. Car avant cela,
la défense aixoise avait
multiplié les frayeurs. Dès
la 5 e , sur une passe bien
involontaire de Chabroux,
Ghazi filait au but mais
croisait trop sa frappe.
Puis Lévêque s’interpo­
sait avec autorité successi­
vement sur une frappe de
Poch, bien décalé sur un
coup franc intelligemment
joué, puis sur la reprise de
Ghazi en un contre un
(23 e ). Surtout, le sommet
37
HONNEUR - CENTRE-OUEST
OUF. Aixe, longtemps dépassé, a arraché un nul heureux au vu de sa prestation.
de la barre transversale
renvoyait la reprise de vo­
lée de Ghazi, une nouvelle
fois tout seul dans la sur­
face (26e).
Aixe pouvait difficile­
ment être plus absent des
débats en seconde pério­
de. Mais, il n’était pas très
à l’aise pour autant. A la
57e, Lévêque sauvait
même son camp du bout
du gant sur une tête préci­
se de Lugier. Dans ces
conditions, l’égalisation
sur une frappe en pivot
d’Ibrahmin Madi à la 73 e
paraissait tout autant mi­
raculeuse qu’inattendue.
PHOTO JEAN LEPLANT
Dans la foulée, Madi en­
core lui, manquait le cadre
d’un chouïa. Aixe était en­
fin réchauffé : la reprise de
la tête de Bourret rasait la
barre (79e). Surtout, Gorce,
seul face au gardien, dé­
vissait (90e). Rageant... oui
et non, au vu d’un match
peu convaincant. ■
Hier :
Aixe-sur-Vienne 1 - Niort Chamois 1
La Rochelle 3 - Montmorillon 1
Ligugé 0 - Limoges FC 0
Thouars 6 - Royan-Vaux 0
Chauray - Aytré
Aujourd’hui, à 15 heures :
Chauray - Aytré
Reporté (Coupe de France) :
Buxerolles - Chauvigny
Lubersac Auvézère - Angoulême
Pts
1. Limoges FC........... 34
2. Thouars................ 28
3. Ligugé .................. 27
4. La Rochelle........... 26
5. Aixe-sur-Vienne..... 25
6. Montmorillon ....... 22
7. Chauray................ 21
8. Angoulême........... 19
9. Buxerolles ............ 18
10. Niort Chamois ...... 18
11. Chauvigny ............ 16
12. Royan-Vaux .......... 15
13. Aytré .................... 14
14. Lubersac Auvézère 12
J.
10
10
10
9
10
10
9
8
9
9
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8
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G.
7
5
5
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2
2
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0
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2
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5
8
GUINÉE/SÉLECTIONNEUR ■ Jusqu’après la CAN­2012
COUPE DE FRANCE ■ Chauvigny (DH) 3 ­ La Berri (L2) 0
Henri Michel a signé vendredi avec la Guinée équatoriale un contrat faisant
de lui le sélectionneur de
l’équipe nationale de football, « le Nzalang », jusqu’à
la fin de la Coupe d’Afrique
des nations (CAN) 2012, ont
annoncé les deux parties à
Malabo.
Le huitième tour de la Coupe de France, a réservé une
grande surprise. Consternés, les rares observateurs
de Châteauroux présents
au stade de la Montée Rouge, vendredi soir, à Châtellerault, pourront malgré
tout dire dans plusieurs
années : « J’y étais ».
c.
5
6
9
14
8
18
9
10
17
14
6
18
13
24
Henri Michel aux commandes Plus qu’un baroud d’honneur
Le Français, qui fut sé­
lectionneur de l’équipe de
France de 1984 à 1988, a
signé son contrat après
des discussions engagées
par les autorités équato­
guinéennes et son compa­
triote Philippe Troussier,
ex­sélectionneur de la
Côte d’Ivoire et du Maroc.
« La durée du contrat de
Henr i Michel est de 13
mois, jusqu’après la CAN
en février 2012 », a déclaré
lors d’une conférence de
presse le secrétaire d’Etat
équato­guinéen chargé du
Sp o r t , R u s l a n O b i a n g
Nsue, par ailleurs co­pré­
sident du comité d’organi­
sation de la CAN­2012 que
le pays doit abriter con­
jointement avec le Gabon
voisin.
« C’est un entraîneur de
poids avec lequel nous
avons signé un contrat.
HENRI MICHEL. La mission est clair, la Guinée doit passer
le premier tour de la CAN.
(...) Henri Michel viendra
avec trois collaborateurs »,
a indiqué M. Obiang Nsue,
qui s’exprimait en Fran­
çais.
Interrogé sur la mission
du nouveau sélectionneur,
il a répondu : « La mission
est de ne pas rester au
premier tour. La Guinée
équatoriale, vous le savez,
n’a jamais participé à une
CAN » (phase finale mas­
culine).
Henri Michel remplace
ainsi le Paraguayen Carlos
Lobo Diarte, qui entraînait
depuis 2009. Selon des
responsables de la Fédéra­
tion équato­guinéenne de
football (Feguifoot), M.
Lobo Diarte n’a pas pu
travailler avec la sélection
depuis août dernier pour
raisons de santé.
« Mon ambition est de
réussir l’organisation de la
CAN, le challenge est de
créer une équipe solide »,
a de son côté affirmé Hen­
ri Michel. ■
Car c’est bien à un évé­
nement auquel nous
avons assisté. Didier Tho­
lot et ses hommes vou­
laient éviter de faire la
Une ce week­end, c’est
raté ! Tous les acteurs de
cette funeste soirée vont
rester cloîtrés chez eux
tout le week­end, ou alors
il faudra raser les murs.
Car toute la France du
foot en parle…
En effet, il est sans doute
unique dans les annales
de la Coupe de France,
pourtant r iche en épo­
pées, en surprises et en
qualifications héroïques,
de voir une équipe ama­
teur corriger dans de telles
proportions une équipe
professionnelle. Les ama­
teurs de Chauvigny ont
mis trois buts aux profes­
sionnels de la Berri.
L’équipe de Chauvigny,
privée de compétition de­
puis trois semaines en rai­
son des intempér ies et
classée 9e en championnat
Honneur, a surclassé une
formation professionnelle
qui n’est qu’à trois points
du podium.
La Berri voulait passer ce
tour pour espérer affronter
une L1 et offrir un match
de gala à Gaston­Petit. Les
Berrichons ont juste méri­
té une grosse bûche avant
Noël et une honte immen­
se. Il avait la rage, Didier
Tholot : « C’est bien pire
qu’une faute profession­
nelle, c’est une humilia­
CHAUVIGNY 3 - CHÂTEAUROUX 0
CHÂTELLERAULT (Stade de la Montée Rouge). Chauvigny (DH) bat Châteauroux (Ligue 2), 3-0 (mi-temps : 1-0). Temps polaire, terrain difficile,
éclairage satisfaisant. Affluence : 800 spectateurs environ.
Buts. Chauvigny : Champaux (28e), Vergerolle (56e, 67e).
Chauvigny. Rivière – Demazeau puis Abot (81e), Gorson, Maiho, Champaux
(cap) – Picard M, Polo, Ausanmoreau puis Téco (65e), Picard Th, Vergerolle
puis Grutter (75e), Cloroz. Entraîneur : Pascal Picard.
Châteauroux. Bouchard – Dohin, Cordonnier, Cherfa, Imorou – Baby, Maboulou puis Othon (57e), Pinaud puis Abraw (61e), Grange - Dupuis, Lafourcade. Entraîneur : Didier Tholot.
tion. C’est terrible, nous
n’avons jamais existé face
à une équipe de DH.
Pourtant nous n’avions
pas pris le match à la légè­
re. Nous sommes dans
une mauvaise passe ».
Le coach a donc fait le
boulot post­match. Après
ces déclarations, il s’est
enfermé de longues minu­
tes avec ses joueurs. Et là,
les murs ont tremblé. Il
mit alors ses joueurs
« minable ». À juste titre,
forcément. Il leur proposa
de s’entraîner à 6 heures
du matin pour voir com­
ment ça faisait de tra­
vailler à cette heure­là,
puisque les amateurs de
Chauvigny, eux, embau­
chent toute la semaine, le
matin, aux aurores.
Il était blessé Didier Tho­
lot, terriblement blessé.
On le comprend, lui et son
équipe vont être la risée
du foot français durant un
moment. Même les héros
de Chauvigny paraissent
surpris de la facilité avec
laquelle ils l’ont emporté :
« Nous étions bien organi­
sés mais nous n’avons ja­
mais vraiment été en diffi­
culté. C’est beau ce que
l’on vient de faire », jubi­
lait le coach chauvignois,
Pascal Picard. ■
Laurent Fortat
Hvi
38
DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010 LE POPULAIRE DU CENTRE
Sports
Basket-ball
PRO A / 10e JOURNÉE ■ Limoges s’impose au Paris­Levallois (78­75)
Le CSP s’offre une première en capitale
Malgré un finish serré, le Limoges CSP a décroché sa
première victoire à l’extérieur, hier, au Paris-Levallois, au terme d’une prestation aboutie.
L
Xavier Georges
imoges l’attendait en
vain depuis de longues
semaines. Il a enfin
mis la main dessus. Hier
soir, le CSP a enfin déblo­
qué son compteur victoi­
res loin de ses terres en
s’imposant au Paris­Leval­
lois 78­75. Si le suspense
s’est invité lors des derniè­
res minutes, les Limou­
geauds ont malgré tout
rendu une copie très maî­
trisée qui résonne comme
une belle bouffée d’air.
De part et d’autres, dans
ce duel entre deux équipes
en difficulté, il était bien
sûr important de soigner
s o n e n t a m e. Et s u r c e
plan, c’est Limoges qui fut
le premier à asseoir son
autorité. Si avec Albicy et
Ball, Paris voulut user de
LA FICHE
LEVALLOIS (salle Marcel-Cerdan) : Limoges CSP bat Paris-Levallois (3116, 17-22, 15-17, 15-20). Arbitres : Johann Jeanneau, Mathieu Hosselet et
Carole Delaune. 3.000 spectateurs environ.
Paris-Levallois : 28 paniers réussis sur 74 tirs tentés dont 11 sur 23 à trois
points, 8 lancers francs sur 12, 37 rebonds dont 17 offensifs, 19 passes décisives, 5 balles perdues, 18 fautes personnelles (1 joueur sorti, Albicy 40e).
Les points : Sommerville 25, Ball 10, Albicy 9, Hamilton 11, Morandais 5,
puis Aka 5, Wyatte 3, Yango 7, Mutuale, Oniangue, Sane.
Limoges : 31 paniers réussis sur 55 tirs tentés dont 7 sur 21 à trois points,
9 lancers francs sur 20, 39 rebonds dont 9 offensifs, 22 passes décisives,
12 balles perdues, 15 fautes personnelles (1 joueur sorti, Massie 39e).
Les points : Adams 11, Wright 10, Massie 18, Guinn 15, Desroses 12, puis
Biggs 4, Souchu, Salmon 4, Weis 4, D’Almeida.
NM3/10e J. ■ Succès (63­65)
Le Limoges CSP se fait peur
mais bat Bressuire
Au terme d’une partie accrochée de bout en bout, le
Limoges CSP a arraché la
victoire dans les dernières
minutes.
Bressuire a du mal à en­
trer dans la partie et à ap­
procher le cercle. Le CSP
en profite pour prendre
les devants (8­2, 5e).
Passage à vide
Ce l a n e v a p a s d u re r
longtemps ; Leuly et Guin­
vanna se réveillent et per­
mettent à leur équipe de
prendre le contrôle de la
rencontre (14­21, 10 e ).
Tandis que Polan­Lafages
se démène dans la raquet­
te, Mickaël James se mon­
tre lui aussi présent. De
plus, les Bressuirais sont
brouillons. Les Limou­
geauds refont leur retard
e t p re n n e n t c i n q l o n ­
gueurs d’avance à la pause
(38­33).
Au retour des dix acteurs,
bel et bien le contrôle des
débats. Zack Wright don­
nait l’impulsion, et en al­
lant chercher Chris Massie
dans la raquette, le CSP
parvint à garder la main
(63­50, 38e).
sa rapidité, Limoges lui ré­
pondit d’abord par son
adresse extérieure. Desro­
ses fit ainsi mouche par
deux fois, Guinn l’imita, et
après quatre minutes de
jeu, le CSP créa un pre­
mier break (13­6).
Séduisant, Limoges n’en
resta pas là. Bien au con­
traire. Avec une palette va­
r iée dans ses choix, en
contre­attaque, sur atta­
que placée, en pénétra­
tion, de loin ou de près,
Massie et ses partenaires
donnèrent un peu plus de
volume à leur empr ise
(21­13, 7 e ). Face à la dé­
fense rigoureuse des Li­
mougeauds, Paris­Leval­
lois avait de surcroît du
mal à trouver des solu­
tions. Résultat, le CSP bo­
nifia ses ballons et ceux de
son adversaire pour s’en­
voler carrément au score
(31­16, 10e).
Ce qui fonctionna lors de
ce premier quart­temps,
Limoges sut alors le repro­
duire lors des 10 minutes
suivantes. Le CSP avait des
le jeu perd en intensité.
Néanmoins, Limoges con­
serve son avance (44­39,
27e). Mais une fois de plus,
le CSP connaît un passage
à vide et Bressuire repasse
à nouveau devant à l’orée
du dernier acte (47­50,
30e).
Les dix dernières minu­
tes s’avèrent serrées. A
égalité à la 37e (59­59), les
efforts de Biasse et son
équipe sont récompensés.
Les Limougeauds s’impo­
sent sur le fil 65­63. ■
LA FICHE
LIMOGES (salle « MU »). Limoges bat Bressuire 65-63 (14-21,
24-12, 12-17, 18-13). Arbitres :
MM. Alburghetti et Royere.
Limoges CSP. Gjuriq (12), Biasse
(14), M. James (13), Blancher (2),
Dadie (10), Polan-Lafages (14).
Bressuire. Yanzenga (6), Guinvanna (18), Pigeau (8), Lay (3),
L. Cassin (7), Leuly (13), Guillet
(6), Deshaies (2).
Paris met
la pression
VICTORIEUX. Auteur de 18 points, Massie a été l’un des Limougeauds les plus en vue.
jambes et à l’image de cet­
te belle combinaison entre
Weis et Biggs conclue par
un panier sous les pan­
neaux de l’Américain, la
troupe d’Eric Girard récita
un basket très propre et
très cohérent (40­22, 14e).
Pour tenter de réduire la
note, Paris essaya alors de
trouver son salut par son
adresse à trois points. Al­
bicy et Sommerville s’ap­
pliquèrent à montrer la
voie, mais Limoges appor­
ta d’autres réponses et à la
pause, il compta toujours
un matelas de 10 lon­
gueurs d’avance avec un
joli 66 d’évaluation globale
et 62% de réussite aux tirs.
Au retour des vestiaires,
le CSP fut toutefois moins
précis, avec des shoots un
peu plus forcés. Dans le
sillage de Jimmal Ball, Pa­
ris­Levallois misa pour sa
part encore et toujours sur
ses tirs derrière la ligne,
mais Limoges conser va
A l’amorce de la dernière
ligne droite, le PL se fit
toutefois de plus en plus
pressant. Sur un nouveau
panier longue distance de
Hamilton, les Parisiens fi­
rent ainsi un sérieux rap­
proché (67­61, 33e). Aka fit
de même deux minutes
plus tard et préser va le
même écart (70­64, 35 e ).
Dans la foulée, sur deux
lancers francs, Hamilton
fit même baisser le capital
à quatre unités (70­66,
36e).
Coups sur coups, Guinn
sortit alors deux énormes
paniers à trois points qui
s i f f l è re n t c o m m e u n e
bouffée d’oxygène pour les
Limougeauds (77­66, 38e).
Sommerville puis Albicy
maintinrent néanmoins
jusqu’au bout la pression
(77­75). Mais avec un lan­
cer de Guinn et une bon­
ne gestion sur la fin, le
CSP ne flancha pas et s’of­
frit son premier succès à
l’extérieur. ■
è Espoirs. Paris-Levallois - Limoges
82-54
NF2 / 12e JOURNÉE ■ Victoire (80­67)
Feytiat prend la mesure de Talence
Opposées à Talence, les
Feytiacoises avaient à cœur
de terminer une année
2010 sur une cinquième victoire consécutive. Mission
accomplie pour les joueuses
d’Étienne Fabre.
Malgré un début de
match poussif, les Feytia­
coises prenaient progressi­
vement le dessus sur leurs
adversaires. A la 8e minute,
Desbordes rentrait un
trois points et Feytiat pas­
sait enfin en tête (13­12)
pour ensuite mener à la
fin du premier quart
temps (22­15).
Sous l’impulsion de
Gaillard, les Girondines re­
collaient alors au score.
Facilement en position de
tir à l’extérieur, elles mul­
tipliaient les trois points et
revenaient à 35­35 (18 e ).
Vexées Protsenyuk et les
siennes accéléraient enfin
le jeu pour finalement
rentrer aux vestiaires avec
huit points d’avance (44­
36).
Les joueuses du FCL ne
parvenaient toujours pas à
tuer le match à la reprise.
Supér ieures collective­
ment, elles faisaient la
course en tête mais il fal­
lait attendre la fin du troi­
sième quart temps pour
les voir s’envoler au score
et mener (67­50, 30e).
Avec une avance confor­
table, Feytiat se contentait
de gérer tant bien que mal
le dernier quart temps
pour finalement s’imposer
(80­67). ■
Clément Chaillou
LA FICHE
EFFICACES. Les Feytiacoises ont dominé la partie.
PHOTO BRIGITTE AZZOPARD
FEYTIAT (gymnase Roger-Couderc). Feytiat bat Talence : 80-67
(22-15, 22-21, 23-14, 13-17). Arbitrage de MM. Devallière et Tataine.
Feytiat. Pallier (12), Galland (7),
Desbordes (10), Protsenyuk (5),
Poquet (6), Toscani (10), Floriat
(4), Clavel (13), Gabaud (8), Cache (5)
Talence. Gaillard (23), Simrro (9),
Delprat (8), Guy (12), Ollivier (10),
Graziano (3), Chauvin (2).
Hvi
39
LE POPULAIRE DU CENTRE DIMANCHE 12 DECEMBRE 2010
Sports
Limousin
VOLLEY-BALL / NM1 ■ Logiquement battus par Saint­Nazaire (0­3)
Unetrêve bienvenue pour Brive
La victoire face à Saint-Nazaire aurait eu valeur d’exploit mais les huit Brivistes
ne se sont jamais montrés
assez agressifs pour pouvoir
la contester aux Maritimes,
Saint-Nazaire ne mettant
pas longtemps à trouver les
failles d’une équipe briviste
lente à se mettre en route
(5-8).
R
BRIVE (gymnase Rollinat).
Saint-Nazaire bat Brive 3 sets à 0
(25-19 en 22’ ; 25-22 en 22’ ;
25-22 en 25’).
Arbitres : MM. Nozacmeur et
Courtillé (Centre). Une centaine
de spectateurs.
G.
8
7
7
7
7
6
5
4
4
5
4
4
4
4
2
1
P.
2
3
3
3
2
4
5
6
6
4
6
6
6
6
8
9
p.
848
769
776
781
697
771
733
723
732
718
716
706
674
732
689
628
c.
743
744
728
669
626
733
787
686
748
713
804
738
733
727
768
746
PRO B
DÉPASSÉS. Les Nazairiens étaient trop forts, hier, pour les Brivistes.
mal à s’extraire (10­13).
Pourtant face à des Nazai­
riens qui ne montraient
pas un jeu d’une grande
intensité, les Br ivistes
auraient dû se lancer dans
la bagarre.
Mais en avaient­ils l’en­
vie et les moyens après dix
journées successives de
championnat et un effectif
qui interdit tout remplace­
ment ? Toujours est­il qu’il
y avait sans doute quelque
chose à faire, hier soir.
C’est à l’approche de l’is­
sue (19­23) que les Cabis­
tes, par Amrane et Vel,
tentaient un rapproche­
ment (21­23), mais trop
tard. Le set s’arrêtait au
profit des visiteurs.
Le retour des vestiaires
s’orientait vers la même
destination. Le SNVB pre­
nait la direction de la ren­
contre par Moussa qui
Hier soir :
Dijon 76 - Stade Clermontois 60
Boulazac 82 - Bourg-en-Bresse 74
Charleville-Mézières 60 - Lille 71
Rouen 98 - Quimper 65
St-Vallier 89 - Evreux 97
Déjà joués :
Antibes-Juan 77 - Nantes 71
Châlons-Reims 74 - Boulogne 62
Fos-sur-Mer 73 - Nanterre 68
Le Portel 69 - Aix-Maurienne 81
PHOTO FRED GUIN
bombardait le camp bri­
viste par des missiles as­
sassins (9­15).
Gu y Va l e n t i n e n t ra i t
pour les dernières minu­
tes, mais rien ne pouvait
arrêter la progression des
visiteurs malgré l’engage­
ment de Yala et Angely qui
retardaient l’échéance (22­
24). Mais Moussa sonnait
le glas sur un dernier
smash (22­25). ■
Bernard Thomas
BOXE/GALA DE L’ASM ■ Au Cosec de la Gauthière, vendredi soir
Les champions ont lancé 2011
Une nouvelle fois, la salle
du Cosec de la Gauthière a
fait le plein, vendredi soir à
Montferrand.
LES RÉSULTATS
Super-légers (amateurs). Yoann
Gharbi (ASM) bat Éric Deconchat
(Limoges) aux points.
Lourds (amateurs). Nasser Hamalat (Limoges) bat Karim Berredjem (ASM) aux points.
Mi-Moyens (professionnels). Chaqui Fadli (ASM) bat Giovanni d’Antoni (Italie) par arrêt
de l’arbitre (2e).
Plumes (professionnels). Anthony Settoul (ASM) bat Salvatore
Costarelli (Italie) aux points.
Mi-moyens (amateurs). Fouad el
Massoudi (ASM) bat Bouadballa
(Lyon) par arrêt de l’arbitre (2e)
Mi-moyens (professionnels).
Mohamed Khamal (ASM) bat
Semjons Moroseks (Lettonie) aux
points.
Super-moyens (professionnels).
Hugo Kasperski (ASM) bat Ivan
Maslov (Russie) aux points.
J.
10
10
10
10
9
10
10
10
10
9
10
10
10
10
10
10
POULE D
Boulazac (B) 73 - Mérignac 64
Castelnau-Médoc 70 - Tresses 74 (a.p.)
CSP Limoges (B) 65 - Bressuire 63
Layrac-Astaffort 100 - Boudy-Villeneuve 72
St-Clément-des-B. 94 - Limoges 87 68
St-Fulgent 92 - Grandfonds 79
PROCHAINE JOURNÉE
Vendredi 17 décembre, à 20 heures : Poitiers c. Le Havre, Vichy c. Le Mans. A 20 h 30 :
Villeurbanne c. Pau-Orthez. Samedi 18 décembre, à 20 heures : Cholet c. Strasbourg, CSP Limoges c. Hyères-Toulon, Gravelines c. Roanne,
Nancy c. Paris Levallois, Orléans c. Chalon.
Saint-Nazaire
dans un faux rythme
LA FICHE
MASCULINS 3
Hier soir :
Pau-Orthez 76 - Vichy 62
Chalon 80 - Gravelines 70
Le Havre 79 - Orléans 77
Paris Levallois 75 - CSP Limoges 78
Roanne 88 - Poitiers 76
Strasbourg 64 - Nancy 73
Aujourd’hui dimanche, à 15 heures :
Hyères-Toulon - Cholet
Joué vendredi :
Le Mans 74 - Villeurbanne 57
Pts
1. Roanne................. 18
2. Nancy................... 17
3. Chalon.................. 17
4. Gravelines............. 17
5. Cholet................... 16
6. Le Havre ............... 16
7. Pau-Orthez ........... 15
8. Le Mans................ 14
9. Strasbourg............ 14
10. Hyères-Toulon ....... 14
11. Paris Levallois ....... 14
12. CSP Limoges ......... 14
13. Villeurbanne ......... 14
14. Orléans................. 14
15. Poitiers ................. 12
16. Vichy .................... 11
evenus à égalité (10­
10), les locaux insis­
taient pour ne pas se
faire distancer (12­12)
mais, inexorablement, les
visiteurs appuyaient leurs
attaques et Brive entrete­
nait l’espoir sur quelques
blocks défensifs (17­23)
avant de céder logique­
ment le premier set (19­
25).
Saint­Nazaire prenait la
mesure de son adversaire
sans montrer un jeu justi­
fiant son rang. Au change­
ment de côté, les deux
équipes se contentaient
d’assurer les points sans
démontrer une grosse en­
vie (7­8).
Saint­Nazaire jouait dans
un faux rythme, où Amra­
ne et ses équipiers se lais­
saient entraîner et d’où ils
avaient extrêmement de
RÉSULTATS & CLASSEMENTS
PRO A
OVATION. Ismaël El Massoudi et Hugo Kasperski (de gauche à
droite), ici avec le promoteur Bernard Ross. PHOTO FRANCK BOILEAU
Tous les supporters des
boxeurs « jaune et bleu »
avaient pris leur place.
Ils étaient également ve­
nus saluer leurs deux
« locomotives » du mo­
ment : Hugo Kasperski et
Ismaël El Massoudi, qui
vinrent ceintures de
champion de monde Es­
poirs et de champion
d’Afrique aux poings, re­
cueillant, évidemment,
une énorme ovation.
Si la victoire de « l’Afri­
cain » était trop récente
pour qu’il mette les gants
vendredi, Hugo Kasperski,
lui, avait un combat de
rentrée à assumer.
Face à Ivan Maslov, un
solide Russe venu de
Saint­Pétesbourg, le grand
Hugo se positionna en
Pts
1. Nanterre............... 22
2. Evreux .................. 22
3. Dijon .................... 21
4. Boulazac............... 20
5. Rouen................... 20
6. Fos-sur-Mer........... 20
7. Lille ...................... 19
8. Aix-Maurienne ...... 18
9. Châlons-Reims ...... 18
10. Antibes-Juan ......... 17
11. Boulogne.............. 17
12. Nantes.................. 17
13. Le Portel............... 17
14. Bourg-en-Bresse .... 16
15. St-Vallier ............... 16
16. Stade Clermontois. 15
17. Charleville-Mézières 15
18. Quimper ............... 14
J.
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
G.
10
10
9
8
8
8
7
6
6
5
5
5
5
4
4
3
3
2
P.
2
2
3
4
4
4
5
6
6
7
7
7
7
8
8
9
9
10
p.
1019
962
888
901
951
933
881
930
892
902
925
902
913
908
948
862
797
856
c.
907
883
789
829
903
884
815
945
917
968
942
945
913
899
972
970
931
958
PROCHAINE JOURNÉE
Mardi 14 décembre, à 20 heures : Aix-Maurienne c. Fos-sur-Mer, Boulogne c. Charleville-Mézières, Bourg-en-Bresse c. St-Vallier, Evreux c. Dijon, Lille c. Le Portel, Nanterre c. Boulazac,
Nantes c. Châlons-Reims, Quimper c. AntibesJuan, Stade Clermontois c. Rouen.
MASCULINS 1
champion serein et res­
ponsable. Il s’offrit une
grosse séance de travail,
appliquée, efficace, parfois
brillante, qui séduisit le
public et confirma qu’il
est bien une valeur sûre
avant un printemps plus
musclé.
Auparavant, Anthony
Settoul avait fait preuve
d’une grande intelligence
tactique pour s’imposer
en esquive et précision
face au cor iace Italien,
Salvatore Costarelli, venu
chercher, en vain, le coup
décisif.
Le fantasque Kamal Mo­
hamed l’emporta dès qu’il
sut calmer son impulsivité
et Chaquib Fadli fit le né­
c e s s a i re p o u r é c a r t e r
avant la limite un autre
Transalpin, Giovanni d’An­
toni, que l’arbitre arrêta
avec raison. ■
Pierre Bourduge
Hier soir :
Challans 95 - Brest 85
Le Puy 77 - Epinal 70
Orchies 81 - Denek 75
Sorgues 70 - Souffelweyersheim 62
St-Quentin 88 - Denain 79
déjà joués :
Angers 66 - Blois 85
Bordeaux 67 - St-Etienne 61
Liévin 75 - St-Chamond 77
Roche-la-Molière 66 - Centre fédéral 74
Pts
1. Denain ................. 28
2. Bordeaux.............. 27
3. St-Quentin ............ 26
4. Angers.................. 25
5. Sorgues ................ 24
6. Blois ..................... 24
7. Challans ............... 23
8. Brest..................... 23
9. St-Etienne ............. 22
10. St-Chamond.......... 22
11. Orchies ................. 21
12. Souffelweyersheim 21
13. Le Puy .................. 21
14. Epinal ................... 21
15. Denek................... 21
16. Liévin.................... 20
17. Roche-la-Molière ... 19
18. Centre fédéral ....... 17
J.
15
15
15
15
15
15
15
15
15
15
15
15
15
15
15
15
15
15
G.
13
12
11
10
9
9
8
8
7
7
6
6
6
6
6
5
4
2
P.
2
3
4
5
6
6
7
7
8
8
9
9
9
9
9
10
11
13
p. c.
1227 1077
1144 1003
1254 1186
1133 1085
1156 1063
1167 1126
1164 1157
1199 1171
1124 1110
1117 1142
1012 1074
1058 1072
1137 1169
1079 1147
1187 1161
1065 1114
1002 1153
991 1206
PROCHAINE JOURNÉE
Mercredi 15 décembre, à 20 heures : Centre
fédéral c. Challans. vendredi 17 décembre, à
20 heures : St-Chamond c. Roche-la-Molière,
Blois c. Orchies, Bordeaux c. St-Quentin, Samedi
18 décembre, à 20 heures : Brest c. Angers,
Epinal c. Sorgues, Denain c. Le Puy, Souffelweyersheim c. Liévin, St-Etienne c. Denek.
Pts
1. Tresses.................. 22
2. St-Clément-des-B... 22
3. Boulazac (B) ......... 21
4. Layrac-Astaffort ..... 20
5. Grandfonds ........... 19
6. St-Fulgent ............. 18
7. Mérignac .............. 17
8. Boudy-Villeneuve... 16
9. CSP Limoges (B) ... 16
10. Castelnau-Médoc .. 16
11. Limoges 87 ........... 15
12. Bressuire............... 14
J.
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
G.
10
10
9
8
7
6
5
4
4
4
3
2
P.
2
2
3
4
5
6
7
8
8
8
9
10
p. c.
989 898
1007 831
898 792
962 944
965 957
925 916
1009 1001
927 1005
764 872
914 920
893 967
748 898
LIGUE FÉMININE 2
Angers 38 - Limoges ABC 54
Armentières 62 - Perpignan 54
Centre fédéral 51 - Lyon 69
Dunkerque 74 - Strasbourg 68
La Roche/Yon 84 - Rennes 64
Le Havre 69 - Voiron 75
Nice 87 - Reims 71
Pleyber-Christ 67 - Pau-Orthez 48
Pts
1. Lyon ..................... 27
2. La Roche/Yon........ 26
3. Reims ................... 25
4. Limoges ABC......... 23
5. Voiron .................. 22
6. Nice...................... 22
7. Pleyber-Christ........ 21
8. Perpignan............. 20
9. Dunkerque............ 20
10. Strasbourg............ 20
11. Rennes ................. 20
12. Angers.................. 19
13. Le Havre ............... 19
14. Armentières .......... 18
15. Centre fédéral ....... 16
16. Pau-Orthez ........... 15
J.
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
13
14
13
G.
13
12
11
9
8
8
7
6
6
6
6
5
5
5
2
2
P.
1
2
3
5
6
6
7
8
8
8
8
9
9
8
12
11
p.
981
974
998
874
987
997
922
959
992
878
880
773
840
756
775
729
c.
796
831
881
863
976
879
939
946
1005
916
931
845
903
781
989
834
PROCHAINE JOURNÉE
Samedi 18 décembre, à 20 heures : La
Roche/Yon c. Angers, Le Havre c. Dunkerque,
Lyon c. Reims, Nice c. Centre fédéral, Pau-Orthez
c. Perpignan, Pleyber-Christ c. Armentières,
Rennes c. Limoges ABC, Voiron c. Strasbourg.
LIGUE FÉMININE 2
Angers 38 - Limoges ABC 54
Armentières 62 - Perpignan 54
Centre fédéral 51 - Lyon 69
Dunkerque 74 - Strasbourg 68
La Roche/Yon 84 - Rennes 64
Le Havre 69 - Voiron 75
Nice 87 - Reims 71
Pleyber-Christ 67 - Pau-Orthez 48
Pts
1. Lyon ..................... 27
2. La Roche/Yon........ 26
3. Reims ................... 25
4. Limoges ABC......... 23
5. Voiron .................. 22
6. Nice...................... 22
7. Pleyber-Christ........ 21
8. Perpignan............. 20
9. Dunkerque............ 20
10. Strasbourg............ 20
11. Rennes ................. 20
12. Angers.................. 19
13. Le Havre ............... 19
14. Armentières .......... 18
15. Centre fédéral ....... 16
16. Pau-Orthez ........... 15
J.
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
13
14
13
G.
13
12
11
9
8
8
7
6
6
6
6
5
5
5
2
2
P.
1
2
3
5
6
6
7
8
8
8
8
9
9
8
12
11
p.
981
974
998
874
987
997
922
959
992
878
880
773
840
756
775
729
c.
796
831
881
863
976
879
939
946
1005
916
931
845
903
781
989
834
PROCHAINE JOURNÉE
Samedi 18 décembre, à 20 heures : La
Roche/Yon c. Angers, Le Havre c. Dunkerque,
Lyon c. Reims, Nice c. Centre fédéral, Pau-Orthez
c. Perpignan, Pleyber-Christ c. Armentières,
Rennes c. Limoges ABC, Voiron c. Strasbourg.
FÉMININES 2
POULE B
Basket Landes 57 - Toulouse 55
Beaumont 80 - Anglet 76
Bordeaux 71 - Brive 66
Feytiat 80 - Talence 67
Puilboreau 53 - Gimont 60
Tarbes-Gespe 52 - La Couronne 49
Pts
1. Bordeaux.............. 21
2. Gimont ................. 21
3. Puilboreau............ 20
4. La Couronne ......... 20
5. Feytiat .................. 20
6. Brive..................... 18
7. Basket Landes....... 18
8. Tarbes-Gespe......... 18
9. Anglet .................. 17
10. Talence ................. 14
11. Beaumont ............ 14
12. Toulouse ............... 12
J.
12
12
12
12
12
12
11
12
12
12
11
12
G.
9
9
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Hvi
Septième jour
■ LA SEMAINE DE
JACQUES MAILHOT
La planète continue à se
réchauffer.
Les Parisiens ont encore
pu le constater cette se­
maine avec une tempête
de neige comme la capita­
le n’en avait pas connue
depuis janvier 1987. Et
avec au final une couche
de 10 cm par endroits !
Du coup, le ministre de
l’Intér ieur a déploré
« l’inclinaison » des routes
en Ile­de­France, le Pre­
mier ministre a vu des flo­
cons plus gros que les or­
dinateurs de Météo
France, et Ségolène, ja­
mais avare d’une poilade,
lui a demandé de faire des
excuses aux usagers. Les­
quels ont connu quelques
malheurs, c’est vrai, sur
les routes franciliennes.
Pour l’écolier auvergnat
qui descendait la rue de
l’Horloge, à Riom, avec
son cartable en guise de
luge pour aller à l’école, il
était amusant de voir Paris
s’engluer dans quelques
centimètres de poudreuse.
Il semblait qu’à l’image
de ceux qui nous gouver­
nent ou promettent de le
faire, nous ayons bel et
bien perdu le sens du réel
et d’un truc tout simple
qui s’appelle la vie.
Nos aînés doivent en ri­
goler dans leurs tombes.
Moralité : en 2012, le
candidat qui aura l’intelli­
gence de promettre de la
neige uniquement sur les
pistes de ski, de l’eau dans
les lacs et les rivières, du
soleil sur les plages (mais
sans chaleur en ville), avec
à la clé un automne clé­
ment (mais sans sécheres­
se), celui­là devrait être
é l u a ve c u n e m a j o r i t é
écrasante.
LIBÉRÉES ■ Les héroïnes des contes de fées se rebellent et refusent de jouer les potiches
Des princesses gonflées !
Elles n’en pincent plus pour le
prince charmant. Elles se rebellent
et refusent d’endosser le rôle de
potiches soumises. Les princesses
d’aujourd’hui ne s’en laissent plus
conter et tordent le cou aux nains
et aux stéréotypes.
Dominique Garandet
dominique.garandet@centrefrance.com
B
lanche Neige, Peau d’Âne,
La Belle au Bois Dormant,
Cendrillon et les autres
peuvent aller se rhabiller. Les
princesses d’aujourd’hui n’ont
plus rien à voir avec les nunu­
ches d’antan. Le bonheur éter­
nel a du plomb dans l’aile.
Finie l’époque où une princes­
se blonde un peu niaise se re­
trouvait entourée d’une horde
de gnomes ridicules dans un
gourbi sordide au fond des bois.
Tout cela à cause de la jalousie
d’une immonde marâtre cro­
queuse de pommes empoison­
nées qui l’obligeait à faire le
ménage déguisée en souillon.
Finies les citrouilles ridicules
qui se transforment en carrosse,
les souris en fiers chevaux, les
chiens en cochers et les gre­
nouilles en valets de pied. À la
trappe baguettes magiques,
pantoufles de vair, boules de
cristal, peaux de bourricot et
autres balivernes.
Les princesses
ne donnent plus
de baisers
aux grenouilles,
elles les gobent
Aux oubliettes les ogresses adi­
peuses, les ignobles sorcières
aux nez crochus et bulbeux, les
marraines jeteuses de sort, les
fées stupides qui se penchent
sur les berceaux déguisées en
poupées Barbie siliconées com­
me des Brésiliennes et les nains
grotesques sifflant des couplets
consternant de mièvrerie en al­
lant au turbin, à la queue leu
leu, un piolet sur l’épaule.
Les princesses d’aujourd’hui
ne donnent plus de baisers aux
grenouilles, elles les gobent !
Ras le bol d’être parfaites, bel­
les, soumises, passives, de se
■ L’ACTU PAR FRÉDÉRIC DELIGNE
CLOTILDE COURAU. La princesse de Savoie se dévoilant dans un show saphique sur la scène du Crazy Horse.
marier et d’avoir une tripotée
de morveux difformes. Lasses
d’attendre un prince charmant
bodybuildé, peroxydé et rin­
gard, hissé sur un grotesque
destrier blanc.
Fatiguées d’avoir des ampou­
les aux pieds à cause de ces sa­
tanées pantoufles de vair, les
princesses d’aujourd’hui se ba­
ladent en pantalons et baskets.
Elles n’ont pas froid aux yeux,
préfèrent les méchants dragons
aux princes, convolent avec la
Fée – même si c’est un peu plus
compliqué pour faire des bébés
– comme dans le livre d’Alice
Brière­Haquet La Princesse qui
n’aimait pas les princes. Une
princesse homosexuelle et fière
de l’être : le vieux Perrault doit
se retourner dans sa tombe…
Les princesses d’aujourd’hui
transforment en crapaud pustu­
leux leurs prétendants et mili­
tent pour le célibat. Certaines
défilent pour la Gay Pride, his­
sées sur d’immenses échasses et
habillées comme des créatures
folles de leurs corps.
Ni putes ni soumises
Quand le prince devient un
gros nul conventionnel, la guer­
rière qui sommeille en chaque
princesse se réveille. Ni putes,
ni soumises, mais enfin libérées.
Elles boivent et fument, jurent
comme des charretiers, enfour­
chent des motos pétaradantes
et font chauffer l’asphalte.
Dans la vraie vie, les princes­
ses s’effeuillent sur la scène du
Crazy Horse. Elles dansent lan­
goureusement à moitié nues en
susurrant : « Je m’fais cha­
touiller le bijou, je m’fais brico­
ler la cliquette, je me fais gâter
PHOTO AFP
le matou ». Elles se font malme­
ner par de sybarites gardiennes
en guêpières et bas à résilles
aussi noirs que des désirs
d’amour saphiques.
Insolentes, sensuelles et liber­
tines, les princesses brisent
leurs chaînes et se révoltent.
Rien ne semble pouvoir les ar­
rêter. Ultime provocation, cer­
taines épousent des roturiers
comme d’autres des idées abra­
cadabrantesques.
On a même vu une princesse
d’un minuscule royaume convo­
ler en justes noces avec son an­
cien garde du corps avant de le
quitter pour un acrobate portu­
gais. Ultime pirouette contre la
tyrannie des bien­pensants.
Crapaud qui s’en dédit, les prin­
cesses ne sont plus des potiches
et elles le montrent. Pauvre
Prince charmant ! ■